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| - | ====== Le Monde – A Hénin-Beaumont, | ||
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| - | POLITIQUE | ||
| - | A Hénin-Beaumont, | ||
| - | Le président du Rassemblement national était en meeting, vendredi, dans la ville du Pas-de-Calais, | ||
| - | Par Clément Guillou (envoyé spécial à Hénin-Beaumont, | ||
| - | Par Clément Guillou (envoyé spécial à Hénin-Beaumont, | ||
| - | Par Clément Guillou (envoyé spécial à Hénin-Beaumont, | ||
| - | Article réservé aux abonnés | ||
| - | Marine Le Pen et Jordan Bardella, lors du meeting de campagne de ce dernier à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), | ||
| - | Marine Le Pen et Jordan Bardella, lors du meeting de campagne de ce dernier à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), | ||
| - | Jordan Bardella est venu à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), | ||
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| - | Mais la campagne de Jordan Bardella ne pouvait pas faire l’impasse sur ce qu’il appelle « l’un des bastions de la résistance française ». Il a eu des mots pleins de miel pour le maire, qui, de son côté, l’a accueilli ainsi : « Nous allons arriver au pouvoir, et ce sera sur une ligne sociale et populaire, de rassemblement de gens de droite et de gauche, car c’est la ligne que défend Marine Le Pen. » Bon. | ||
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| - | L’ambiance est meilleure dans les deux salles de l’espace François-Mitterrand d’Hénin-Beaumont – la première, d’une capacité de 2 500 personnes, n’a pas suffi à accueillir les sympathisants. Les pâquerettes de la zone pavillonnaire en face, à l’ombre du majestueux terril 92, trépassent sous les voitures immatriculées 59 (Nord) et 62 (Pas-de-Calais). | ||
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| - | Le débat de la veille entre Jordan Bardella et Gabriel Attal n’a pas démoralisé les troupes, loin de là. Ici, on a retenu l’attitude « moqueuse » du premier ministre et son sourire « narquois ». « C’est ce qui me dérange chez lui, comme chez Macron qui se prend pour un Dieu. Son attitude montre qu’ils ont peur, qu’ils savent qu’ils vont prendre une rouste », juge Stéphanie, infirmière de 49 ans. En 2017, la personnalité du président de la République l’avait convaincue de voter Marine Le Pen pour la première fois. | ||
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| - | D’autres ont moins remarqué le sourire de Gabriel Attal que les difficultés de leur champion, comme Enzo, un jeune Lillois qui a regardé le débat entre militants : « On l’a trouvé un peu mou, il n’arrivait pas à en placer une. » Même le député (RN) du Pas-de-Calais Thierry Frappé convient qu’il y eut « des hauts et des bas et qu’[il] attendait plus », mais il a trouvé Jordan Bardella supérieur sur le nucléaire et l’immigration. La ligne officielle est toutefois pleine d’autosatisfaction, | ||
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| - | Gabriel Attal dans la ligne de mire | ||
| - | Tout en feignant la plus grande tranquillité, | ||
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| - | Le candidat lui succède et s’est débarrassé de la retenue qui l’entravait la veille : « J’ai fait face hier soir, essayant de défendre la vérité – ça n’a pas été simple – au premier menteur de France, Gabriel Attal ! » « Restez élégant », avait-il dit, la veille, au premier ministre qui l’accusait de mentir. Le débriefing du débat ne s’arrête pas là : « Contrairement à [la candidate Renaissance] Valérie Hayer qui ne sait plus où elle habite, Gabriel Attal est, lui, très agité, au point de ne pas pouvoir se contenir et de couper la parole toutes les treize secondes – j’ai compté. C’est assez conforme à la manière dont les macronistes considèrent la démocratie et le débat d’idées. » | ||
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| - | Et en terre lepéniste, comment se portent la démocratie et le débat d’idées ? En centre-ville d’Hénin-Beaumont, | ||
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| - | « On a fait une vingtaine de villes en France, détaille la militante féministe et conseillère de Paris, Alice Coffin. Partout, on a pu avoir des salles sans problème. Mais à Fréjus [Var], Moissac [Tarn-et-Garonne] et Hénin [trois villes dirigées par l’extrême droite] bizarrement, | ||
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| - | Toute-puissance de l’extrême droite dans la région | ||
| - | Marine Tondelier a été moins surprise. La secrétaire nationale des Ecologistes est la dernière opposante à Steeve Briois à Hénin-Beaumont. Le maire (RN) a été réélu par trois votants sur quatre – mais avec 50 % d’abstention – en 2020 et mène une guerre quotidienne à son adversaire politique. « Le dernier corps social qui résiste, ici, c’est la paroisse », raconte Marine Tondelier. Le curé, Michel Delannoy, plaide pour un rapprochement avec ses « frères musulmans » et a passé sa vie au service de Dieu et des réfugiés. Le voilà dans la maison paroissiale d’une commune qui, en 2016, adoptait symboliquement une motion « Ma commune sans migrants ». | ||
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| - | Le rassemblement du jour portant sur l’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), il fut considéré plus sage de ne pas solliciter le prêt de la salle paroissiale. Les militants trinquent donc sous un barnum, sur le trottoir. L’orage n’est pas venu. Pas grand monde n’est venu, d’ailleurs : quelques dizaines de militants, malgré la présence de têtes d’affiche de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale – outre Marine Tondelier, on croise la députée « insoumise » de Seine-Saint-Denis Raquel Garrido et le socialiste Pierre Jouvet, troisième de la liste de Raphaël Glucksmann pour les européennes. | ||
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| - | Face à la toute-puissance de l’extrême droite dans la région, les contre-meetings sont devenus denrée rare. « Ça ne se fait plus, et c’est pour ça que je suis venue aujourd’hui, | ||
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| - | Clément Guillou (envoyé spécial à Hénin-Beaumont, | ||
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