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-====== Le Monde – Gilles Le Gendre, ancien chef de file des députés macronistes : « La dissolution est une décision insensée »   ====== 
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-{{https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/06/18/gilles-le-gendre-la-dissolution-est-une-decision-insensee_6241054_823448.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default|lemonde}} 
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-POLITIQUE 
-Gilles Le Gendre, ancien chef de file des députés macronistes : « La dissolution est une décision insensée » 
-L’ex-député Renaissance de Paris reproche à Emmanuel Macron d’avoir pris un « risque inutile et dangereux » en dissolvant l’Assemblée nationale, le 9 juin, après la défaite du camp présidentiel aux élections européennes. 
-Propos recueillis par Mariama Darame 
-Propos recueillis par Mariama Darame 
-Propos recueillis par Mariama Darame 
-Aujourd’hui à 11h00, modifié à 14h50 
-Lecture 4 min 
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-Gilles Le Gendre, alors président du groupe La République en marche (devenu Renaissance) à l’Assemblée nationale, au Palais-Bourbon, à Paris, le 3 mars 2020. LUDOVIC MARIN / AFP 
-Gilles Le Gendre, figure macroniste et député de Paris depuis sept ans, se retrouve en rupture de ban. Renaissance, le parti présidentiel, a refusé de l’investir dans la 2e circonscription de Paris, lui préférant un proche de la ministre de la culture, Rachida Dati. Même s’il ne bénéficie pas de l’étiquette de son mouvement, il a décidé de se présenter aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet, entrant de facto en dissidence. 
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-A ses yeux, le président de la République a pris un « risque inutile et dangereux » en dissolvant l’Assemblée nationale, le 9 juin, après la défaite du camp présidentiel aux élections européennes. L’ancien chef de file des députés macronistes craint que sa famille politique ne devienne « la minorité de l’effacement ». Il appelle son camp à donner des consignes de vote au soir du premier tour pour empêcher le Rassemblement national (RN) « de prendre le contrôle de nos institutions ». 
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-Neuf jours après l’annonce de la dissolution, quelle interprétation faites-vous du choix d’Emmanuel Macron de convoquer des législatives anticipées ? 
-C’est une décision insensée, en ceci qu’elle n’a pas de sens. Je ne trouve personne ni dans les rangs de notre majorité ni parmi les dirigeants de mon parti et encore moins parmi les électeurs, à la rencontre desquels je suis retourné depuis trois jours, qui la comprenne ou l’approuve. Maintenant qu’elle est prise, cela ne sert à rien d’épiloguer sur ce qu’on aurait dû faire ou non. Il y a le feu. Nous n’avons pas le droit de négliger le moindre moyen d’apaiser les flammes. Cette situation nouvelle nous oblige à aller de l’avant et à limiter les dégâts. 
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-Législatives 2024 : la stratégie confuse du camp Macron dans l’attribution de ses investitures 
-Comment percevez-vous la recomposition politique qui découle de cette dissolution, notamment entre le camp présidentiel, le Nouveau Front populaire et le RN ? 
-Il s’agit davantage d’une décomposition que d’une recomposition. La situation est si instable, le paysage politique si désolé que tout pronostic définitif serait hasardeux. Et si tout peut arriver, le pire n’est pas certain. Une fois qu’on a dit ça, ma conviction est que le président de la République a pris le risque, inutile et dangereux, que la crise politique larvée qui abîme notre pays depuis des années devienne une crise avérée. Dans ce cas, il faut redouter que nous ne soyons plus capables d’en maîtriser les conséquences, que les fractures du pays s’enveniment et que l’action publique soit paralysée, et cela, au moment où les Français, par leur vote, exigent qu’elle recouvre son efficacité. C’est bien ça l’enjeu de ce scrutin. 
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-Et c’est pour conjurer ce scénario que je me bats et que toutes les forces républicaines doivent se battre. Nos consignes de vote le soir du premier tour ne devront viser qu’un objectif, notamment en cas de triangulaires : empêcher le RN, quelle que soit l’ampleur de son résultat, de prendre le contrôle de nos institutions. 
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-En ce sens, la stratégie du camp présidentiel qui consiste à mettre dos à dos l’alliance de gauche et l’extrême droite est-elle la bonne ? 
