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-======  Le Monde – Des touristes étrangers racontent leur quinzaine olympique : « On nous avait dit : “Paris ? Vous verrez, ce sont des Français, ça va être le bordel” »  ====== 
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-https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/08/10/des-touristes-etrangers-racontent-leur-quinzaine-olympique-on-nous-avait-dit-paris-vous-verrez-ce-sont-des-francais-ca-va-etre-le-bordel_6274989_3224.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/08/10/des-touristes-etrangers-racontent-leur-quinzaine-olympique-on-nous-avait-dit-paris-vous-verrez-ce-sont-des-francais-ca-va-etre-le-bordel_6274989_3224.html 
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-SOCIÉTÉ 
-Des touristes étrangers racontent leur quinzaine olympique : « On nous avait dit : “Paris ? Vous verrez, ce sont des Français, ça va être le bordel” » 
-Pour la première semaine des Jeux, plus d’un quart des visiteurs de la capitale étaient internationaux, soit une hausse de 14 % par rapport à 2023. Ils ont peint les rues de Paris de toutes leurs couleurs. 
-Par Florence Aubenas 
-Par Florence Aubenas 
-Par Florence Aubenas 
-Aujourd’hui à 05h15, modifié à 08h48 
-Lecture 6 min 
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-Un supporteur attend le résultat de la course du 100 m, dans la « Team USA House », au Palais Brongniart, à Paris, le 4 août 2024. TERENCE BIKOUMOU POUR « LE MONDE » 
-Ceci est une question : comment appeler un important homme d’affaires à moustache, tout habillé en orange, depuis les baskets jusqu’au chapeau melon fantaisie, qui chante et tape dans les mains devant le château de Versailles sous un soleil en fusion ? Réponse : un supporteur des Pays-Bas. Ici, à vrai dire, ça ne surprend personne, la scène paraît même normale par temps de Jeux olympiques (JO). L’homme en question est escorté d’une troupe de ses compatriotes, également en orange, la couleur nationale néerlandaise. 
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-On rencontre aussi des nuées d’Américains en tee-shirt « Team USA », des Mexicains portant des sombreros, des Allemands habillés en footballeur ou six Italiens drapés dans un immense drapeau. Au départ, ils refusaient de l’exhiber, protestation politique contre le gouvernement d’extrême droite au pouvoir à Rome. Et puis, chemin olympique faisant, l’ambiance de carnaval s’est révélée contagieuse. 
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-Depuis le début des Jeux de Paris 2024, ce sont eux, les visiteurs internationaux, qui ont peint les rues de la capitale de toutes leurs couleurs et attrapé la lumière. On ne voyait qu’eux, on n’entendait qu’eux, donnant le sentiment d’un Paris vidé de ses Parisiens et soudain peuplé de nouveaux visages. On devrait se méfier de ses impressions : elles sont trompeuses, surtout quand il s’agit d’étrangers. C’est une tout autre réalité, en effet, que raconte, chiffres à l’appui, Corinne Menegaux, directrice de l’office du tourisme, nouvellement baptisé « Paris je t’aime ». 
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-Des instagrameuses de Pékin à la porte de Versailles 
-Pour la première semaine des JO, l’Ile-de-France a recensé le même nombre d’habitants que sur la période équivalente, en 2023, enregistrant même un sursaut – modeste mais inattendu – de 3 % en plus dans la capitale intra-muros. Hors région parisienne, et toujours du 25 juillet au 2 août, 73 % des 2,4 millions de visiteurs étaient Français, dont la moitié est venue pour une seule journée (les « excursionnistes », selon le terme consacré), parfois même de fort loin, la Haute-Garonne, par exemple. Restent donc 27 % de visiteurs internationaux, en hausse de 13,9 % par rapport à 2023. 
