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-====== Le Monde – Législatives 2024 : « Les amis d’Eric Ciotti » alliés avec le RN, un ensemble hétéroclite où les LR sont minoritaires   ====== 
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-{{https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/06/17/legislatives-2024-les-amis-d-eric-ciotti-allies-avec-le-rn-un-ensemble-heteroclite-ou-les-lr-sont-minoritaires_6240825_823448.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default|lemonde}} 
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-POLITIQUE 
-Législatives 2024 : « Les amis d’Eric Ciotti » alliés avec le RN, un ensemble hétéroclite où les LR sont minoritaires 
-Le président des Républicains, allié au Rassemblement national et banni par son camp, a investi 62 candidats, dont moins de la moitié était adhérents LR. La liste mêle d’anciens zemmouristes, des proches de Marion Maréchal, des chroniqueurs de CNews, un porte-parole de Donald Trump en France et une ex-députée macroniste. 
-Par Alexandre Pedro et Clément Guillou 
-Par Alexandre Pedro et Clément Guillou 
-Par Alexandre Pedro et Clément Guillou 
-Aujourd’hui à 05h10, modifié à 08h23 
-Lecture 4 min 
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-Eric Ciotti, président des Républicains (à droite), et Guilhem Carayon, président des Jeunes Républicains (au centre), au siège du parti, à Paris, le 11 juin 2024. SARAH MEYSSONNIER / REUTERS 
-Avec 62 candidats investis, Eric Ciotti a fini par trouver de quoi habiller sa liste d’« union nationale » pour les élections législatives. Non sans mal. « Il était à poil car on refusait de lui donner les documents internes », confie un collaborateur démissionnaire après l’annonce d’un accord entre le président des Républicains (LR) et l’extrême droite. Signe de la précipitation et du désordre dans les investitures d’« A droite, les amis d’Eric Ciotti » – comme les candidats se sont déclarés en préfecture –, aucune liste n’a été communiquée ni par le député de Nice, ni par le Rassemblement national (RN) dans la soirée suivant le dépôt des candidatures. 
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-Et loin d’avoir amené avec lui une part de LR, Eric Ciotti a plutôt dû solliciter de l’aide ailleurs pour trouver des candidats, dont moins de la moitié étaient adhérents de LR. Particulièrement baroque, la liste reconstituée par Le Monde mêle d’anciens zemmouristes, des proches de Marion Maréchal, de vieux routiers de l’UMP, des chroniqueurs de CNews, des collaborateurs parlementaires, un porte-parole de Donald Trump en France… et une ex-députée macroniste. 
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-Exclu de son parti vendredi, mais toujours chef de LR pour la justice, le député des Alpes-Maritimes devait amener une dizaine de députés sortants. La corbeille de mariage est légère avec M. Ciotti lui-même et sa voisine maralpine, Christelle d’Intorni. Cette dernière n’a pas été difficile à convaincre : selon une source à LR, elle avait commencé des discussions avec le RN local avant même l’annonce de la dissolution. 
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-Des différences idéologiques mineures 
-Au milieu de cette nouvelle guerre des droites, on s’amuse des difficultés du sergent recruteur Ciotti « qui s’est déjà ridiculisé auprès de ses nouveaux amis, Jordan Bardella et Marine Le Pen », persifle Daniel Fasquelle, trésorier de LR « canal historique ». Quand, lundi 10 juin, le Niçois met sa jeune équipe dans la confidence de son choix historique, il leur propose aussi « la circonscription de notre choix », relate un des participants. Tous déclinent, sauf son chargé de mission Gaëtan Inard, qui se projette en Haute-Garonne. 
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-Lire aussi 
-Législatives 2024 : à droite, derrière le vaudeville, la gravité du choix d’Eric Ciotti 
-Le président des Jeunes Républicains, Guilhem Carayon, sera, lui, candidat dans le département voisin du Tarn, celui de son père Bernard, un ancien du groupuscule violent d’extrême droite Groupe union défense (GUD). En une semaine, le fils Carayon s’est converti au « ciottisme » et a abandonné son champion, Laurent Wauquiez, devenu, selon lui, un « chapeau à plumes » comme les autres. Mais le voir défendre l’union des droites sur tous les plateaux télés ne surprend personne. Il s’entend très bien avec Pierre-Romain Thionnet et Stanislas Rigault, ses homologues du RN et de Reconquête !, avec qui les différences idéologiques sont mineures. En mars 2023, les trois avaient posé ensemble à la une du mensuel partisan de « l’union des droites », L’Incorrect, sous ce titre : « Les jeunes coupent le cordon ». 
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-Ils sont cinq du premier bureau politique du Tarnais, en 2021, à tenir le ciseau avec lui aujourd’hui. Candidat en Haute-Savoie, Quentin Taieb est l’un d’eux. « Je fréquente des militants du RN et je suis d’accord avec eux sur 90 % des sujets. Quand je militais à l’UNI [syndicat étudiant de droite], on était nombreux à défendre cette union », explique cet ancien soutien de Xavier Bertrand lors de la primaire en 2021. 
