Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.
| Les deux révisions précédentes Révision précédente | |||
|
elsenews:spot-2024:05:entrainement-militaire [25/12/2025/H20:18:01] 216.73.216.167 supprimée |
— (Version actuelle) | ||
|---|---|---|---|
| Ligne 1: | Ligne 1: | ||
| - | ~~NOTOC~~ | ||
| - | @DATE@ | ||
| - | |||
| - | ====== On a suivi une séance de recrutement de futurs militaires ====== | ||
| - | |||
| - | ---- | ||
| - | « Pour les vomis, c'est entre les buissons »... On a suivi une séance de recrutement de futurs militaires | ||
| - | D’une voix forte et ferme, le sergent Titouan prévient : « Pour les vomis, ça se passera entre les buissons ou derrière les voitures, mais pas devant la porte ». Le militaire sait d’expérience que l’épreuve d’endurance cardiorespiratoire de Luc Léger, pratiquée à 8 heures du matin – c’est-à-dire à la fraîche et juste après le petit-déjeuner –, laisse généralement des traces chez les candidats à l’armée. | ||
| - | Ils sont une quarantaine ce mardi matin à participer aux épreuves physiques à la caserne Nansouty de Bordeaux, le centre de recrutement interarmées pour le Sud Ouest. Le test de Luc Léger, qui consiste à courir entre deux lignes espacées de 20 mètres le plus longtemps possible, en respectant un rythme de course qui s’accélère toutes les minutes, n’a eu raison cette fois-ci des entrailles de personne. Mais plusieurs des futures recrues, toutes autour de la vingtaine, ont manqué tourner de l’œil de peu. Toutes ont terminé sur les genoux. | ||
| - | « Pas là pour les envoyer au casse-pipe » | ||
| - | Mattéo a bien géré l’épreuve, | ||
| - | Après le Luc Léger, place aux tractions pour les hommes, la poulie pour les femmes. L’objectif est d’évaluer les muscles du haut du corps. Les épreuves sportives se terminent par une série de squats. « Rien n’est rédhibitoire dans ces épreuves », nous glisse un évaluateur, | ||
| - | « Rien n'est rédhibitoire dans les épreuves sportives » indique un recruteur. - Mickaël Bosredon | ||
| - | « Les tests physiques permettent d’évaluer les capacités des candidats évidemment, | ||
| - | « Est-ce que je lui donne une arme ? » | ||
| - | L’évaluation des candidats à la caserne Nansouty se déroule sur deux jours, répartie en quatre demi-journées. « Ici, on évalue, on ne sélectionne pas », insiste le lieutenant-colonel Gérald, chef du département évaluation et information. Même s’il y a tout de même des recalés : ceux qui ne passent pas l’étape de la visite médicale – environ 5 % par an – et ceux au profil psychologique trop fragile – un à deux par mois. « La question que je me pose quand on me soumet un candidat au profil dépressif, c’est : est-ce que je lui donne une arme ? » pointe l’officier. | ||
| - | Après l’étape de la visite médicale et les tests de condition physique, vient le test de personnalité, | ||
| - | « Révéler les aptitudes du candidat » | ||
| - | « Ici, notre but est de révéler les aptitudes du candidat et de les informer », résume le lieutenant-colonel. Qui souligne qu’ils « arrivent souvent avec des idées arrêtées sur l’armée : ils voudraient généralement être commandos ou parachutistes, | ||
| - | « On essaie d’avoir des éléments sur la façon dont ils vont se comporter dans la vie en collectivité, | ||
| - | Le centre de recrutement de Nansouty voit passer chaque année quelque 4.000 candidats, participant au recrutement de 16.000 personnes par l’armée de terre chaque année. | ||
| - | <a href=" | ||
you see this when javscript or css is not working correct