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-====== Le Monde – Après avoir rêvé de Matignon, Jordan Bardella accumule les contrariétés au Parlement européen  ====== 
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-POLITIQUE 
-Après avoir rêvé de Matignon, Jordan Bardella accumule les contrariétés au Parlement européen 
-A la suite de l’échec du RN aux élections législatives, le président du parti semble vouloir s’investir davantage à Strasbourg, où il a été élu à la tête du groupe d’extrême droite Les Patriotes pour l’Europe. Mais les embûches sont nombreuses. 
-Par Clément Guillou (Strasbourg, envoyé spécial) 
-Par Clément Guillou (Strasbourg, envoyé spécial) 
-Par Clément Guillou (Strasbourg, envoyé spécial) 
-Aujourd’hui à 11h39 
-Lecture 5 min 
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-A quoi reconnaît-on un jeune homme politique qui s’embourgeoise et s’acclimate au « système » que son parti dénonce depuis un demi-siècle ? Peut-être à ses visites chez Thierry Solère, conseiller officieux d’Emmanuel Macron ; à une soirée chez l’animateur favori de Vincent Bolloré, Cyril Hanouna, sur les hauteurs de Saint-Tropez (Var) ; ou à la présidence d’un groupe plantureux au Parlement européen, signe d’une volonté d’institutionnalisation à Bruxelles. Jordan Bardella n’est pas entré à Matignon comme il l’espérait, mais ne renonce pas à découvrir le grand monde. 
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-Après Libération, qui rapportait ses visites répétées à Thierry Solère ces derniers mois, Mediapart a révélé qu’il se trouvait le 12 juillet, cinq jours après sa défaite aux élections législatives du 7 juillet, dans la villa de Cyril Hanouna dans le golfe de Saint-Tropez. Une bulle de légèreté avant de retrouver, deux jours plus tard, le dédale strasbourgeois du Parlement européen, à la tête du troisième groupe de l’hémicycle, négocié entre Marine Le Pen et le premier ministre hongrois, Viktor Orban, depuis des mois. 
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-Après avoir échoué à s’emparer de Matignon, le président du Rassemblement national (RN) continue son rude apprentissage au contact des hautes sphères. Sa suprématie est déjà contestée au sein de son propre groupe, Les Patriotes pour l’Europe, par des alliés exigeants. Et le cordon sanitaire qui prive l’extrême droite de tout pouvoir se révèle en titane. Jordan Bardella espérait le briser en charmant la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, dont il dénonçait, durant la campagne européenne, les positions antiavortement. 
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-Après avoir courtisé les votes de son groupe, que le Français lui a accordés à l’issue d’un entretien bilatéral, la conservatrice maltaise l’a superbement ignoré dans son tour de remerciements. La droite européenne a ensuite empêché Les Patriotes de décrocher les postes de vice-présidents auxquels il pouvait prétendre, laissant aux membres de ce groupe la désagréable impression de s’être « fait rouler ». 
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-Lire aussi 
-Au Parlement européen, l’inaction du Rassemblement national 
-Enfin, l’autre chantier estival de Jordan Bardella, la réorganisation du RN, semble déjà engagé par celle qui prétendait vouloir se retirer des affaires internes. Après que le dispositif mis en place par le numéro un du parti a montré ses limites, Marine Le Pen avance déjà ses pistes de réforme et en dit bien plus que le président lui-même. Dans un entretien à Valeurs actuelles, publié mercredi 17 juillet, elle prône « un processus de déconcentration du mouvement », passant par un retour de l’implication des députés dans les fédérations – députés sur lesquels la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale a autorité. 
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-« Maintenant, on veut en être » 
-Pour Jordan Bardella, « l’après » a commencé lundi 15 juillet dans la salle Weiss R 3.1 du Parlement européen, moins chargée d’histoire et de dorures que le bureau à l’étage de l’hôtel Matignon. Un cadre froid dans lequel il s’est présenté à ses 83 collègues du groupe Les Patriotes, formé à l’initiative de Viktor Orban, qui en a laissé la présidence au RN, très dominant numériquement. On ne refuse pas une ligne de plus sur le CV lorsqu’on a 28 ans : surprenant son monde au lendemain du second tour des législatives, Jordan Bardella a mis son nom sur le poste. Cela fait moins chic que « premier ministre de la France », mais signale tout de même un changement de statut. « Il fallait faire face au revers de Matignon, explique Mathilde Androuët, l’une des proches de Jordan Bardella, réélue députée européenne. Il ne faut pas perdre cette aura que vous donnent certains titres. Maintenant, on veut en être. On veut passer la porte. » 
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-Un poste prestigieux, pour quelle stratégie ? Jordan Bardella n’a pas sacrifié à l’exercice de la conférence de presse ni souhaité rencontrer Le Monde. Il faut donc se fier à ses premiers actes de député européen reconduit. Là où une partie de son entourage l’encourageait à se réinscrire dans une commission qu’il pourrait facilement sécher – il ne s’était jamais rendu physiquement dans la très accessoire commission des pétitions, entre 2019 et 2024 –, Jordan Bardella a finalement brigué la présidence de groupe et la commission des affaires étrangères. 
