25/12/2025/H21:13:06
Aurore* et Léo sont une seule et même personne et l'identité de l'adolescent nourrit un conflit impliquant le principal intéressé, ses parents et son lycée Carnot, situé à Paris, explique RTL.
Une autorité parentale ignorée
Durant l'été 2021, Aurore est décidée à franchir un cap dans sa transition en adressant un mail à un conseiller d'orientation. La lycéenne ne veut plus être considérée par son établissement comme une élève, mais bien un élève prénommé Léo. Une requête acceptée par le proviseur qui n'en avise pas les parents.
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Ce changement opéré sans l'aval de l'autorité parentale ne passe pas auprès des représentants légaux qui conviennent d'un rendez-vous avec le proviseur. “Il a été décidé par l'établissement de satisfaire cette demande dans un certain nombre de documents internes”, expose l'avocat des parents. Des promesses sans lendemain car les modifications dans les différents courriers qu'ils réceptionnent sont nulles.
La justice entre deux eaux
La voie à un changement de prénom a été ouverte en 2021 lorsque le Conseil d'État a validé une circulaire du ministère de l’Éducation nationale permettant à tout élève transgenre de faire figurer un prénom d'usage et non plus obligatoirement le prénom à l'état civil. Mais la circulaire précisait que les mineurs devaient recueillir l'aval des deux parents.
C'est pourquoi le tribunal administratif de Paris a été saisi par les représentants du lycéen transgenre. S'il a confirmé que le proviseur avait commis une “faute” de nature à engager la responsabilité de l’État, le tribunal n'a pas reconnu les préjudices que les plaignants estimaient avoir subis.
* Le prénom a été modifié
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