Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.
| Les deux révisions précédentes Révision précédente | |||
|
elsenews:spot-2024:07:logiciels-francais [26/12/2025/H02:34:07] 216.73.216.167 supprimée |
— (Version actuelle) | ||
|---|---|---|---|
| Ligne 1: | Ligne 1: | ||
| - | |||
| - | ~~NOTOC~~ | ||
| - | @DATE@ | ||
| - | |||
| - | |||
| - | ---- | ||
| - | ====== Peu utilisés, instables... les logiciels made in France de l' | ||
| - | |||
| - | © Gouvernement. Copie d' | ||
| - | La Cour des comptes, qui évalue les actions faites en matière de numérique de l’administration, | ||
| - | |||
| - | Connaissez-vous Tchap, Resana ou encore Osmose ? Si ces noms ne vous disent rien, cela n’est guère étonnant. Le trio fait partie de « la suite numérique de l’agent public », un ensemble d’outils de messagerie, de stockage et d’édition maison développés en interne par et pour l’administration française, censé offrir « une alternative souveraine face aux solutions du marché » aux fonctionnaires français. | ||
| - | Et le 10 juillet dernier, la Cour des comptes a livré son analyse de ces outils développés par l’État et pour l’État, destinés à concurrencer Slack, Google doc et Microsoft office, entre autres. Dans un rapport général sur« Le pilotage de la transformation numérique de l’État par la Dinum », la direction interministérielle du numérique, la juridiction indépendante, | ||
| - | À l’origine, | ||
| - | Les promesses des applications souveraines, | ||
| - | En mai dernier, Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, présentait à VivaTech ces outils numériques maison. Dans un communiqué, | ||
| - | Étaient notamment cités « la communication instantanée, | ||
| - | Un coût important à relativiser, | ||
| - | L’occasion pour la Cour des comptes de se pencher sur « ces nouvelles briques de messagerie, stockage et édition collaborative interministérielles » déjà en place ou en cours de développement. Ces dernières nécessitent un « coût important », notent d’abord les magistrats de la rue Cambon. Fin 2023, l’administration a dépensé en tout 9,3 millions d’euros, dont 60 % pour la messagerie instantanée Tchap. La maintenance de ces dispositifs reviendrait à 5 millions d’euros, dont 40 % pour Tchap. | ||
| - | Mais ce niveau de dépenses est à relativiser, | ||
| - | Une offre peu lisible et inconnue de la plupart des agents | ||
| - | Pourtant, souligne la Cour des comptes, cette suite numérique reste « peu lisible et instable ». Elle « reste inconnue de la plupart des agents » – inutilisée par 70 % des agents interrogés, | ||
| - | L’outil « AudioConférence de l’État » est passé de 18 500 réunions organisées en janvier 2022 à 8 000 en novembre 2023. « Webconf de l’État », un service parallèle, a permis d’organiser 79 000 réunion en novembre 2023, contre 3 000 en février 2020. | ||
| - | Mais les magistrats se sont surtout concentrés sur Tchap, la messagerie instantanée, | ||
| - | Des effectifs et des moyens insuffisants pour développer des outils adoptés par tous | ||
| - | La Cour des comptes suggère également que cette absence d’adhésion aux outils de la suite numérique des agents publics est loin d’être surprenante. Notamment au vu des « effectifs et des moyens de la Dinum ». Ces derniers « ne permettront probablement pas d’aboutir, | ||
| - | Quatre postes sont ainsi chargés de la gestion de « Webconférence de l’État », trois consacrés au « Webinaire de l’État », une moitié de temps plein à l’ « Audioconférence de l’État », cinq pour l’« AgentConnect » et 13 pour le mieux loti, Tchap : difficile donc avec de telles équipes réduites de rivaliser avec les effectifs du privé qui ont permis de développer des Zoom, des Meet ou des Slack. | ||
| - | L’État devrait « se concentrer sur des produits à forte valeur ajoutée pour les agents et les usagers », recommandent les magistrats, avant de préconiser une « participation des ministères pour évaluer le dispositif et décider de la poursuite des investissements engagés ». | ||
| - | Mais en attendant, « les résultats ne sont pas à la hauteur des investissements réalisés », écrit la Cour des comptes. Ce même s’il reste « souhaitable que l’État dispose d’une solution souveraine de repli en cas de difficultés touchant ces plateformes privées », avancent les magistrats. « (…) Les produits de la « suite numérique de l’agent public », peu connus et peu utilisés et dont le coût devrait continuer à augmenter, seront(-ils) en mesure, avec les moyens de la Dinum, de concurrencer les offres proposées par le secteur privé, déjà largement adoptées par les agents », interrogent ces juges indépendants, | ||
| - | 🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp. | ||
| - | Source : Rapport de la Cour des comptes du 10 juillet 2024 | ||
| - | {{https:// | ||
you see this when javscript or css is not working correct