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-L’enthousiasme de ces étrangers aura été un ravissement, l’affaire est entendue, et Paris n’en finit pas de se contempler dans leurs yeux. Mais le principe des sites sportifs éclatés en pleine ville aura aussi mis en lumière une donnée essentielle dans la vie d’un supporteur : assister aux Jeux, c’est d’abord venir applaudir son pays et ses champions à soi. De ce fait, selon les sites de compétition, des arrondissements parisiens ont brusquement changé d’identité, un basculement éphémère mais spectaculaire. 
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-Prenons la porte de Versailles, par exemple, dans le 15e arrondissement, qui abrite l’Arena Paris Sud, nom olympien donné au Parc des expositions, plus connu d’habitude pour une activité physique d’un autre genre, le Salon de l’agriculture. Cette fois, on y pratique notamment le tennis de table. Passion chinoise, stars chinoises, médailles chinoises, public chinois. Et donc, nouveau quartier chinois. 
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-JO 2024 : à Paris, une situation mitigée pour les principaux lieux touristiques 
-Dans une rue voisine, des instagrameuses de Pékin, très jeunes et très chics, se bousculent dans un petit restaurant asiatique qui ne paie pas de mine, Yang Xiao Chu, dont le New York Times a achevé de faire la fortune en le sacrant « club-house officieux (et improbable) pour les fans, les dirigeants d’équipes et les athlètes chinois ». Attendant une table depuis une heure, Liu, 22 ans, fait partie de celles venues chercher l’or à Paris – les touristes interrogés n’ont donné que leurs prénoms. Dans son cas, il s’agit « de propulser sa carrière d’influenceuse ». Une cagnotte, montée par sa famille, a financé son billet d’avion et dix jours en France. Liu croit en elle-même, les siens aussi : « Le mot-clé JO-Paris explose sur les réseaux sociaux en Chine, il va me donner de la visibilité. » 
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-Après une soupe de poisson au chou, elle se rendra place de la Concorde pour une photo devant la fontaine qui apparaît dans le film Le diable s’habille en Prada. « Ça devrait gonfler mon image et attirer la pub », décrète Liu. A Paris, elle joue sa dernière chance. « Chez nous, on est des millions sans emploi. Si j’échoue ici, je serai obligée d’accepter n’importe quel travail physique, à condition d’en trouver un. » 
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-Une bulle d’Amérique sur un quai de gare 
-Près de l’Opéra et des grands magasins du 9e arrondissement, l’hôtel Marriott Opera Ambassador est devenu l’un des spots américains à Paris quand les basketteurs américains s’y sont installés. En haie devant l’entrée, les supporteurs guettent leurs apparitions, prêts à les suivre partout, une sorte de « Special Tour Etats-Unis », qui transite par la gare du Nord, toute pomponnée pour les Jeux, avant le départ vers Lille, où se sont joués certains matchs de basket-ball. L’autre jour, une bulle d’Amérique a surgi, telle une apparition sur un quai de gare, à 17 h 13, staff et joueurs blaguant entre eux, avec le rappeur Snoop Dogg au milieu, mascotte des Jeux pour la chaîne de télévision NBC. Un groupe de gamins a manqué en tomber à genoux sous le panneau lumineux des départs. 
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-La Team USA House, au Palais Brongniart, à Paris, le 4 août 2024. TERENCE BIKOUMOU POUR « LE MONDE » 
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-Le chanteur Snoop Dogg assiste à la finale de skate hommes, place de la Concorde, à Paris, le 7 août 2024. LAURENCE GEAI / MYOP POUR « LE MONDE » 
-« On nous avait dit : “Paris ? Vous verrez, ce sont des Français, ça va être le bordel” », raconte l’un des manageurs de la délégation américaine. Et, de fait, dix jours avant le début des Jeux, il avait senti la nervosité le gagner, rien ne lui paraissait clair, les retards semblaient s’enchaîner. « Je vous haïssais, reprend le manageur. Et puis, la veille, tout s’est dénoué, je n’ai jamais compris comment ça s’était passé. » En tête de classement avec la Chine pour les médailles d’or, les Etats-Unis s’imposent aussi en nombre de visiteurs étrangers, avec 13,7 % d’Américains au total. Loin derrière, viennent les Allemands (6,6 %), puis les Brésiliens (5,5 %). 
