Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

--- elsenews:spot-2024:05:nombre-fonctionnaire-chine [26/12/2025/H00:21:31]
216.73.216.167 supprimée
+++ — (Version actuelle)
@@ Ligne 1: / Ligne 1: @@
-~~NOTOC~~
-@DATE@
-----
-====== [Le Monde – « Dans les provinces chinoises, les fonctionnaires sont à la diète car les caisses sont vides »]( ======
-[Le Monde – « Dans les provinces chinoises, les fonctionnaires sont à la
-diète car les caisses sont vides »](https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/01/18/dans-les-provinces-chinoises-les-fonctionnaires-sont-a-la-diete-car-les-caisses-sont-vides_6109882_3232.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default )
-<hidden Article Complet (utilisateurs connectés)>
-<ifauth @user>
-Vous pouvez partager un article en cliquant sur l’icône de partage en bas à droite de celui-ci.
-La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite.
-Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente.
-Pour toute demande d’autorisation, contactez syndication@lemonde.fr.
-En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ».
-https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/01/18/dans-les-provinces-chinoises-les-fonctionnaires-sont-a-la-diete-car-les-caisses-sont-vides_6109882_3232.html
-DÉBATS
-« Dans les provinces chinoises, les fonctionnaires sont à la diète car les caisses sont vides »
-CHRONIQUE
-Frédéric Lemaître
-Pékin, correspondant
-En dehors de de Shanghaï, toutes les provinces chinoises présentaient, en novembre 2021, un budget en déficit. Des difficultés budgétaires qui obligent villes et provinces à diminuer les salaires de leurs agents, explique Frédéric Lemaître dans sa chronique.
-Le 18 janvier 2022 à 06h00
-Lecture 3 min
-Article réservé aux abonnés
-Offrir
-Chronique. Dans ce pays où le « peuple » a la chance d’être au pouvoir, mais pas celle d’avoir des représentants syndicaux dignes de ce nom, c’est semble-t-il d’un simple message posté en décembre sur les réseaux sociaux que tout est parti. Une fonctionnaire de la ville de Hangzhou, dans l’est du pays, se plaignait ouvertement en ces termes : « Ecoutez ça. Mon salaire annuel est amputé d’environ 25 %. Ça fait 50 000 yuans en moins [6 900 euros]. Comment est-ce que je peux m’en sortir ? »
-Même s’il a rapidement été censuré, le post a provoqué de multiples réactions. Certains Chinois en ont d’abord déduit que cette femme gagnait la coquette somme de 200 000 yuans par an, soit plus que de nombreux salariés du privé. Mais surtout, les langues se sont déliées. Hangzhou, qui a le privilège d’abriter le siège social du le numéro un du commerce en ligne Alibaba, n’est pas un cas unique. Un policier du Zhejiang aurait vu lui aussi son salaire amputé de 25 %. Dans cette province, dans le Guangdong et dans le Jiangsu, diverses primes auraient sauté. A chaque fois, on évoque des baisses de revenus de 25 % à 30 %. Dans le Shandong, c’est le treizième mois qui est passé à la trappe. Interrogée par un journal provincial, la municipalité de Suzhou, la « Venise chinoise », a reconnu procéder à un « ajustement » du salaire des fonctionnaires. Dans le Jiangxi, la ville de Dexing aurait ordonné aux enseignants de rembourser les primes perçues, soit 50 % de leur salaire.
-millions de personnes
-Le traitement des fonctionnaires chinois est d’une grande opacité. « Les départements chargés du personnel au sein du gouvernement sont, à l’image des départements chargés de l’organisation au sein du Parti [communiste], parmi les départements les plus mystérieux », notait Alfred Wu, un universitaire de Singapour, dans son ouvrage Governing Civil Service Pay in China, (Nias Press, non traduit), paru en 2014, mais qui continue de faire référence. On ignore jusqu’au nombre de fonctionnaires. On sait juste qu’ils étaient 7,1 millions (sans les enseignants) à la fin de 2015. Un chiffre qui ne tient pas compte des contractuels : environ 50 millions de personnes. Si une partie du traitement des fonctionnaires est fixe et définie par Pékin, une partie – qui peut être aussi importante – est variable. Primes, logement ou voiture de fonction, accès à des hôpitaux ou des écoles spécifiques… Tout existe.
