Utilisateur non connecté
elsenews:spot-2024-04a:ukraine-telegram [ElseNews]

Outils pour utilisateurs

Outils du site


elsenews:spot-2024-04a:ukraine-telegram

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentes Révision précédente
elsenews:spot-2024-04a:ukraine-telegram [25/12/2025/H20:03:32]
216.73.216.167 supprimée
— (Version actuelle)
Ligne 1: Ligne 1:
-~~NOTOC~~ 
-@DATE@ 
  
- 
- 
----- 
-====== En Ukraine, la désinformation en ligne inquiète les autorités 
-L’application Telegram, devenue irremplaçable pour s’informer sur la guerre, est aussi utilisée par la Russie pour nourrir les inquiétudes et les divisions de la société ukrainienne. ====== 
- 
- 
-[Le Monde – En Ukraine, la désinformation en ligne inquiète les autorités](https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/18/en-ukraine-la-desinformation-en-ligne-inquiete-les-autorites_6228553_3210.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
- 
-<hidden Article Complet (utilisateurs connectés)> 
-<ifauth @user> 
- 
- 
- 
-https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/18/en-ukraine-la-desinformation-en-ligne-inquiete-les-autorites_6228553_3210.html 
- 
-INTERNATIONAL 
-En Ukraine, la désinformation en ligne inquiète les autorités 
-L’application Telegram, devenue irremplaçable pour s’informer sur la guerre, est aussi utilisée par la Russie pour nourrir les inquiétudes et les divisions de la société ukrainienne. 
-Par Thomas d’Istria (Kiev, correspondant) 
-Par Thomas d’Istria (Kiev, correspondant) 
-Par Thomas d’Istria (Kiev, correspondant) 
-Le 18 avril 2024 à 17h00, modifié le 19 avril 2024 à 02h28 
-Lecture 3 min Read in English 
-Article réservé aux abonnés 
-Offrir 
- 
-« Défendre l’indépendance, la victoire approche ! », est-il écrit sur une affiche dans le centre-ville d’Odessa (Ukraine), le 17 mars 2024. RAFAEL YAGHOBZADEH POUR « LE MONDE » 
-Rapide, efficace et peu demandeuse en connexion Internet, l’application Telegram s’est imposée, en un peu plus de deux ans, comme la première source d’information des Ukrainiens. La plate-forme répond parfaitement à la demande d’immédiateté d’un pays en guerre. Elle est un patchwork composé de milliers de canaux d’informations permettant de s’informer de la situation militaire dans le pays tout en suivant les trajectoires des drones et des missiles russes lors d’attaques aériennes. 
- 
-Mais alors que Kiev tente depuis plusieurs années de se débarrasser des relais d’influence russes dans son pays, Telegram est aussi l’un des derniers ponts numériques entre l’Ukraine et la Russie. Les deux pays s’y livrent une féroce guerre informationnelle. 
- 
-A mesure que la situation s’aggrave pour l’armée ukrainienne, la liberté totale dont disposent les utilisateurs du réseau pousse certains officiels à tirer le signal d’alarme. Fin mars, un projet de loi visant à mieux réglementer Telegram a même été présenté devant le Parlement. 
- 
-« Ce qu’il se passe sur Telegram est une grande source de danger pour la sécurité nationale », assure, mercredi 17 avril, Mykyta Potouraev, député au sein du parti présidentiel Serviteur du peuple et signataire du projet de loi. L’élu, également chef de la commission parlementaire pour la politique humanitaire et d’information, milite pour que de nouvelles règles permettent à Kiev de demander des comptes à Telegram afin de contrôler les canaux accusés de faire le jeu de Moscou. Ce que la plate-forme aux 900 millions d’abonnés s’est toujours refusé à faire. 
- 
-Anonymat total 
-« Le principal danger est qu’il s’agit d’un réseau qui n’est pratiquement pas modéré », soutient Mykyta Potouraev, par ailleurs convaincu que l’application fondée et dirigée par un citoyen russe (naturalisé français en 2021), Pavel Durov, est contrôlée par le service de renseignement intérieur russe (FSB). Pavel Durov, exilé à Dubaï depuis 2017, dément tout lien avec la Russie, arguant de la neutralité totale de l’application. 
- 
-La plate-forme s’est malgré tout imposée comme l’application favorite des Ukrainiens. La part de ceux l’utilisant comme source d’information est passée de 21 % en 2021 à 72 % en novembre 2023, selon une enquête de l’organisation de soutien aux médias Usaid-Internews. Si bien que tous les officiels du pays disposent de leurs propres canaux. Mais si Telegram reste très populaire auprès des autorités, elle est aussi critiquée pour son mode de fonctionnement qui permet un anonymat total à des créateurs de contenu. De quoi créer un écosystème où sources fiables et de propagande côtoient des contenus illicites. 
- 
-Surtout, si certaines sources officielles de propagande s’identifient comme telle, l’application regorge de canaux jouant sur leur anonymat pour diffuser des contenus déstabilisateurs. « Evidemment, ces chaînes ne disent pas qu’elles sont du FSB, déclare, agacé, le député Potouraev. « Il s’agit d’une opération de désinformation où certaines chaînes gérées par des Russes peuvent se présenter comme pro-ukrainiennes. » 