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-Le Palais Brongniart transformé en un bar de sport américain très « VIP » 
-Cette place de troisième pour le Brésil mérite une mention spéciale. Beaucoup ont eu recours à un système de crédit pour venir assister aux JO, surtout quand le réal, la monnaie locale, a plongé au plus bas, en juin. Mais c’est un voyage initiatique. « Pour nous, le sport fait partie de la vie », affirme Jao, 25 ans, coiffeur à Salvador de Bahia. Pendant les épreuves de gymnastique artistique, où les athlètes brésiliens ont obtenu quatre médailles, dont une en or, l’Arena Bercy et ses abords avaient été surnommés « Little Rio », un territoire âprement disputé aux Etats-Unis, autre pays de grandes gymnastes. Chaque nation y avait ses fortins, ses bistrots préférés ou ses bancs à l’ombre. « En arracher un aux Américains était une petite victoire, ils sont déjà majoritaires sur les beaux sites, le Grand Palais ou La Défense Arena », proteste drôlement une famille, habillée de jaune et vert, y compris un nourrisson. 
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-Des supporteurs du Brésil dans les tribunes des épreuves de skate et de breakdance, place de la Concorde, à Paris, le 7 août 2024. LAURENCE GEAI / MYOP POUR « LE MONDE » 
-Même sans billet, les Brésiliens convergeaient à Little Rio, faisant parfois la queue jusqu’au contrôle. Sentir le frisson comme si on allait entrer, puis rester collé au stade, au plus près de la ferveur, vibrant au rythme des clameurs montant par vague de l’arène. Yago, directeur de marketing, était allé aux Jeux de Rio de Janeiro, en 2016 : « Dans les rues, on avait ajouté des policiers et enlevé des mendiants. Comme chez vous, en somme. » 
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-Roman olympique et politique 
-Dans le Parc des nations, à La Villette, au bout du 19e arrondissement, quatorze pays ont aménagé leur « Maison », lieu de célébration entre fans et athlètes nationaux, selon la tradition. Là, le grand roman olympique s’ombre soudain de politique, plusieurs nations ayant appartenu à l’ex-bloc de l’Est. L’exclusion de la Russie aux Jeux olympiques s’y évoque à mi-voix, en même temps que les nouvelles sur le front ukrainien. 
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-« Un sujet délicat, qui a divisé la population », selon Kristina Radic, 48 ans, enseignante et bénévole à la Maison de la Slovaquie. Elle soutient Kiev, comme son gouvernement, et donc le bannissement de Moscou. Sa mère, en revanche, est contre, une situation classique entre les générations. Aujourd’hui, en Slovaquie, les athlètes doivent cumuler plusieurs emplois et ne peuvent vivre seulement du sport, comme à l’époque socialiste, lorsque les champions gagnaient tellement d’argent qu’ils n’arrivaient pas à le dépenser. Le pays a remporté une seule médaille, du bronze, en canoë-kayak. 
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-A Paris, une Maison de l’Ukraine pour défendre, pendant les JO, la cause des sportifs meurtris par la guerre 
-A la Maison de Serbie, Daniel Nikoli, le directeur, était contre l’exclusion de Moscou à titre personnel, arguant que c’est injuste pour les athlètes. En 1992, pendant la guerre en ex-Yougoslavie, son pays avait aussi été privé de Jeux. Aujourd’hui, les trois vols quotidiens Belgrade-Paris sont complets jusqu’à la fin des JO, la Serbie a remporté deux médailles d’or, en tennis et en tir. A leur retour, dans leur ville natale, les athlètes salueront au balcon de la mairie, il y aura de grandes fêtes. Daniel Nikoli continue : « Et les enfants diront : moi aussi, je veux la médaille et le balcon. » Jusqu’en 2036, tous les grands événements sportifs, Jeux olympiques ou coupes du monde, auront lieu dans des démocraties occidentales, notamment aux Etats-Unis. 
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-Florence Aubenas 
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