-Les collectivités disposaient d’une seule vache à lait : la vente de terrains aux promoteurs immobiliers. La faillite du leader du secteur, Evergrande a sifflé la fin de la partie
-En principe, cette part variable est liée à la performance des fonctionnaires – y compris bien sûr en rapport avec leur loyauté au Parti communiste – mais, selon M. Wu, la situation financière de leur employeur joue un rôle bien plus important. Mieux vaut être fonctionnaire de la riche Shanghaï que de la pauvre Shenyang. En l’absence de taxe foncière – véritable Arlésienne de la politique chinoise – les collectivités disposaient jusqu’ici d’une seule vache à lait : la vente de terrains aux promoteurs immobiliers. Le système a fonctionné pendant vingt ans, mais la faillite du leader du secteur, Evergrande, en 2021, a sifflé la fin de la partie. Ou du moins un arrêt de jeu. De plus, la politique zéro Covid oblige les collectivités à acheter des dizaines de millions de tests au cas où un cluster local verrait le jour. Autant de dépenses en plus. Or, dans le même temps, le premier ministre, Li Keqiang, ne cesse d’insister sur la nécessité de baisser les taxes et les impôts des PME. Autant de recettes fiscales en moins. Bref, les caisses sont vides. En dehors de la municipalité autonome de Shanghaï, toutes les provinces présentaient, fin novembre 2021, un budget en déficit. Et 18 des 31 provinces, municipalités et régions présentent des déficits supérieurs à leurs revenus annuels. La palme revenant au Tibet, avec un déficit sept fois supérieur.
-Lire aussi
-La Chine se prépare à une croissance plus faible
-Malgré tout, la fonction publique continue d’attirer. Fin novembre, 2,1 millions de jeunes Chinois ont passé le concours d’entrée. Un record… qui a engendré nombre de déceptions puisqu’un seul sur 68 y sera finalement admis. Mais, au moment où le privé semble fragilisé, et où les jeunes sont de moins en moins attirés par le secteur technologique aux horaires inhumains, l’attrait du « bol de riz en fer », c’est-à-dire de l’emploi à vie, semble intact.
-Frédéric Lemaître (Pékin, correspondant)
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE
-« Empêcher les hausses de salaire ne fera qu’accroître l’inégalité de la charge inflationniste »
-Le 22 janvier 2022 à 05h05
-Hôpital, justice, police, éducation : « Tout le monde a intérêt à ce que les choses bougent, mais personne ne propose une méthode convaincante pour y parvenir »
-Le 18 janvier 2022 à 02h48
-L’efficacité économique de la lutte contre la corruption en Chine
-Le 14 janvier 2022 à 18h30
-La Chine accélère sa politique de retours forcés de ses ressortissants réfugiés à l’étranger
-Le 18 janvier 2022 à 06h57
-Demain, la ville africaine : revivez les conférences organisées par « Le Monde Afrique »
-Le 17 janvier 2022 à 18h30
-« Ni son organisation ni ses finances ne permettent à EDF de relever tous les défis qui lui sont posés »
-Le 17 janvier 2022 à 01h19
-CONTRIBUTIONS
-Bienvenue dans l’espace des contributions
-Pour améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.
-Voir les contributions
-</ifauth>
-</hidden>

× iphelper toolbox

you see this when javscript or css is not working correct

Untested

ElseNews

Différences

Input

ElseNews

Outils pour utilisateurs

Outils du site

Différences

Input

Outils de la page