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| ====== Le Monde: La tentative de réinvention politique de Trump tourne court, lors de la convention républicaine de Milwaukee ====== | |
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| ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE 2024 | |
| La tentative de réinvention politique de Trump tourne court, lors de la convention républicaine de Milwaukee | |
| Dans son discours d’acceptation d’investiture, le milliardaire, qui a échappé à une tentative d’assassinat, a voulu se présenter comme changé par l’épreuve. Mais il est rapidement retombé dans ses outrances habituelles, et le rassemblement a tourné au culte de la personnalité. | |
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| Par Piotr Smolar (Milwaukee (Wisconsin), envoyé spécial) | |
| Publié aujourd’hui à 10h50, modifié à 14h00 | |
| Temps deLecture 5 min. | |
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| Donald et Melania Trump, accompagnés du candidat à la vice-présidence, J.D. Vance, et de sa femme, lors de la convention républicaine, à Milwaukee (Wisconsin), le 18 juillet 2024. BRENDAN SMIALOWSKI / AFP | |
| Le comble du narcissisme consiste à feindre intensément l’humilité. On n’a pas reconnu Donald Trump à son arrivée sur scène pour son discours d’investiture, jeudi 18 juillet, concluant la convention républicaine, à Milwaukee (Wisconsin). Pas traînant, un rien avachi, il s’est avancé vers le pupitre et a entamé son propos d’une voix sobre, lasse, semblant sur le point de s’éteindre telle une bougie. Il était là pour raconter un miracle : le sien. La façon dont il avait survécu à la tentative d’assassinat. Il fallait prêter attention, car il ne le répéterait plus, c’est « trop douloureux à raconter ». Et Donald Trump commença le récit de son meeting du 13 juillet, du soleil couchant à la foule courageuse, restant immobile malgré le tireur. | |
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| « Du sang coulait partout, et pourtant, d’une certaine façon, je me sentais très en sécurité parce que j’avais Dieu de mon côté », dit Donald Trump, après avoir détaillé la trajectoire de la balle et sa propre position, comme un expert balistique. « Je ne devrais pas être là aujourd’hui », ajouta-t-il, sa présence n’étant due qu’à la « grâce de Dieu tout-puissant ». Sa voix semblait alors comprimée, comme celle d’une personne alitée. Il demanda une minute de silence à la mémoire du spectateur tué. | |
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| Le deuxième point de son introduction devait être le cœur de son message : un homme changé par l’épreuve, voulant réconcilier le pays avec lui-même. « La discorde et la division dans notre société doivent être soignées. Nous devons les soigner rapidement. Comme Américains, nous sommes liés par une seule foi et un destin en partage. Nous nous élevons ensemble ou nous tombons ensemble. » Acceptant l’investiture « avec foi et dévotion », il remercia ensuite les intervenants qui l’avaient précédé, notamment le chanteur Kid Rock et le vétéran du catch Hulk Hogan. « Je m’y connais en divertissement », lança Donald Trump. Difficile de le contredire sur ce point. | |
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| Car le candidat républicain, jusqu’alors discipliné, suivant son texte, se détacha du prompteur progressivement. Sa voix redevint plus ferme. Le Donald Trump familier ressuscitait. La confession faussement modeste a fait place à la prestation décousue et caricaturale, qu’il reproduit de meeting en meeting, avec les mêmes anecdotes et promesses à l’emporte-pièce. Et une cible constante, pour expliquer tous les maux de l’Amérique. Le crime, la drogue ? La faute, selon lui, des étrangers en situation illégale. La perte supposée des emplois, alors que 15,7 millions ont été créés depuis trois ans ? A cause des étrangers encore. La fin programmée de l’assurance-maladie et de la couverture santé pour les personnes âgées ? Toujours les étrangers. Une « invasion » à la frontière sud – le mot est répété à plusieurs reprises – qui a « répandu la misère, le crime, la pauvreté, la maladie et la destruction, dans les communautés sur tout [le] territoire ». | |
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| Promesses farfelues | |
| Le candidat a sans surprise attaqué l’administration actuelle, qui aurait transformé le « succès incroyable » de son mandat en « tragédie incomparable », sur le plan intérieur et international. « Si on prend les dix plus mauvais présidents des Etats-Unis et qu’on les additionne, ils n’auront pas fait autant de dégâts qu’a causés Biden. » Donald Trump n’a pas manqué de s’autocongratuler sur tous les sujets, formulant des promesses farfelues. « Je vais mettre un terme à chaque crise internationale », a-t-il dit. D’ailleurs, il n’y aurait eu ni guerre en Ukraine ni dans la bande de Gaza, s’il avait été toujours en fonctions, à l’en croire. « Sous le président Trump, la Russie n’a rien pris », assura le candidat. Ses projets ? « Je vais immédiatement mettre un terme à l’inflation, baisser les taux d’intérêt », organiser une campagne massive d’expulsion de sans-papiers, lancer des « baisses d’impôt massives », forer et encore forer pour exploiter l’énergie fossile. Et supprimer les impôts sur les pourboires. L’idée, dit-il, lui a été suggérée par une serveuse de Las Vegas. | |
