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-====== Le Monde – Après l’euphorie, les craintes d’une bulle autour de l’intelligence artificielle générative ====== 
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-{{https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/07/12/apres-l-euphorie-les-craintes-d-une-bulle-autour-de-l-intelligence-artificielle-generative_6249269_3234.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default|lemonde}} 
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-ÉCONOMIE 
-Après l’euphorie, les craintes d’une bulle autour de l’intelligence artificielle générative 
-Les dépenses du secteur de l’intelligence artificielle générative, notamment en capacité de calcul informatique, dépassent largement ses revenus, alertent certains analystes. 
-Par Alexandre Piquard 
-Par Alexandre Piquard 
-Par Alexandre Piquard 
-Aujourd’hui à 17h00 
-Lecture 3 min 
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-C’est « la question à 600 milliards de dollars », écrit David Cahn, un associé de Sequoia Partners, un fonds d’investissement historique de la Silicon Valley, spécialisé dans la tech. Selon ses calculs, exposés dans un long billet publié le 20 juin, c’est le montant des revenus qui seraient nécessaires pour rentabiliser les investissements actuels dans le secteur. « La bulle de l’IA [intelligence artificielle] atteint un point de bascule », prévient-il, soulignant un décalage entre les dépenses et les recettes prévues. 
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-Lire aussi 
-« La “hype” autour de l’intelligence artificielle risque de créer des déceptions » 
-Un constat également évoqué dans une note de la banque d’affaires Goldman Sachs, publiée le 25 juin et titrée : « IA générative : trop de dépenses pour trop peu de bénéfices ? » L’IA « générative » – cette famille de logiciels capables de créer des textes, des images ou des sons, popularisée depuis le lancement de ChatGPT, fin 2022 – est une « vraie invention », mais elle fait l’objet de « trop d’optimisme et de hype », y déclare notamment le professeur au Massachusetts Institute of Technology Daron Acemoglu. 
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-Ces notes incitant à la prudence rejoignent une petite musique entendue ces derniers mois chez d’autres observateurs. « Attention à l’euphorie de l’IA », a mis en garde l’éditorialiste du Financial Times Rana Foroohar, alors que l’essayiste spécialiste du numérique Cory Doctorow ou le chroniqueur du Guardian John Naughton prédisaient une « bulle ». Plus récemment, un article publié dans The Economist a estimé que l’IA générative pourrait bien être un cas de « surinvestissement dans les infrastructures, nourri par l’excitation suscitée par une nouvelle technologie », la comparant à la « folie du chemin de fer » à la fin du XIXe siècle ou au « boom des télécoms » à la naissance d’Internet, dans les années 2000. Les dépenses liées à l’IA générative sont des signes que les géants du secteur surestimeraient la « volonté des gens de payer pour des chatbots ou des outils dernier cri », écrivait le magazine économique britannique. 
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-Investissements colossaux 
-Point de départ de ces craintes, les montants investis dans les infrastructures, principalement les centres de données capables de fournir la capacité de calcul informatique nécessaire pour entraîner, puis faire fonctionner les modèles d’IA générative : 200 milliards de dollars (186 milliards d’euros) en 2024, pour les quatre géants Amazon, Microsoft, Google et Meta (Facebook, Instagram), soit 45 % de plus qu’en 2023 et 180 % par rapport à 2019, selon le cabinet d’analystes Bernstein Research. Alimentées par le prix élevé des processeurs spécifiques à l’IA du leader Nvidia, ces dépenses vont continuer, car de nouvelles générations de ces puces spécialisées vont arriver, note Sequoia Capital. Le secteur prévoit des investissements d’environ 1 000 milliards de dollars sur les prochaines années. 
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-Derrière l’IA, la déferlante des data centers 
-« Quel problème à 1 000 milliards de dollars l’IA va-t-elle résoudre ? », demande Jim Covello, responsable de la Global Equity Research chez Goldman Sachs. Selon lui, l’IA générative sert pour l’instant surtout à « rendre des processus existants – comme l’écriture de code informatique – plus efficaces » – souvent avec un surcoût et aussi avec un taux « d’erreurs » –, mais « aucune application réellement transformante, et rentable, n’a été trouvée ». 
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-Chaque jour de nouvelles grilles de mots croisés, Sudoku et mots trouvés. 
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-Or, face à ces investissements colossaux, les revenus restent relativement faibles. OpenAI – le créateur de ChatGPT, dans lequel Microsoft a investi 13 milliards de dollars – aurait un rythme de 3,4 milliards de chiffre d’affaires annuel, selon The Information. Anthropic – dans laquelle Amazon et Google ont investi 6 milliards de dollars – ambitionnerait d’atteindre 850 millions en 2024, selon le même média. Perplexity AI générerait 20 millions de dollars par an environ, selon le média américain TechCrunch. Même en ajoutant des montants estimés autour de 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires par géant comme Google, Microsoft ou Amazon, il reste un « trou » substantiel, alerte M. Cahn, de Sequoia. 
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-Google, Microsoft et Meta justifient leurs gros investissements dans l’IA 
-« Les succès viendront-ils suffisamment vite pour justifier les investissements d’aujourd’hui ? C’est une question stratégique de risque » et un « pari », reconnaissait récemment, dans Les Echos, Yann LeCun. Le patron de l’IA chez Meta soulignait au passage les limites actuelles des modèles de traitement du langage et leur modèle économique incertain, d’autant qu’existent des alternatives open source dont les licences sont gratuites. De plus, les recherches qui permettraient aux futures IA de commencer à « planifier ou raisonner » prendront au minimum cinq ans, notait-il. Enfin, souligne la note de Goldman Sachs, les importants besoins en électricité liés au calcul informatique pour l’IA vont supposer des investissements supplémentaires dans les réseaux électriques. 
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-Des géants rentables et diversifiés 
-Bien sûr, tout le monde ne peint pas un tableau aussi sombre. Il y a une « possibilité très réelle que l’équation de coût de l’IA change », estime le spécialiste du marché du logiciel chez Goldman Sachs, Kash Rangan, croyant à des baisses de prix et à l’émergence de nouveaux cas d’usage. « Les gens ne pensaient pas avoir besoin des smartphones, d’Uber ou d’Airbnb avant qu’ils existent », abonde son collègue Eric Sheridan. Et contrairement aux start-up de la bulle des débuts d’Internet, les acteurs de l’IA sont aujourd’hui souvent des géants rentables et diversifiés, avec des « réseaux de distribution et des bases d’utilisateurs massives », note M. Rangan. 
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-« A chaque révolution technologique, il y a des excès : au début des années 2000, on valorisait une prise Internet ADSL à plusieurs milliers d’euros, ce n’était pas raisonnable. Mais, au final, il y a quand même eu de gros gagnants », estime l’associé du fonds français Daphni Pierre-Eric Leibovici, qui a investi dans des start-up d’IA comme Mistral, H ou Pasqal. 
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-« Les frénésies spéculatives font partie de la technologie », concède M. Cahn, de Sequoia, mais il ne faut pas croire à l’« illusion » répandue de la Silicon Valley au reste du monde, selon laquelle « [ils vont] tous [s’]enrichir rapidement parce qu’une superintelligence va émerger demain ». « En réalité, la route sera longue, avec des hauts et des bas », met-il en garde 
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