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-====== « Il y a plein de textes sur lesquels on peut avancer pendant quelques années en trouvant des majorités à l’Assemblée : la fin de vie, la police de proximité, le grand âge, les familles monoparentales, la réforme de l’hôpital, etc. », plaide Sandrine Rousseau. « Ça sera difficile et fastidieux mais on peut y arriver, amendement par amendement », ajoute-t-elle.   ====== 
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-LIVE EN COURS 
-En direct, Assemblée nationale : Emmanuel Macron conditionne la nomination d’un premier ministre à la création d’une majorité « nécessairement plurielle » à l’Assemblée nationale 
-Dans une « lettre aux Français », le chef de l’Etat « demande à l’ensemble des forces politiques se reconnaissant dans les institutions républicaines, l’Etat de droit, le parlementarisme, une orientation européenne et la défense de l’indépendance française, d’engager un dialogue sincère et loyal ». 
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-LIVE 
-CONTEXTE 
-Posez votre question 
-(4) 
-18:05 
-Christian Estrosi démissionne de la métropole de Nice sur fond de bataille avec Eric Ciotti 
-Sur fond de bataille politique ouverte avec Éric Ciotti, Christian Estrosi (Horizons) a démissionné mercredi de la présidence de la métropole Nice Côte d’Azur pour se porter à nouveau candidat lors d’une prochaine élection. 
- 
-« Comme il n’est pas question pour moi de présider un exécutif où figurent des élus d’extrême droite ou d’extrême gauche, ou leurs soutiens et comme la confusion qui règne dans notre assemblée dégrade l’image et l’action de notre métropole, je vous informe que j’ai décidé de démissionner de mon poste de président », a déclaré le maire de Nice, à l’issue d’un conseil métropolitain, estimant qu’il était temps de « clarifier les choses ». 
- 
-Une nouvelle élection est prévue le 19 juillet. Christian Estrosi va se représenter, a rapporté dans la foulée le président par intérim de la collectivité Louis Nègre. Outre la présidence de la métropole, les 133 conseillers métropolitains auront à élire les vice-présidents de la collectivité ainsi que les présidents de commission. 
- 
-Certains élus métropolitains se sont affichés pendant la campagne des législatives comme des soutiens d’Éric Ciotti ou ont salué sa réélection comme député niçois à la faveur d’une alliance avec l’extrême droite ultra-contestée chez les LR. D’autres ont également pris parti pour Christelle D’Intorni et Bernard Chaix, tous deux élus à l’Assemblée nationale dans les Alpes-Maritimes sous les couleurs LR-RN. 
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-17:56 VOS QUESTIONS 
-Pouvez-vous rappeler comment fonctionne concrètement la motion de censure qui peut faire chuter un gouvernement ? Combien de députés doit-elle réunir ? 
-Tourangeau 
-Bonjour Tourangeau, 
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-Pour pouvoir être déposée, une motion de censure, qui vise à faire tomber un gouvernement, doit être signée par un dixième de l’effectif total de l’Assemblée, soit 58 députés. Elle est adoptée à la majorité absolue des sièges, soit 289 voix. 
- 
-Il existe deux types de motion de censure : la version spontanée et la version provoquée. Dans le premier cas, la motion résulte de l’initiative des députés et d’eux seuls. Cela peut arriver notamment après un discours de politique générale : Elisabeth Borne, par exemple, avait fait face à une motion de censure, qui avait échoué, après sa prise de fonction à l’été 2022. 
- 
-Dans le second cas, la motion est déposée – en principe par un groupe d’opposition – après que le gouvernement a engagé sa responsabilité sur un texte de loi. Ce dispositif est prévu par le fameux article 49.3 de la Constitution. 
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-Si le gouvernement engage sa responsabilité mais que la motion de censure subséquente n’est pas adoptée, non seulement l’exécutif reste en place, mais le texte législatif qui fait l’objet de la procédure est adopté sans vote. Raison pour laquelle l’emploi de cet article de la Constitution est parfois critiqué comme un « passage en force » peu démocratique. 
- 
-De toute l’histoire de la Ve République, une seule motion de censure a été adoptée, à l’initiative des députés. C’était en 1962, quand la majorité d’entre eux a protesté contre la révision constitutionnelle prévoyant l’élection du président de la République au suffrage universel direct. 
- 
-En réaction, le président De Gaulle dissout l’Assemblée. Les législatives qui suivent se soldent par la large victoire du camp gaulliste. Et le premier ministre Georges Pompidou, un temps menacé par la motion de censure, reste en poste. 
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-17:44 
-Pour Sandrine Rousseau, la gauche devrait s’engager à ne pas utiliser le 49.3 
-La députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau plaide pour un engagement de la gauche à ne pas utiliser le 49.3 dans cette nouvelle Assemblée nationale sans majorité claire, « pour respecter les désistements républicains et les électeurs ». 
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-« Il faut un gouvernement du Nouveau Front populaire, il y a une logique démocratique à cela », a-t-elle expliqué mercredi à des journalistes, alors que l’alliance de gauche a fini en tête du second tour des législatives dimanche soir. « Mais on devrait s’engager à ne pas utiliser le 49.3 pour respecter les désistements républicains et les électeurs. Et si on perd à l’Assemblée, tant pis », a-t-elle ajouté. 
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-« Il y a plein de textes sur lesquels on peut avancer pendant quelques années en trouvant des majorités à l’Assemblée : la fin de vie, la police de proximité, le grand âge, les familles monoparentales, la réforme de l’hôpital, etc. », plaide Sandrine Rousseau. « Ça sera difficile et fastidieux mais on peut y arriver, amendement par amendement », ajoute-t-elle. 
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-En début de semaine, le patron des socialistes, Olivier Faure, avait ouvert la boîte de Pandore en estimant que « ce qui s’est fait par le 49.3, peut se défaire par 49.3 », ce qui ne remporte pas une vive adhésion à gauche. 
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-L’eurodéputé Raphaël Glucksmann, tête de liste Parti socialiste-Place publique aux dernières élections européennes, a également prévenu que la gauche ne pourra « pas gouverner par des décrets et des 49.3 », en référence à Jean-Luc Mélenchon qui estime que le Nouveau Front populaire pourra par exemple abroger la retraite à 64 ans par décret. 
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-LIRE AUSSI | 
-Le Nouveau Front populaire peut-il annuler une partie de la réforme des retraites s’il arrive au pouvoir ? 
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-Temps deLecture 2 min. 
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-17:30 POUR APPROFONDIR 
-TRIBUNE | Marylise Léon, la secrétaire générale de la CFDT, propose aux parlementaires et à tous les élus locaux qui veulent agir pour le progrès social de travailler ensemble 
-Nous sommes nombreux à avoir retenu notre souffle jusqu’au soir du 7 juillet. Nous nous sommes battus résolument, pacifiquement, avec notre bulletin de vote, en débattant, en parlant programme, en allant à la rencontre des travailleuses et des travailleurs pour dire non à l’extrême droite ; non à l’inégalité de droits ; non à la recherche de boucs émissaires. Oui à la liberté, à l’égalité, à la fraternité ; oui à l’émancipation de chacun et de tous ; oui à la liberté de la presse, de la justice, du syndicalisme. Le oui de la CFDT, c’est aussi le oui à la justice sociale et environnementale, à la conquête de nouveaux droits, à un véritable partage des richesses. 
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-LIRE AUSSI | 
-Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT : « La société civile est décidée à prendre toute sa part pour refonder la démocratie politique, sociale et économique » 
-Temps deLecture 2 min. 
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-17:10 URGENT 
-Laurent Wauquiez rejette l’idée des « coalitions gouvernementales », mais évoque un possible « pacte législatif » à l’Assemblée 
-« Nous ne participerons pas à des coalitions gouvernementales », a tranché Laurent Wauquiez, le nouveau président du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée nationale, dans une déclaration devant la presse. Une déclaration qui clarifie la position de son parti, alors que certains cadres des Républicains (LR) ont tendu la main au camp macroniste, dont Bruno Retailleau et Xavier Bertrand. 
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-« Nous ne croyons pas que l’on peut répondre à la crise d’un pays par une combinaison d’appareils », estime le député (LR) de Haute-Loire, qui évoque la nécessité « d’un travail sur le fond permettant de rassembler le maximum de Français en apportant des réponses positives (…) sur la base de propositions de fond sur lesquelles nous allons œuvrer ». 
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-En ce sens, le possible candidat de la droite à l’Elysée en 2027 a décidé de rebaptiser son « nouveau groupe politique qui s’appellera la Droite républicaine », a annoncé le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. « Les Français sont orphelins d’une offre positive. Nous sommes très lucides, la droite républicaine n’est pas encore en mesure d’incarner cette offre », précise-t-il, estimant : « nous devons tout rebâtir, tout reconstruire. » 
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-« C’est ce à quoi nous allons nous employer pour mettre en œuvre une nouvelle offre politique d’une droite indépendante », poursuit le ténor de la droite. 
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-A l’instar de députés de l’aile droite du camp présidentiel, dont Benjamin Haddad ou Mathieu Lefèvre, le président LR à l’Assemblée a menacé de voter une motion de censure si le futur gouvernement comprend des députés issus de La France insoumise : « Tout gouvernement qui comporterait des ministres de La France insoumise fera l’objet immédiatement de notre part du vote d’une motion de censure. » 
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-16:56 URGENT 
-« Personne ne l’a emporté », dit Emmanuel Macron dans une « lettre aux Français » 
-La lettre d’Emmanuel Macron annoncée il y a quelques minutes par l’Elysée aux journalistes a été publiée, à l’instant, notamment par Le Parisien. « Personne ne l’a emporté. Aucune force politique n’obtient seule une majorité suffisante et les blocs ou coalitions qui ressortent de ces élections sont tous minoritaires », y écrit en particulier le président de la République. 
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-« Je demande à l’ensemble des forces politiques se reconnaissant dans les institutions républicaines, l’Etat de droit, le parlementarisme, une orientation européenne et la défense de l’indépendance française, d’engager un dialogue sincère et loyal pour bâtir une majorité solide, nécessairement plurielle, pour le pays », poursuit le chef de l’Etat, qui considère que ce projet « suppose de laisser un peu de temps aux forces politiques pour bâtir ces compromis » avant qu’un nouveau premier ministre ne soit nommé. 
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-« D’ici là, le gouvernement actuel continuera d’exercer ses responsabilités puis sera en charge des affaires courantes comme le veut la tradition républicaine », dit aussi la lettre – la formule n’explicite pas si Emmanuel Macron compte effectivement accepter la démission de Gabriel Attal pour que le gouvernement de ce dernier, qui dispose actuellement de toutes ses prérogatives, passe sous le régime des affaires courantes. 
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-16:38 
-Emmanuel Macron va adresser mercredi une « lettre aux Français » dans la presse régionale 
-Trois jours après le second tour des élections législatives anticipées qui n’ont dégagé aucune majorité absolue, Emmanuel Macron va adresser mercredi une « lettre aux Français » dans la presse régionale, selon les informations communiquées par l’Elysée au Monde. 
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-Face à la coalition de gauche qui revendique le plus gros contingent de députés, les macronistes semblent divisés entre tenants d’une alliance avec LR et partisans d’une large coalition intégrant notamment « les sociaux-démocrates ». 
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-16:34 
-Boris Vallaud réélu à la tête du groupe Socialiste à l’Assemblée nationale 
-Le député des Landes Boris Vallaud a été réélu président du groupe Socialiste à l’unanimité mercredi, a annoncé le Parti socialiste (PS) à l’Assemblée nationale. Après les législatives du 7 juillet, le groupe PS revendique un effectif « plus que doublé » avec « au moins » 69 élus, contre 31 auparavant. 
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-Agé de 48 ans, Boris Vallaud était déjà à la tête des députés socialistes depuis 2022. Enarque, de la même promotion qu’Emmanuel Macron, il est spécialiste des questions de financement de la Sécurité sociale, sur lesquelles il intervient régulièrement à l’Assemblée nationale depuis son arrivée en 2017. 
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-Depuis l’arrivée en tête du Nouveau Front populaire (NFP) aux législatives, Boris Vallaud souligne que les socialistes ont des « responsabilités » à prendre, à Matignon ou au perchoir de l’Assemblée. Le groupe PS soutient la candidature du premier secrétaire, Olivier Faure, au poste de premier ministre, mais les tractations vont bon train à gauche. 
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-16:28 URGENT 
-A l’Assemblée nationale, Laurent Wauquiez élu président du groupe Les Républicains, qui devient « Droite républicaine » 
-Laurent Wauquiez, député de Haute-Loire, fait son retour dans le paysage national. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a été élu président du groupe LR à l’Assemblée nationale. Le ténor de la droite souhaite rebaptiser son groupe « Droite républicaine », ont annoncé les parlementaires de son camp. 
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-Ancien ministre, Laurent Wauquiez fait son retour à l’Assemblée nationale, à 49 ans. Il a été élu président de son groupe avec 37 voix pour et six abstentions. Seul candidat à la présidence LR de l’Assemblée nationale, il succède à Olivier Marleix, député d’Eure-et-Loir, qui avait fait savoir mardi qu’il lui laisserait sa place sans ciller. Laurent Wauquiez, qui nourrit des ambitions élyséennes, s’est imposé sur ses terres en Haute-Loire face à un candidat RN. 
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-La droite a remporté une soixantaine de sièges dimanche, dont une quarantaine sous l’étiquette LR et une quinzaine sous celle de divers droite. 
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-16:20 POUR APPROFONDIR 
-Laurent Wauquiez tente de se forger un nouveau destin national au sein d’un parti pourtant moribond 
-En bon professionnel, Laurent Wauquiez a pris l’air grave et pénétré, dans la soirée du dimanche 7 juillet, peu après la proclamation des résultats des élections législatives. Le député fraîchement élu a parlé trois minutes, derrière un pupitre avec liseré tricolore, sur une estrade. Ce qui a fait l’­effet d’une pose toute mitterrandienne de la terrasse dominant le Puy-en-Velay (Haute-Loire), avec en arrière-plan la cathédrale et la statue géante de Notre-Dame de France. 
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-« La France ne pourra se relever que dans la clarté. Pour nous, il n’y aura ni coalition ni compromission », a déclaré l’ancien maire de la ville (2008-2016) et ex-patron du parti Les Républicains (2017-2019). Le probable président du groupe des députés Les Républicains à l’Assemblée nationale affirme qu’il ne jouera pas les supplétifs, dans un Hémicycle composé de trois blocs majeurs difficilement conciliables. 
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-Retrouvez l’article de notre correspondant à Lyon Richard Schittly ci-dessous. 
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-LIRE AUSSI | 
-Laurent Wauquiez, des ambitions fortes pour un camp faible 
-Temps deLecture 3 min. 
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-16:03 URGENT 
-Les députés Renaissance favorables à une « coalition de projet allant des sociaux-démocrates à la droite de gouvernement » 
-Alors que certains cadres des Républicains (LR) ont tendu la main au camp macroniste hier (dont Bruno Retailleau et Xavier Bertrand), les députés élus sous la bannière Renaissance se disent favorables à une « coalition de projet allant des sociaux-démocrates à la droite de gouvernement », dans un communiqué publié sur X. 
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-Selon les députés du groupe Renaissance, les résultats des élections législatives contraignent les forces politiques à « déterminer des alliances programmatiques ». « Les députés du groupe Renaissance/Ensemble pour la République s’engagent pour que cette alliance existe tant qu’elle n’inclut pas La France insoumise », peut-on lire dans ce communiqué où les députés défendent « une coalition de projet allant des sociaux-démocrates à la droite du gouvernement ». 
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-Des élus du même parti appellent, eux, à une alliance uniquement avec la droite. Plus tôt dans la matinée, Aurore Bergé, la ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, s’était dite partisane d’« une coalition de projets », seulement avec Les Républicains (LR). 
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-15:52 
-Un juge d’instruction saisi après les publications d’une candidate RN des Côtes-d’Armor sur son compte Facebook 
-Une information judiciaire a été ouverte à l’encontre d’une candidate du Rassemblement national aux dernières législatives dans les Côtes-d’Armor pour des publications sur son compte Facebook, a annoncé mercredi le parquet de Saint-Brieuc. 
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-Le procureur de la République de Saint-Brieuc Nicolas Heitz a ouvert une information judiciaire, confiée à un juge d’instruction, des chefs notamment de « provocation publique à la haine » et « injure publique ». 
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-Le 25 juin, une plainte de la Ligue des droits de l’homme (LDH) a été adressée au parquet « dénonçant des publications sur son compte Facebook de la candidate du Rassemblement national », « comme pouvant revêtir des qualifications pénales », selon le communiqué. 
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-Dans la 1re circonscription des Côtes-d’Armor, Françoise Billaud, engagée au Front national depuis 1986, a rendu hommage sur sa page Facebook au maréchal Pétain, mais aussi à l’abbé Perrot, figure locale emblématique de la collaboration. A la fin mai, elle a relayé une image suggérant de soutenir « l’hétérosexualité pendant qu’elle est encore légale ». La candidate RN a été battue au second tour des législatives lors d’une triangulaire dans la 1re circonscription des Côtes-d’Armor, récoltant 26,77 % des voix. 
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-LIRE AUSSI | 
-Au RN, ces investitures qui contredisent la ligne officielle et la « normalisation » du parti 
-Temps deLecture 8 min. 
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-15:34 
-Jean-Luc Mélenchon ne veut pas « entrer en choc frontal » avec l’UE sur les règles européennes d’équilibre budgétaire 
-Le Nouveau Front populaire (NFP) n’aurait « aucun intérêt à entrer en choc frontal » avec Bruxelles sur les règles européennes d’équilibre budgétaire, a affirmé mercredi Jean-Luc Mélenchon, assurant vouloir réduire les déficits excessifs en « augmentant les recettes ». 
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-« Nous sommes assez habiles et intelligents pour comprendre que nous n’avons aucun intérêt à un choc frontal avec des institutions capables du pire, comme l’est la Commission européenne », a déclaré le leader de La France insoumise lors d’une visite au Parlement européen à Bruxelles. 
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-« Il n’y a qu’une manière de régler les problèmes des déficits excessifs (…) c’est d’augmenter les recettes. Il n’y a pas une dépense nouvelle – et j’en prends l’engagement au nom de la coalition du NFP – qui ne soit gagée par une recette supplémentaire », par le biais du rétablissement d’un impôt sur la fortune ou la modification du régime d’aides aux entreprises, a-t-il précisé. 
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-La Commission européenne a ouvert la voie en juin à une procédure disciplinaire contre la France pour avoir dépassé en matière de déficit public la limite fixée à 3 % du produit intérieur brut (PIB) par le pacte de stabilité de l’UE, qui limite aussi la dette à 60 % du PIB. 
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-14:58 POUR APPROFONDIR 
-L’absence de majorité à l’Assemblée nationale risque, selon Standard & Poor’s, de provoquer un immobilisme économique 
-Déjà sous une étroite vigilance des agences de notation avant la dissolution de l’Assemblée nationale, décidée par Emmanuel Macron, le 9 juin, la France vient de recevoir un clair avertissement de deux d’entre elles, maintenant que le résultat des élections est connu. Moody’s et Standard & Poor’s (S&P) ont chacune publié, lundi 8 juillet, une analyse avertissant des risques d’une nouvelle dégradation de la note de crédit du pays. 