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-Le groupe et les chausse-trapes 
-Cette commission est l’occasion, souligne l’entourage de Jordan Bardella, de le « présidentialiser » et d’orienter la ligne du parti dans un sens moins russophile – ainsi que le souligne la mise à l’écart de cette commission de l’eurodéputé Thierry Mariani, jugé trop proche des positions de Moscou. Ambition contrariée au premier jour du mandat, le RN ayant voté contre une nouvelle résolution de soutien à l’Ukraine, au motif que Kiev demandait son adhésion à l’Union européenne et à l’OTAN, tout en condamnant fermement les initiatives diplomatiques de Viktor Orban. 
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-Lire aussi 
-Jordan Bardella, l’invisible du Parlement européen 
-Le principal fil à la patte que s’est attaché Jordan Bardella est toutefois la présidence du groupe, dont la bonne marche souffrirait mal une gestion à distance. « Il n’aura d’autre choix que de s’investir, estime le député (Somme) Jean-Philippe Tanguy. Quand on dirige le groupe, on est encore plus responsable de ce que les autres vont faire et dire. » Or, s’inquiète un autre lepéniste familier des partenaires du RN, « il y aura un tas d’emmerdes pendant cinq ans, car il y a forcément des tarés dans le lot ». 
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-La première chausse-trape prend la forme d’un général italien élu un peu trop vite. Mercredi 17 juillet, dans une autre salle du Parlement européen, Jordan Bardella a, enfin, fait la connaissance de son vice-président, l’Italien Roberto Vannacci, dont il demande la démission du bureau… alors même que les eurodéputés RN ont accepté son élection à ce poste par acclamation, une semaine plus tôt. Le 8 juillet, Jordan Bardella ne s’était pas déplacé, prétextant une interview au « 20 heures » de TF1 le soir même, et ses représentants n’ont pas vu le problème. L’extrémisme du général italien, présenté par la Ligue de Matteo Salvini, avait pourtant fait jaser durant la campagne italienne : l’allié de Jordan Bardella est devenu une célébrité dans son pays à coups de formules homophobes, racistes et de clins d’œil au régime mussolinien. La nomination de Roberto Vannacci a mis Jordan Bardella dans une colère rare, relayée jusqu’en Italie par des cadres du RN. 
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-Cordon sanitaire 
-Coupe militaire, costume beige, français d’école, Roberto Vannacci promène son assurance dans les couloirs du Parlement européen. Et laisse entendre au Monde qu’il faudra bien plus que quelques menaces du Rassemblement national par voie de presse pour le faire renoncer à ses attributions nouvelles, légitimées par un vote populaire qui l’a, en Italie, placé en deuxième position derrière Giorgia Meloni, en dépit d’un parti en perte de vitesse : « Il n’y a aucune discussion à avoir. Cela s’appelle la démocratie. La Lega [“la Ligue” en italien] me soutient, je suis là et je reste. » Le parti de Matteo Salvini s’étonne de ce que son allié souhaite « installer un cordon sanitaire au sein de son propre groupe », tandis qu’au Parlement européen, on s’amuse de cette extrême droite française qui demande à ses partenaires tantôt de réécrire leur programme, tantôt de changer ses représentants. 
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-Lire aussi 
-Rentrée du Parlement européen : Roberta Metsola confirmée de façon triomphale à la tête de l’assemblée 
-En quelques jours à Strasbourg, Jordan Bardella a eu un autre aperçu des pièges potentiels d’une cohabitation avec le parti de Viktor Orban, fraîchement revenu d’une tournée qui l’a conduit à rencontrer Recep Tayyip Erdogan, Xi Jinping, Vladimir Poutine, mais aussi Volodomir Zelensky. Avec l’aval de Jordan Bardella, les élus du parti hongrois Fidesz ont été à l’initiative d’une résolution plus loquace sur les imperfections de la démocratie ukrainienne que sur l’aide à apporter à Kiev. Puis ils ont réclamé – en vain – une résolution condamnant la tentative d’assassinat de Donald Trump. Un député d’extrême droite, bon connaisseur de la mécanique européenne, annonce la couleur : « Orban va faire la pluie et le beau temps et passer son temps à l’embarrasser. » De quoi faire regretter Matignon ou les soirées tropéziennes. 
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-Clément Guillou (Strasbourg, envoyé spécial) 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-Biden, positif au Covid-19 et fragilisé dans le camp démocrate, interrompt sa campagne de terrain 
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-Un homme soupçonné d’avoir projeté un attentat en France inculpé en Suisse 
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-Aujourd’hui à 11h28 
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