-Je ne veux pas rentrer dans cette rhétorique. Avant tout, nous devons démontrer, nous, le corps centriste et central, que nous sommes capables de desserrer l’étau dans lequel nous enferme cette dissolution, avec d’un côté une droite dominée par l’extrême droite et une gauche dominée par l’extrême gauche. Nous étions depuis 2017 la majorité du dépassement. Le 7 juillet, nous pourrions devenir la minorité de l’effacement. Cette hypothèse n’est pas certaine, mais nous devons malheureusement l’envisager. 
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-Estimez-vous que le macronisme est voué à disparaître ? 
-Le sort du pays, du moins à court terme, et celui du macronisme sont étroitement liés. Si le scénario redouté se réalise, le danger est que le macronisme succombe en tant que force de transformation du pays. 
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-En cas de défaite, une cohabitation, même difficile, avec le RN, est-elle envisageable ? 
-Le président de la République est le garant des institutions, et sa responsabilité durant les trois dernières années de son mandat consistera à explorer toutes les voies permettant d’éviter une catastrophe. Cela supposera un diagnostic sans indulgence des causes qui auront permis le succès éventuel du RN, le 7 juillet. Des institutions à bout de souffle. Des services publics jugés, à tort et à raison, inefficaces… Reconnaissons-le, le plus grand échec, que nous payons au prix fort, est de ne pas avoir réformé l’Etat et d’avoir laissé prospérer une pratique du pouvoir trop verticale. Au fil des décennies, et plus encore de ces dernières années, cette manière de gouverner est de plus en plus violemment rejetée par les Français. 
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-Emmanuel Macron a déclaré lors de sa conférence de presse, le 12 juin, qu’il faudra « gouverner différemment » à l’issue de ces élections. Mais le camp présidentiel peut-il encore susciter des ralliements et bâtir des coalitions au vu de sa faiblesse électorale ? 
-La seule chance pour le chef de l’Etat de reprendre la main, après une victoire éventuelle de l’extrême droite, consisterait à réaliser une union des forces qui refusent de laisser le pays aux extrémistes de droite et de gauche. Mais il n’y réussira qu’au prix d’un changement radical de son logiciel personnel. Il devra revenir à la formule gaullienne du président arbitre qui prend de la hauteur par rapport au quotidien et se concentre sur l’essentiel. Surtout, il devra démontrer sa capacité, qui a fait jusqu’ici défaut, à bâtir des compromis avec les partis politiques, les syndicats et les forces vives de la nation… Mais cette promesse de gouverner différemment, maintes fois répétées, est insuffisamment documentée pour que les Français la jugent sincère. Elle risque donc de n’avoir aucun effet aux législatives. 
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-Après sept ans de mandat, le parti Renaissance a décidé de ne pas vous réinvestir dans la 2e circonscription de Paris. A quoi est due cette décision ? 
-Je l’ai appris vendredi soir sur mon smartphone et, depuis, je n’ai pas eu plus d’explication. Aucun message ni coup de téléphone m’informant de ce choix. Le candidat qui a l’investiture étant un adjoint de Rachida Dati à la mairie du 7e arrondissement [Jean Laussucq], la signature semble évidente et confirme que Mme Dati a rejoint la majorité présidentielle [en janvier] non pas pour la renforcer, mais pour ses propres intérêts, dans la perspective des municipales de 2026, à Paris. 
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-Pour ma part, je soutiens Emmanuel Macron depuis mai 2016, j’ai été élu deux fois député, j’ai été président du groupe majoritaire (2018-2020) à l’Assemblée. Et, en tant que député sortant, je suis le seul de la majorité présidentielle à pouvoir remporter la victoire dans cette circonscription, à la fois de droite et de gauche, donc très macronienne. 
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-Vous n’imaginez pas le nombre de messages de soutien que je reçois, y compris de figures historiques du macronisme. Richard Ferrand [ancien président de l’Assemblée nationale], Philippe Grangeon [ex-conseiller spécial d’Emmanuel Macron], Agnès Buzyn [ancienne ministre de la santé], Florence Parly [ancienne ministre des armées], par exemple, m’ont promis de venir tracter avec moi pour cette campagne, malgré la décision du parti de ne pas me réinvestir. Désormais, je suis plus libre que jamais. 
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-Mariama Darame 
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