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-Nombreux parachutages 
-Mais trouver une soixantaine de candidats en moins d’une semaine demande un peu de souplesse géographique. De très nombreux candidats des « amis d’Eric Ciotti » ont été parachutés depuis Paris, où ils mènent une carrière dans le privé. Proche d’atterrir dans les Pyrénées-Atlantiques, Théo Michel a finalement trouvé son bonheur en Seine-et-Marne, une terre électorale plus proche pour ce jeune conseiller municipal du 17e arrondissement parisien. Un chef d’entreprise atterrit en Saône-et-Loire, un avocat dans le Rhône, le fondateur d’une banque en ligne dans l’Hérault, un chroniqueur de télévision à Belfort, un cadre de L’Oréal dans la Manche… 
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-Accord avec le RN : la faute du président de LR, Eric Ciotti 
-Pour trouver des candidats, Eric Ciotti a ouvert son carnet d’adresses personnel à la page UMP (Union pour une majorité présidentielle). Il a sorti de sa retraite politique Michel Hunault, député entre 1993 et 2012 pour défendre son rassemblement des droites en Loire-Atlantique. A 76 ans, Jacques Myard, compagnon de route de M. Ciotti et de Thierry Mariani au sein de la Droite populaire, dans les années 2010, est investi dans les Yvelines pour briguer un sixième mandat (1993-2017). Arnaud Dassier, fils de l’homme de télévision très à droite Jean-Claude Dassier, est également candidat après avoir mené les campagnes numériques de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, puis soutenu Eric Zemmour. 
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-Parmi les 62 candidats figurent d’ailleurs de nombreux anciens soutiens du polémiste maurassien. Ainsi, des proches de Marion Maréchal, parmi lesquels l’entrepreneur lyonnais Gérault Verny, investisseur au sein du média d’extrême droite Frontières (ex-Livre noir). Ou l’ancien sénateur apparenté Reconquête ! Sébastien Meurant. 
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-Des intervenants de CNews 
-Les véritables prises à la droite sont rares et attribuées à Franck Allisio, chef de file marseillais du RN, plutôt qu’à Eric Ciotti. La plus significative, dans l’optique des futures élections locales, s’appelle Olivier Rioult, candidat à Marseille et jusqu’alors secrétaire général du groupe majoritaire de Martine Vassal (divers droite) à la Métropole Aix-Marseille-Provence. 
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-Plusieurs intervenants réguliers de la chaîne CNews, sur l’antenne de laquelle le rapprochement Ciotti-RN est vivement encouragé, ont également été investis. C’est le cas de l’éditorialiste climatosceptique Guillaume Bigot, dont le nom avait déjà été envisagé au RN sur la liste des européennes ; de l’entrepreneur libéral Sébastien Laye ; de l’avocat pénaliste Philippe Fontana, pourfendeur du droit d’asile ; ou de l’ancien magistrat Charles Prats, spécialisé dans les estimations fantaisistes de la fraude sociale en France. 
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-Législatives 2024 : comment les médias de Vincent Bolloré orchestrent l’alliance du RN et de la droite 
-D’autres candidats « ciottistes » rejoignent le RN après une carrière politique déjà riche en changements de maison. Gilles Bourdouleix avait déjà annoncé son rapprochement avec l’extrême droite après avoir connu tous les partis possibles à droite. Typhanie Degois, élue députée macroniste en 2017, s’était rattachée au Parti radical avant de soutenir Marine Le Pen en 2022. La médiatique cuisinière Babette de Rozières soutint successivement Anne Hidalgo, Valérie Pécresse et Emmanuel Macron avant de rallier Jordan Bardella. Pour Adrien Mexis, candidat dans la Marne, c’est au contraire un retour à la maison puisqu’il fut directeur de cabinet de Stéphane Ravier, alors au Front national, après avoir milité pour Jean-François Copé. Cette ouverture d’esprit lui sera nécessaire, lui qui travaille depuis seize ans à la Commission européenne, que le RN désigne comme une source majeure des maux des Français. 
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-Il manquait au casting un nom fleurant l’extrême droite la plus radicale, et les « amis d’Eric Ciotti » l’ont trouvé : en Meurthe-et-Moselle est investi un certain Louis-Joseph Pecher, plus connu à l’autre bout de la France sous le nom de Louis-Joseph Gannat. Fils de Pascal Gannat, ancien responsable du Front national dans l’Ouest et intime de Jean-Marie Le Pen, ce courtier en assurances a emprunté pour l’occasion le nom de son épouse et associée. Il est le frère de Jean-Eudes Gannat, principale figure de la mouvance national-catholique en France, avec qui il fit de la politique et manifesta contre le mariage pour tous avant de laisser de côté le militantisme… jusqu’à l’appel du pouvoir. 
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