- 
-« Jouer sur nos propres difficultés » 
-A la tête de l’organisation CAT-UA (pour Communication Analysis Team-Ukraine), chargée depuis le début de l’invasion de surveiller les tendances sur les réseaux sociaux afin de « lutter contre les manipulations », Artem Zakhartchenko, 41 ans, observe une évolution dans les techniques utilisées par la Russie pour cibler la population de son pays. Si, au début, « ils essayaient de nous convaincre en mettant en avant leur propre récit stratégique », aujourd’hui, « ils ont compris qu’ils devaient jouer sur nos propres difficultés », affirme cet enseignant dans une université, dans le but « d’affaiblir la société ukrainienne et d’aggraver nos divisions ». 
- 
-Lire aussi (en 2022) 
-En Ukraine, les fantassins de la guerre de l’information portent le message du gouvernement 
-Des centaines de chaînes d’information sur Telegram se concentrent ainsi sur les sujets les plus sensibles pour les Ukrainiens : la mobilisation militaire à la peine, la situation précaire sur le front, le manque de soutien des alliés alors que le pays souffre d’une pénurie de munitions, les affaires de corruption… Autant d’enjeux cruciaux pour une population lassée des discours officiels ukrainiens, souvent considérés comme trop éloignés de la réalité. 
- 
-Ces tentatives de déstabilisation prennent différentes formes. Certaines chaînes, qui se présentent comme pro-Kiev, vont même jusqu’à écrire en langue ukrainienne pour renforcer cette impression. D’autres encore affichent une neutralité de façade. Toutes ont en commun de diffuser massivement des contenus tirés de la propagande russe. Le réseau social TikTok est également très utilisé. 
- 
-Lire aussi (en 2022): 
-Guerre en Ukraine : TikTok expose et recommande de fausses informations sur la guerre en Ukraine à ses utilisateurs 
-Anait Khoperiya, du Centre de lutte contre la désinformation, une organisation étatique, assure ne pas voir de narratif précis dans les campagnes des canaux Telegram. « Leurs méthodes consistent à utiliser une histoire vraie et à intensifier la diffusion d’un seul cas », explique-t-elle, prenant l’exemple de la ville d’Odessa, dans laquelle de nombreuses violences de recruteurs de l’armée à l’encontre de civils ont été filmées. « Les Russes vont démultiplier l’effet de ces vidéos en les diffusant autant que possible et en accompagnant certaines d’entre elles de faux débats », assure cette Ukrainienne. 
- 
-Lire l’enquête : 
-Révélations sur « Doppelgänger », la campagne de désinformation russe dénoncée par la France 
-Ces manœuvres passent aussi par la création de montages photo diffusés dans les médias russes et repris sur les chaînes Telegram. Les équipes du Centre de lutte contre la désinformation publient régulièrement des démentis sur leur site Web : « Faux sur l’achat par Volodymyr Zelensky d’un manoir au roi d’Angleterre » ; « Faux sur la mobilisation de 1 000 étudiants de l’université nationale Taras-Chevtchenko [de Kiev] » ; « Faux sur l’autorisation accordée aux gardes-frontières d’ouvrir le feu sur les “fugitifs” du pays ». 
- 
-Artem Zakhartchenko, de CAT-UA, reconnaît que la Russie ne se trouve pas forcément derrière le traitement de certains sujets sensibles pour le pays, mais qu’il peut être dû à l’opposition politique, des activistes, blogueurs et simples citoyens ukrainiens. La différence, « c’est que les agents russes vont le faire en jouant sur les sentiments, l’indignation, et en les amplifiant », assure-t-il. « Il est important d’avoir des discussions internes. Mais les Russes utilisent nos procédures démocratiques pour alimenter nos divisions. » 
- 
-Lire aussi 
-La France met au jour un vaste réseau de sites de désinformation russes 
-Thomas d’Istria (Kiev, correspondant) 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-Ce que l’on sait, à ce stade, de la riposte militaire d’Israël sur le territoire de l’Iran 
- 
-Le 19 avril 2024 à 10h38 
-Guerre en Ukraine : « La confiscation des avoirs publics russes constituerait une avance sur les réparations » 
- 
-Le 16 avril 2024 à 18h06 
-Vidéo. Ukraine : une triple frappe russe sur une grande ville du Nord a fait au moins 17 morts 
- 
-Le 17 avril 2024 à 16h02 
-Au Vatican, les influents apôtres de la paix 
- 
-Le 19 avril 2024 à 04h30 
-Le long combat des Ukrainiennes victimes de violences sexuelles, des « survivantes » dans un pays où le viol est tabou 
- 
-Le 19 avril 2024 à 06h00 
-Contre la menace russe, six pays nouent un « pacte » pour protéger les infrastructures de la mer du Nord 
- 
-Le 16 avril 2024 à 17h25 
-CONTRIBUTIONS 
-Bienvenue dans l’espace des contributions 
-Pour améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation. 
-Voir les contributions 
-</ifauth> 
-</hidden> 
× iphelper toolbox

you see this when javscript or css is not working correct

Untested
IP Address:
First usable:
Subnet:
Last usable:
CIDR:
Amount of usable:
Network address:
Reverse address:
Broadcast address: