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-======  Le Monde – La Seine-Saint-Denis, laboratoire du chèque alimentation durable   ====== 
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-PLANÈTE 
-La Seine-Saint-Denis, laboratoire du chèque alimentation durable 
-Le département le plus pauvre de France métropolitaine expérimente la carte Vital’im et rendra ses conclusions en 2027, dans l’espoir qu’elle soit généralisée dans tout le pays. 
-Par Lucile Coppalle 
-Par Lucile Coppalle 
-Par Lucile Coppalle 
-Aujourd’hui à 05h15, modifié à 08h15 
-Lecture 4 min 
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-Stéphane Troussel, président (PS) du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, lors d’un atelier cuisine avec une diététicienne, à Montreuil, le 16 juillet 2024. SYLVAIN HITAU 
-La Seine-Saint-Denis veut réhabiliter le principe du chèque alimentaire. L’objectif de Stéphane Troussel, le président socialiste du conseil départemental, est de « prouver l’utilité et le bien-fondé d’un tel dispositif à Emmanuel Macron ». Avec Action contre la faim et d’autres associations partenaires, le département le plus pauvre de France métropolitaine lance en ce mois de juillet une expérimentation prévue sur trois ans de transferts monétaires pour lutter contre l’insécurité alimentaire. 
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-Concrètement, 1 350 habitants de Montreuil, de Sevran, de Villetaneuse et de Clichy-sous-Bois recevront chacun 50 euros par personne et par mois sur une carte, pendant six à huit mois. Avec ce moyen de paiement, ils pourront acheter les produits alimentaires de leur choix dans les commerces partenaires – allant de l’épicerie à des restaurants et hypermarchés situés dans le secteur. Et cumuler jusqu’à 25 euros « en bonus » s’ils achètent des produits « durables » ou bio. Cette aide est distribuée en priorité aux habitants des quartiers populaires, aux étudiants, aux personnes âgées et aux femmes enceintes ou jeunes mères. 
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-« Une carte seule ne peut pas nous permettre d’aider les personnes à regagner confiance en elles, à sortir de la solitude ou encore à prendre soin d’elles à travers l’alimentation », tient à souligner Catherine Deger, secrétaire générale du Secours populaire à Montreuil. Mais le dispositif prévoit un accompagnement des détenteurs de la carte, comme cet atelier cuisine organisé mardi 16 juillet, à la résidence pour seniors des Ramenas, à Montreuil. 
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-Lire aussi 
-Insécurité alimentaire : les associations s’activent dans un contexte de précarité grandissante 
-Ce matin-là, le Secours populaire a fait appel à la diététicienne Dorothée Toulemonde pour enseigner des recettes à faire sans cuisson, sans réfrigérateur et sans se ruiner. « On va bien s’amuser ! », assure la spécialiste, avant d’expliquer comment émietter la surface d’un brocoli, pour accompagner un taboulé composé de thon et de légumes bio. 
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-Equipée d’une charlotte et d’un tablier, Hanane (les prénoms des bénéficiaires ont été modifiés) est ravie de participer. La Montreuilloise de 38 ans n’a pas le droit de travailler car elle est sans papiers. Cette mère de deux enfants s’implique dans de nombreuses activités bénévoles, surtout auprès de personnes âgées, comme Lucien, 74 ans, son voisin de table, un comptable à la retraite qui vit à la résidence des Ramenas. « J’ai l’impression de passer du temps avec mon père, qui me manque beaucoup », glisse-t-elle pudiquement. 
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-« Nous gardons notre dignité » 
-Comme Hanane, Lucien préfère sans hésiter le principe de la carte Vital’im à celui « des longues files des distributions de colis alimentaires ». « Je n’étais pas fier, c’est un peu dégradant et humiliant de faire la queue pour ça », se souvient-il. Avec ce dispositif, « nous pouvons choisir nous-mêmes nos produits et nous gardons notre dignité ». Hanane acquiesce. D’après une étude du Crédoc publiée fin 2023, 35 % des personnes en situation de précarité alimentaire ont déjà renoncé à recourir à de l’aide par honte ou par gêne. Le retraité prévoit d’utiliser sa carte dans des magasins bio, « réservés à une élite », où il n’osait jamais entrer à cause des prix trop onéreux pour son porte-monnaie. 
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-« Les difficultés liées au pouvoir d’achat restent la source d’inquiétude majeure des Français », rappelle l’Ipsos dans une enquête publiée en juin. Ainsi, 37 % n’ont pas un accès régulier à une alimentation adéquate et doivent fréquemment sauter des repas ou réduire les portions, alertait aussi, fin 2023, le cabinet de conseil C-Ways dans une enquête sur l’insécurité alimentaire pour la Fondation Nestlé. 
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-Lire aussi 
-Inégalités : l’Etat n’est « pas assez au rendez-vous » en Seine-Saint-Denis 
-L’utilisation d’une carte comme Vital’im est-elle un moyen efficace pour aider ces personnes en difficulté ? « Oui, absolument », répond sans hésiter Vigdis Gosset, coordinatrice sécurité alimentaire en France pour Action contre la faim. Avec Marlène Perignon, ingénieure à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), elle coordonne le projet Passerelle, déjà expérimenté à Montreuil en 2022, et proche de celui de Vital’im. D’un côté, Passerelle mesure l’impact du transfert monétaire sur la sécurité alimentaire et le bien-être des personnes qui en bénéficient. De l’autre, Vital’im vise à faciliter l’accès des personnes précaires à des commerces et à des activités proposant des produits alimentaires de qualité et durables. 
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-Autre principale différence entre ces deux projets portés par Action contre la faim : les cartes proposées par Passerelle permettent de faire tout type d’achat, pas seulement de produits alimentaires, dans la limite de 65 euros par mois. Vigdis Gosset et Marlène Perignon ont néanmoins constaté que les 800 bénéficiaires les avaient principalement utilisées pour se nourrir. « Les indicateurs que nous avons mesurés montrent une amélioration de la sécurité alimentaire et du bien-être des bénéficiaires », a analysé Marlène Perignon. 
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-Parmi les participants au programme, le nombre de Montreuillois en situation de faim modérée ou sévère a notamment diminué de moitié, en seulement quatre mois. « Avant le début du projet, la moitié des personnes interrogées présentaient un score pouvant être interprété comme un signal de risque de dépression ; après le projet, elles n’étaient plus qu’un tiers (38 %) », lit-on aussi dans le bilan de cette précédente expérimentation. 
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-« Répondre aux sentiments d’abandon » 
-Ces données sont d’autant plus importantes que, contrairement à d’autres pays comme les Etats-Unis, « les études manquent à ce sujet en France », regrette Marlène Perignon. Même le nombre de bénéficiaires de l’aide alimentaire ne fait pas consensus, avec des évaluations allant de 2 millions à 8 millions de Français selon les sources. A Montreuil, le taux de satisfaction des bénéficiaires du dispositif Passerelle dépasse 90 %. A la suite du premier test, une version améliorée de ce dispositif sera mise en place de septembre 2024 à mai 2025, et évaluée de nouveau par l’Inrae et Action contre la faim. 
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-L’idée de ce type d’aide est née juste après le mouvement des « gilets jaunes », lors de la convention citoyenne pour le climat. Cet instrument, visant à lutter contre la précarité alimentaire, tout en favorisant une consommation durable, figurait parmi les cent cinquante propositions destinées à « diminuer d’ici à 2030 les émissions de gaz à effet de serre de la France d’au moins 40 % par rapport à 1990 », et ce, « dans un esprit de justice sociale ». 
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-L’avenir incertain du chèque alimentaire, de nouveau repoussé 
-Initialement enthousiaste, le président, Emmanuel Macron, ne reprendra jamais la proposition du chèque alimentaire. En janvier 2024, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a annoncé définitivement son abandon lors d’une interview sur France 3 : « Oublions les politiques de chèques, nous n’en avons pas les moyens aujourd’hui. » Le gouvernement n’a jamais rendu public le rapport interministériel qui lui a été remis sur la mise en œuvre d’un tel dispositif. 
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-Pourtant, le chèque alimentaire ne semble pas avoir dit son dernier mot. L’expérimentation de la Seine-Saint-Denis a été permise notamment grâce à un financement du programme gouvernemental « Mieux manger pour tous ». L’Etat est ainsi le principal financeur de la carte Vital’im, à hauteur de 1,5 million d’euros sur un coût total de 2,3 millions d’euros. A l’issue de ce test à l’échelle locale, le département espère le voir généraliser dans toute la France. 
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-Aide alimentaire : un plan à 60 millions d’euros pour proposer des produits plus sains et durables 
-Stéphane Troussel en est convaincu : « Ce type d’objet d’action publique peut répondre aux sentiments de colère, d’abandon et de relégation qui se sont exprimés, autant dans des territoires périurbains que dans les campagnes, lors des derniers scrutins en France. » Le département présentera ses conclusions en 2027, à la veille de l’élection présidentielle. 
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-Lucile Coppalle 
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