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-{{https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/07/24/classement-des-grandes-fortunes-de-challenges-bernard-arnault-a-t-il-fait-pression-pour-ne-pas-apparaitre-en-une_6257064_3234.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default}} 
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-====== Le Monde – Bernard Arnault a-t-il fait pression pour ne pas apparaître à la une de « Challenges » pour son classement des grandes fortunes ? ====== 
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-{{https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/07/24/classement-des-grandes-fortunes-de-challenges-bernard-arnault-a-t-il-fait-pression-pour-ne-pas-apparaitre-en-une_6257064_3234.html|lemonde}} 
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-ÉCONOMIE 
-Bernard Arnault a-t-il fait pression pour ne pas apparaître à la une de « Challenges » pour son classement des grandes fortunes ? 
-Des journalistes dénoncent « une ingérence » dans leur travail après que le magazine, disponible en kiosque depuis le 18 juillet, a choisi une couverture typographique, sans photo de la famille Arnault, pour illustrer son dossier. 
-Par Aude Dassonville et Brice Laemle 
-Par Aude Dassonville et Brice Laemle 
-Par Aude Dassonville et Brice Laemle 
-Hier à 11h00, modifié hier à 15h55 
-Lecture 3 min Read in English 
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-Bernard Arnault, PDG de LVMH, à l’assemblée annuelle des actionnaires de la société, à Paris, le 18 avril 2024. SARAH MEYSSONNIER / REUTERS 
-En 2023, le visage de Bernard Arnault (LVMH) n’était qu’un parmi d’autres – avec ceux d’Axel Dumas (PDG d’Hermès) François-Henri Pinault (Kering), Françoise Bettencourt Meyers (L’Oréal), Alain Wertheimer (Chanel) – à illustrer la une de Challenges consacrée aux plus grandes fortunes françaises. Pour l’édition 2024 de ce marronnier, qui assure chaque année la meilleure vente de l’hebdomadaire économique, le PDG du groupe de luxe (actionnaire minoritaire du magazine économique) et ses enfants, ou ses enfants seuls, auraient pu figurer en couverture. Au lieu de quoi, la vingt-neuvième édition de ce palmarès, disponible en kiosque jusqu’à la fin de l’été, affiche « 500 » (fortunes de France) en chiffres dorés sur un fond blanc. Parce que M. Arnault déteste ce classement, qui, selon l’avis qu’on lui prête, alimente « la haine antiriches » ? 
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-Les discussions autour de ce numéro spécial ont commencé au printemps. « Cela a toujours été un sujet sensible de mettre un ou plusieurs milliardaires en une, explique un journaliste, qui s’exprime, comme plusieurs de ses collègues, sous le couvert de l’anonymat. En général on leur en parle, il y a des négociations, parfois, ça va au clash. » 
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-Axée sur la transmission et l’héritage, l’édition 2024 avait de bonnes raisons de porter la famille Arnault en première page. « Certains auraient préféré Vincent Bolloré, explique cependant le directeur de la rédaction, Pierre-Henri de Menthon. Mais on l’avait déjà choisi il y a deux ans. Ça aurait pu être Xavier Niel [le fondateur d’Iliad, par ailleurs membre du conseil de surveillance du Groupe Le Monde]. Ça aurait pu être Nicolas Puech, le principal actionnaire individuel d’Hermès. Pour ma part, je trouvais que mettre notre actionnaire minoritaire (à 40 %) à l’honneur n’était pas une bonne idée. Que dirait-on si Le Figaro magazine mettait la famille Dassault à sa une ? » 
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-« Droit à l’image » 
-Le 5 juin, celui qui a « le final cut » annonce à la rédaction ne pas avoir retenu la une « Arnault », comme le rapporte également le site d’informations StreetPress. « Il a fait état de pressions exercées par Claude Perdriel, actionnaire principal du magazine, qui aurait lui-même été dissuadé par M. Arnault », assure un participant, soit une « ingérence dans le travail de la rédaction ». « Je ne sais pas si M. Arnault a expressément demandé de ne pas apparaître en une, ou si M. Perdriel a fait ce choix par égard pour son coactionnaire », nuance Virginie Grolleau, la présidente de la société des journalistes (SDJ). A ses yeux, le plus important reste que l’article qui lui est consacré en pages intérieures soit paru sans censure ni autocensure. 
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-Saisie par plusieurs rédacteurs déterminés à dénoncer des « pressions éditoriales », la SDJ rencontre M. Perdriel le 10 juin. A demi-mot, le patron de presse de 97 ans justifie son intervention par deux raisons : le « droit à l’image » de M. Arnault et la situation financière du journal. « Bernard Arnault a fait comprendre à la rédaction en chef qu’il ne remettrait pas au pot s’il apparaissait en une », résume un journaliste. Avec 4 à 5 millions d’euros de pertes annuelles, Challenges a régulièrement besoin d’être renfloué par ses coactionnaires. 
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-Lire aussi 
-Comment Bernard Arnault, l’homme le plus riche du monde, étend son empire au-delà du luxe 
-Devant la rédaction convoquée en assemblée générale le 19 juin, le fondateur du Matin de Paris et du Nouvel Observateur se montre, une nouvelle fois, « d’une transparence inattendue, rapporte un témoin. En gros, il nous a dit “si la SDJ fait un communiqué sur cette histoire, ça affaiblira ma position de négociation. J’aurai moins de chances de faire signer la charte de la SDJ à LVMH, et de faire en sorte que Bernard Arnault apparaisse en une l’année prochaine. Il faut y aller crescendo” ». 
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-« Peur de l’avenir » 
-Le magazine Challenges est effectivement doté d’une charte déontologique que M. Perdriel s’est engagé, avancent plusieurs sources, à faire signer par M. Arnault à l’occasion de l’ajout prochain de deux amendements – sur l’intelligence artificielle et le comité éditorial. Contacté par Le Monde, le doyen de la presse française réfute cette version des faits : « J’ai envoyé la charte aux Arnault il y a cinq ans, avant même qu’ils ne signent leur entrée au capital, s’emporte-t-il. Quand ils achètent, ils achètent la charte avec le reste ! Ils n’ont pas besoin de la signer. » 
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-Le Monde Jeux 
-Chaque jour de nouvelles grilles de mots croisés, Sudoku et mots trouvés. 
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-Reste que pour une partie de la rédaction, qu’une demande ait pu être formulée par un actionnaire constitue, de fait, « une rupture caractérisée » de ce texte. « Ce n’est pas de la censure brutale, mais un petit esprit de loyauté qui peut mener à la servilité, et tue l’indépendance, s’indigne un journaliste. On accorde la main et la prochaine fois, ce sera le bras ? » 
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-Lire aussi 
-Aux « Echos », la vie sans directeur 
-Si l’émoi s’est emparé des journalistes, se convainc M. Perdriel, « c’est du fait de mon âge. Comme LVMH a 40 % du capital et une option sur les 60 % qui restent, ils se posent la question de leur futur actionnaire ». « Qu’est-ce que LVMH veut faire de nous à l’avenir ? interroge effectivement Pierre-Henri de Menthon. S’il s’agit de nous transformer en un supplément week-end du quotidien Les Echos [Groupe Les Echos-Le Parisien, propriété de LVMH], cela n’intéresse pas grand monde. » Et s’il était question de supprimer cet « actif » si emblématique que constitue ce numéro consacré aux fortunes françaises, « on le défendrait bec et ongles », ajoute-t-il. Contacté, le groupe LVMH n’a pas fait suite à nos messages. 
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-Aude Dassonville et Brice Laemle 
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