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-====== Dans le contexte des élections, la marche des fiertés à Aurillac prend une coloration politique ======
-Malgré une météo pluvieuse, le cortège a apporté vie et couleurs dans les rues de la cité géraldienne : musique, drapeaux arc-en-ciel LGBTQ +, ballons multicolores et pancartes avec messages de tolérance et de paix, au son d’Hoshi : « Il n’y a pas d’amour censure, il n’y a que de l’amour sincère ». © william duran
-Les personnes ayant participé, ce samedi 22 juin, à Aurillac, à la marche de lutte contre l’homophobie appréhendent de voir les droits de la communauté éradiqués si l’extrême droite arrive au pouvoir.
-« Notre grosse crainte c’est que le Rassemblement National arrive au pouvoir, après les prochaines élections législatives, et que tous nos acquis sociaux soient rayés de la carte ». Anaëlle a 16 ans, elle est élève au lycée Emile-Duclaux.  Drapeau des LGBTQ + (Lesbian gay, bi, trans et queer) noué sur ses épaules, elle a participé, comme une centaine de personnes au défilé, ce samedi 22 juin, dans les rues du centre-ville d’Aurillac, pour la deuxième édition de la marche des fiertés.
-« Je ne demande pas la lune »
-Malgré une météo pluvieuse, le cortège a apporté vie et couleurs dans les rues de la cité géraldienne : musique, drapeaux arc-en-ciel LGBTQ +, ballons multicolores et pancartes avec messages de tolérance et de paix, au son d’Hoshi : « Il n’y a pas d’amour censure, il n’y a que de l’amour sincère ».
-Une première marche des fiertés samedi 24 juin à Aurillac
-À la veille du premier tour d’élections législatives où le Rassemblement national apparaît favori sur le plan national, la question politique était au cœur de la marche militante : « Je suis là pour lutter contre l’extrême-droite qui monte en Europe, pour montrer que nous existons, que nous avons nos droits. Nous nous sommes battus pour les avoir et nous voulons les garder », continue Annaëlle.Son amie, Coco, 21 ans, queer, renchérit : « Je travaille dans un métier manuel, et j’ai mis longtemps à m’intéresser à la politique. Je n’ai pas pu voter aux Européennes car je m’y suis prise trop tard pour avoir ma carte électorale. Mais, au vu des résultats et après la dissolution de l’Assemblée nationale, j’ai eu une prise de conscience. J’ai donc fait les démarches pour voter aux législatives ».
-Pour elle, qui a mis du temps à s’accepter, il est important de faire valoir ses droits. « Je n’ai pas l’impression de demander la lune, mais il faut se battre quand même ». Elle projette d’ailleurs une transition médicale pour changer de genre.Zoé, 15 ans, collégienne à Aurillac, est inquiète que le RN soit proche du pouvoir. « Des personnes de mon entourage votent pour le RN. Mais beaucoup de gens ne voient pas sa vraie face cachée. Cela risque de retirer des droits pour tout le monde, pas seulement pour les LGBTQ +. Mon message aujourd’hui c’est aussi de lutter contre les préjugés. »
-Claire Plisson
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