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| La vision apocalyptique de l’Amérique et d’un monde « titubant au bord de la troisième guerre mondiale », exposée par Donald Trump, a peut-être comblé le public des délégués, déjà acquis, mais certainement pas les téléspectateurs indécis et indépendants. Elle ne s’inscrivait pas dans les éléments de langage décrivant un nouveau Trump, qui sont diffusés à la ronde par ses conseillers et curieusement relayés par la presse américaine, encore sous le choc de la tentative d’assassinat. | |
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| La dernière soirée de la convention, par sa composition, a reflété l’absorption du Parti républicain par le mouvement MAGA (Make America Great Again). Se sont succédé des personnalités issues des sports de combat, que Donald Trump adore – comme Hulk Hogan ou bien Dana White, le président de l’organisation d’arts martiaux mixtes Ultimate Fighting Championship – et des témoignages d’Américains ordinaires. | |
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| Tucker Carlson, référence idéologique du monde MAGA, a aussi eu la possibilité de s’exprimer. Congédié par la chaîne Fox News où il avait légitimé la théorie raciste du « grand remplacement » de la population blanche américaine par les migrants, il a reçu un accueil triomphal, sans équivalent dans cette convention. Seul orateur à ne pas se servir d’un téléprompteur, il a dessiné un Donald Trump changé, « devenu le leader de la nation » par son courage face aux balles. Selon Tucker Carlson – qui écrivait dans un message privé, à deux jours du 6 janvier 2021, qu’il haïssait « passionnément » Donald Trump –, ce dernier aurait pour projet constant « le retour de la démocratie aux Etats-Unis », mais dans une acception particulière. « La démocratie réelle est la proposition que les citoyens d’un pays possèdent ce pays. Vous n’êtes pas des locataires. Vous n’êtes certainement pas des esclaves. Vous êtes les propriétaires du pays. » Pas question ici d’élections libres, de pluralisme, de majorité, d’alternance, mais d’un cadastre identitaire, de l’essentialisation d’une Amérique historique menacée. Blanche. | |
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| Gommer les sujets sulfureux | |
| Ce fut l’un des rares moments non maîtrisés d’une convention ressemblant à une série d’extases devant un leader paré de toutes les vertus. Cette célébration d’unité républicaine a démontré l’habileté de l’équipe de campagne de Donald Trump, conduite par Chris LaCivita et Susie Wiles. Ces figures inconnues du grand public ont identifié trois thèmes à privilégier : l’immigration, la criminalité et l’inflation. Le naufrage de Joe Biden lors du débat télévisé fin juin leur a offert un cadeau inespéré. La tentative d’assassinat du 13 juillet et l’image iconique d’un Trump redressé, le poing serré, invitant ses partisans au combat, a eu l’effet d’une décharge d’adrénaline dans les rangs MAGA. Dans l’arène en éruption de la convention, des délégués portaient encore, jeudi, un pansement sur l’oreille droite, en hommage au sien. | |
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| Un militant lors de la convention républicaine à Milwaukee (Wisconsin), le 18 juillet 2024. PATRICK T. FALLON / AFP | |
| La convention a tourné au culte de la personnalité. De nombreux intervenants ont souligné une intervention divine, permettant à l’ex-président d’esquiver la balle. La scénographie a aussi insisté sur l’humanité du milliardaire, dirigeant empathique et grand-père affectueux. « L’homme le plus drôle du monde », selon Tucker Carlson, qui aurait « le toucher de Midas » en affaires, selon son fils Eric (une allusion au personnage de la mythologie grecque, célèbre pour la richesse de son royaume) et qui adorerait la musique, à en croire plusieurs orateurs. Jeudi, la petite-fille du candidat, Kai, âgée de 17 ans, a loué ses petites attentions, ses appels pendant ses cours. Ce portrait au gros feutre a permis de passer sous silence les multiples inculpations de Donald Trump. L’objectif était d’adoucir l’image d’un homme qui s’était vanté d’attraper les femmes « par la chatte », reconnu responsable d’agression sexuelle au civil, puis condamné au pénal à New York dans une affaire où il était accusé d’infidélités à répétition. | |
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| Mais la stratégie a aussi consisté à gommer les sujets sulfureux. La plate-forme programmatique a été expurgée, sous la vigilance personnelle du candidat, de toute référence trop réactionnaire à l’avortement. Il était surtout remarquable de constater l’absence totale à la convention de toute référence au 6 janvier, aux centaines d’émeutiers emprisonnés, que Donald Trump avait pourtant consacrés « prisonniers politiques ». Nul livre ou affiche, ni produit dérivé, nulle mention dans les discours, jusqu’à l’intervention jeudi de Peter Navarro, ancien conseiller économique de Trump. Sorti le matin même de prison, après une peine de quatre mois pour avoir refusé de répondre à une convocation du Congrès, ce dernier a été chaleureusement applaudi. « Je suis allé en prison pour que vous n’ayez pas à le faire, a-t-il dit. Je suis votre sonnette d’alarme. » Avant d’ajouter : « Ne vous trompez pas, ils sont déjà à vos trousses. Joe and Kamala. » | |
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| Piotr Smolar (Milwaukee (Wisconsin), envoyé spécial) | |
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