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-S&P, qui a abaissé la note française du troisième niveau (AA) au quatrième (AA −) en mai, constate que l’absence de majorité à l’Assemblée nationale risque de provoquer un immobilisme économique : « Nous anticipons que le gouvernement à venir aura du mal à passer des mesures significatives et fera face au risque permanent d’une motion de défiance. » 
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-Retrouvez l’article de notre journaliste Eric Albert ci-dessous. 
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-LIRE AUSSI | 
-Les agences de notation mettent en garde le prochain gouvernement 
-Temps deLecture 1 min. 
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-14:34 SUR LE TERRAIN 
-Jordan Bardella à l’Assemblée nationale, le 10 juillet 2024, à Paris. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » 
-Jordan Bardella avec Thierry Légier à l’Assemblée nationale, le 10 juillet 2024, à Paris. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » 
-14:00 À RETENIR 
-Ce qu’il faut savoir, mercredi 10 juillet à 14 heures 
-Une partie du camp présidentiel et de LR veut former une coalition pour peser plus que la gauche à l’Assemblée. Une option approuvée par de nombreux ténors macronistes (dont Edouard Phiippe, Aurore Bergé et Gérald Darmanin) qui veulent éviter « à tout prix » un gouvernement du NFP. Après avoir été inflexibles sur l’hypothèse d’une coalition jusqu’alors, certains responsables de la droite (Bruno Retailleau, Xavier Bertrand, Olivier Marleix) ont eux aussi plaidé pour la nomination d’un premier ministre issu de leur camp. 
-Mais chez LR comme au sein d’Ensemble, l’idée divise. Au sein du groupe Renaissance, plusieurs ministres et députés venus de la gauche ont d’ores et déjà annoncé qu’ils feraient sécession si cette alliance voyait le jour. Le président du MoDem, François Bayrou, prône, lui, une coalition plus large et estime qu’il revient à Emmanuel Macron de désigner un premier ministre qui « peut rassembler ». A droite, Laurent Wauquiez, qui devrait prendre la présidence du nouveau groupe LR, défend, lui, jusqu’ici, une ligne « sans compromission » avec le macronisme. 
-De son côté, la gauche a de nouveau sommé Emmanuel Macron de « respecter le résultat des élections législatives », en nommant un premier ministre issu du NFP. Les négociations se poursuivent entre les différents partis afin de s’accorder sur le nom de ce dernier. Les « insoumis » et les socialistes tentent chacun de leur côté de faire jouer le rapport de force en leur faveur. 
-A l’Assemblée, la centaine de députés RN a fait sa rentrée et a réélu, sans surprise, Marine Le Pen a la tête du groupe. Après l’échec du parti d’extrême droite à former le premier bloc à l’Assemblée, la députée du Nord-Pas-de-Calais a affirmé que l’accession au pouvoir du RN n’est « que partie remise », tandis que le président du parti, Jordan Bardella, a demandé aux députés RN d’être « parfaitement irréprochables » et a promis un « examen de conscience » du parti. 
-13:30 VOS QUESTIONS 
-Bonjour et merci pour votre live très instructif. 
-Juste une petite question : un maire qui a été élu député doit il 
-impérativement démissionner de son mandat de maire et si oui dans quel délai ? 
-Merci 
-Je ne sais pas 
-Bonjour Je ne sais pas, 
- 
-Un maire ou adjoint au maire qui serait candidat aux législatives doit démissionner de son mandat municipal s’il accède à l’Assemblée nationale, en vertu de la loi contre le cumul des mandats qui date de 2014. 
- 
-Pour ce faire, l’intéressé dispose d’un délai de trente jours à compter de la date du résultat de l’élection législative. A défaut de démission formelle, la fin du mandat précédent est acquise de plein droit au terme de ce délai, selon le code électoral. 
