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-====== Le Monde – L’échange de prisonniers entre l’Occident et la Russie, le plus important depuis la chute de l’empire soviétique  ====== https://www.lemonde.fr/international/article/2024/08/02/l-echange-de-prisonniers-entre-l-occident-et-la-russie-un-succes-diplomatique-au-gout-amer_6264733_3210.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default 
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-https://www.lemonde.fr/international/article/2024/08/02/l-echange-de-prisonniers-entre-l-occident-et-la-russie-un-succes-diplomatique-au-gout-amer_6264733_3210.html 
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-INTERNATIONAL 
-L’échange de prisonniers entre l’Occident et la Russie, le plus important depuis la chute de l’empire soviétique 
-Vingt-quatre personnes emprisonnées dans sept pays différents, et deux mineurs accompagnant leurs parents, ont transité jeudi par l’aéroport d’Ankara, la capitale turque. 
-Par Marie Jégo, Arnaud Leparmentier (New York, correspondant) et Thomas Wieder (Berlin, correspondant) 
-Par Marie Jégo, Arnaud Leparmentier (New York, correspondant) et Thomas Wieder (Berlin, correspondant) 
-Par Marie Jégo, Arnaud Leparmentier (New York, correspondant) et Thomas Wieder (Berlin, correspondant) 
-Aujourd’hui à 06h36, modifié à 11h24 
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-L’espace d’une journée, l’aéroport d’Ankara a rappelé les grandes heures du Glienicker Brücke, le fameux « pont des espions », situé entre Berlin et Potsdam, où avaient lieu les échanges de prisonniers entre l’Est et l’Ouest pendant la guerre froide. 
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-Jeudi 1er août, 24 personnes emprisonnées dans sept pays différents – Etats-Unis, Allemagne, Pologne, Slovénie, Norvège, Russie et Biélorussie – ainsi que deux mineurs accompagnant leurs parents, ont transité par l’aéroport de la capitale turque dans le cadre de l’échange de prisonniers le plus important jamais organisé depuis la chute de l’empire soviétique, en 1991. Et de chaque côté, elles ont été accueillies au plus haut niveau. 
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-Sur la base militaire d’Andrews, près de Washington, le président Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris se tenaient au pied de l’avion qui a ramené trois Américains. A l’aéroport Vnoukovo de Moscou, un énorme bouquet à la main, Vladimir Poutine a, de son côté, étreint les huit Russes de retour dans leur pays sous l’œil des caméras russes. 
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-Seize des personnes libérées étaient détenues en Russie et en Biélorussie. Parmi elles, figure l’Américain Evan Gershkovich, correspondant du Wall Street Journal à Moscou. Arrêté en mars 2023 à Iekaterinbourg, il était le premier journaliste occidental jugé en Russie pour espionnage depuis la fin de la guerre froide. Sa condamnation à seize ans de prison à l’issue d’un procès expéditif, le 19 juillet, a manifestement ouvert la voie à une solution. Une fois jugé, M. Gershkovich pouvait désormais être échangé par le Kremlin contre des détenus russes incarcérés dans des pays occidentaux. A la veille du verdict, le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait lui-même confirmé que la question était en cours de discussion « au niveau des services spéciaux » entre Moscou et Washington. 
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-Parmi les personnes libérées par la Russie figurent aussi l’Américain Paul Whelan, ancien sous-officier du corps des marines, détenu depuis décembre 2018, et la journaliste américano-russe Alsou Kourmacheva, en prison depuis octobre 2023, tous deux accusés d’espionnage. Des opposants à Vladimir Poutine ont également été sortis de leurs geôles, à l’instar de Vladimir Kara-Mourza, vice-président du mouvement prodémocratie Russie ouverte, du coprésident de l’organisation non gouvernementale Memorial, Oleg Orlov, de l’élu moscovite Ilia Iachine, des anciennes coordinatrices du mouvement d’Alexeï Navalny, Lilia Tchanycheva et Ksenia Fadeïeva, ou encore de l’artiste Alexandra Skotchilenko, condamnée en 2023 à sept ans de prison pour avoir collé, dans un supermarché, des étiquettes dénonçant l’invasion de l’Ukraine par la Russie. 
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-En contrepartie, Vladimir Poutine a obtenu ce qu’il voulait. A commencer par la libération de Vadim Krassikov, un agent russe condamné à la réclusion à perpétuité en Allemagne, en 2021, pour avoir assassiné un ex-séparatiste tchétchène, deux ans plus tôt, dans un parc de Berlin. A plusieurs reprises, le cas de M. Krassikov avait été évoqué par le président russe, qui s’était dit prêt à marchander ce « patriote » contre des prisonniers américains. 
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-Joe Biden et la journaliste américano-russe Alsou Kourmacheva, sur la base aérienne d’Andrews (Maryland), le 1ᵉʳ août 2024. ALEX BRANDON / AP 
-Moscou a également obtenu la libération d’un couple d’espions russes emprisonnés en Slovénie, Artiom et Anna Doultsev, qui vivaient à Ljubljana avec de faux passeports argentins et sont les parents de deux enfants, montés également dans l’avion. 
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-Joe Biden remercie le chancelier Scholz 
-Cette « offre » de M. Poutine avait embarrassé l’Allemagne, qui rechignait à faire sortir de prison un ressortissant étranger condamné pour avoir perpétré un assassinat au cœur de Berlin. Contre qui l’échanger en effet, peu de ressortissants allemands étant détenus dans les prisons du Kremlin ? La Biélorussie, fidèle alliée de Moscou, a fini par en trouver un : Rico Krieger, un Allemand de 30 ans, détenu dans les geôles biélorusses depuis 2023. Tout juste condamné à la peine capitale pour « terrorisme », M. Krieger a fort opportunément été gracié, le 30 juillet, par le dirigeant biélorusse, Alexandre Loukachenko. Pour cela, il a dû confesser à la télévision locale avoir été le jouet des services ukrainiens le jour où il a placé un engin explosif sur une voie ferrée non loin de Minsk. 
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-Jeudi soir, Joe Biden a exprimé sa « grande reconnaissance » envers le chancelier allemand, Olaf Scholz, pour les « concessions importantes » faites par Berlin dans le cadre de cet échange de prisonniers de grande envergure. Le président américain a reconnu que l’Allemagne avait « initialement » rejeté la remise en liberté de M. Krassikov, avant de finalement donner son feu vert. 
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-Lire aussi 
-Russie : un procès aux relents de guerre froide pour le journaliste américain Evan Gershkovich accusé d’espionnage 
-Au final, « le devoir de protection des citoyens allemands [emprisonnés par Moscou] ainsi que la solidarité avec les Etats-Unis ont primé », a déclaré M. Scholz, jeudi soir, alors que, parmi les détenus de nationalité allemande ayant recouvré leur liberté, figurent également Kevin Lik, un jeune homme de 19 ans condamné à quatre ans de prison en décembre 2023, Patrick Schoebel, un touriste accusé de trafic de drogue, le juriste German Moïjes et le politologue Dieter Voronine, tous quatre ayant un double passeport allemand et russe. 
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-En échange de leur libération, l’Allemagne s’est donc résolue à libérer le « tueur du Tiergarten », Vadim Krassikov, tandis que les Etats-unis ont accepté de libérer plusieurs ressortissants russes emprisonnés sur leur sol. Parmi eux, aucun journaliste, aucun opposant politique mais des criminels, des espions ou des champions du contournement des sanctions. Tels Vladislav Kliouchine et Alexandre Vinnik, condamnés par la justice américaine pour escroquerie, Roman Selezniov, le fils du député pro-Poutine de la Douma Valeri Selezniov, en prison pour cyberescroquerie, ou encore Maxime Martchenko, condamné pour avoir fait passer du matériel américain dit « sensible » en Russie. 
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-La décision de libérer M. Krassikov n’a « pas été prise à la légère », a reconnu Olaf Scholz, jeudi soir, après avoir accueilli à l’aéroport de Cologne le citoyen allemand et les quatre ressortissants germano-russes ayant transité par Ankara après avoir été sortis des prisons où ils croupissaient en Russie et en Biélorussie. 
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-« Impunité judiciaire » de Moscou 
-« Depuis la guerre froide, il n’y a jamais eu autant de prisonniers échangés à la fois et impliquant un aussi grand nombre de pays », s’est félicité, jeudi, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan. 
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-Même si elle constitue un indéniable succès diplomatique, cette opération n’en laisse pas moins un goût amer. Au départ, l’objectif des Occidentaux était en effet d’obtenir la libération d’Alexeï Navalny, le principal opposant à Vladimir Poutine. Mais celui-ci est mort en détention, au mois de février, dans de troubles circonstances. « Nous avions travaillé avec nos partenaires sur un accord qui aurait inclus Alexeï Navalny mais, malheureusement, il est décédé », a déploré, jeudi, M. Sullivan. 
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-Le président Joe Biden et la vice-présidente, Kamala Harris, saluent l’ancien sous-officier du corps des marines, Paul Whelan, sur la base aérienne d’Andrews (Maryland), le 1ᵉʳ août 2024. NATHAN HOWARD / REUTERS 
-L’autre ombre au tableau concerne Vadim Krassikov. En permettant sa libération, l’Allemagne « contribue à de l’impunité judiciaire » de la Russie, a déploré, jeudi, Amnesty International. Installée outre-Rhin, la famille de l’ancien combattant tchétchène assassiné en 2019 à Berlin a quant à elle parlé d’une décision « accablante » du gouvernement allemand. « Nous sommes très déçus de voir que, dans le monde d’aujourd’hui, il ne semble pas y avoir de justice », a-t-elle réagi. Evoquant « un retour de la guerre froide », le tabloïd Bild, plus gros tirage de la presse allemande, a quant à lui dénoncé un « message pervers » envoyé au peuple russe : « Poutine est le héros » de cet échange de prisonniers, « il réussit à sauver des meurtriers », a commenté le quotidien conservateur. 
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-Lire aussi 
-Russie : peine de prison et lueur d’espoir dans l’affaire Gershkovich 
-« Une erreur fatale », a titré, de son côté, le journal Frankfurter Allgemeine Zeitung. « Le prix que les démocraties occidentales – dont l’Allemagne – ont payé pour la libération de leurs concitoyens et de quelques prisonniers politiques russes est si élevé que la joie suscitée par cette bonne nouvelle ne peut qu’être de courte durée. (…) D’un point de vue purement politique, cet accord constitue une faute monumentale. Il viole la règle numéro un qu’il s’agit d’avoir vis-à-vis des preneurs d’otages, à savoir ne jamais répondre à leurs demandes, ne jamais céder à leur chantage », a commenté, jeudi soir, le grand quotidien allemand de centre droit. 
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-A Berlin, les arguments pour justifier cet accord historique avec Moscou ont vite été dégainés. Proche du chancelier Olaf Scholz, le président (social-démocrate) de la commission des affaires étrangères du Bundestag Michael Roth a résumé tout cela d’une formule : « Parfois, il faut faire un pacte avec le diable. » 
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-Marie Jégo, Arnaud Leparmentier (New York, correspondant) et Thomas Wieder (Berlin, correspondant) 
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