- 
-La même règle vaut pour les présidents et vice-présidents d’un conseil départemental, d’un conseil régional ou d’une communauté de communes à fiscalité propre (une métropole, notamment). 
- 
-En revanche, notez qu’un député peut rester conseiller municipal, départemental ou régional tant qu’il n’exerce pas de fonction exécutive (comme le font les présidents et vice-présidents de collectivités locales, ou les maires et leurs adjoints). Il est toutefois impossible d’exercer plus d’un mandat local en plus de la fonction de député. 
- 
-Il est pareillement impossible d’être à la fois député à l’Assemblée et député européen. 
- 
-Depuis une loi organique de 2009, les députés nommés au gouvernement ne peuvent pas continuer à siéger à l’Assemblée. Ils sont alors remplacés par leur suppléant et retrouvent leur siège si leurs fonctions gouvernementales prennent fin. 
- 
-13:10 
-Le député macroniste Sacha Houlié acte sa rupture avec le camp présidentiel 
-Député macroniste de la première heure, tenant de l’aile gauche et ancien président de la commission des lois, Sacha Houlié affirme qu’il ne compte plus siéger au sein du camp présidentiel à l’Assemblée, dans un article paru dans le magazine Society en kiosque ce mercredi. 
- 
-« J’ai voulu assumer l’étiquette de la majorité jusqu’au bout de l’élection pour qu’on ne me dise pas que je suis un traître. Maintenant, c’est terminé : qu’on ne me demande plus rien. J’ai tout donné, et je ne veux plus donner. Je ne suis plus d’accord avec eux. Alors on se serre la main et on se dit au revoir », y affirme le député de la Vienne, réélu dimanche sous la bannière du camp présidentiel (Ensemble), rencontré par le magazine quelques jours avant le second tour. 
- 
-Il y ajoute au sujet de son avenir dans l’Hémicycle : « Soit je crée un groupe, et j’en suis le président, soit je rejoins un groupe sur [une ligne politique sociale-démocrate], ce qui me va tout aussi bien ». Avant d’affirmer que « le plus proche de [sa ligne] aujourd’hui est Raphaël Glucksmann », sans pour autant vouloir rejoindre Place publique. 
- 
-Dans un article publié ce matin, nos journalistes Mariama Darame et Robin d’Angelo racontent comment le groupe Renaissance est menacé d’implosion et évoquent justement la rupture actée par M. Houlié : 
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-Mardi matin, en réunion de groupe, le député de la Vienne Sacha Houlié a expliqué devant Gabriel Attal avoir été réélu en ayant « fait campagne contre tout ce que le gouvernement a porté » – loi sur l’immigration et réforme de l’assurance-chômage en tête – et que, désormais, il ne « devait plus rien à personne ». En conséquence, il a précisé à ses collègues qu’il « reprenait [s]a liberté ». La veille déjà, M. Houlié avait réuni une vingtaine de députés de l’autoproclamée « aile gauche » de Renaissance avec l’ambition de poser les bases d’un futur groupe « démocrate ». 
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-LIRE AUSSI | 
-Le groupe Renaissance à l’Assemblée nationale au bord de la dislocation 
-Temps deLecture 4 min. 
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-12:41 EN INFOGRAPHIES 📈 
-Les Décodeurs | Découvrez notre simulateur de coalition 
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-12:31 
-Marine Le Pen réélue, sans surprise, présidente du groupe RN 
-Sans surprise, la députée du Pas-de-Calais a été réélue à la tête du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale mercredi. Marine Le Pen présidera un groupe constitué d’au moins 122 élus, contre 88 avant les législatives anticipées. Avec les alliés du RN réunis au sein du nouveau groupe d’Eric Ciotti notamment, l’extrême droite devrait compter aux alentours de 140 parlementaires dans le nouvel Hémicycle. 
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-Marine Le Pen à l’Assemblée nationale, le 10 juillet 2024. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » 
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