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-====== [Le Monde – Elections européennes : « Jordan Bardella est devenu le roi de l’esquive »]( ====== 
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-[Le Monde – Elections européennes : « Jordan Bardella est devenu le roi de l’esquive »](https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/30/elections-europeennes-2024-jordan-bardella-est-devenu-le-roi-de-l-esquive_6230717_3232.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
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-DÉBATS 
-Elections européennes : « Jordan Bardella est devenu le roi de l’esquive » 
-CHRONIQUE 
- 
-Françoise Fressoz 
-Editorialiste au « Monde » 
-Au regard du poids politique auquel prétend le Rassemblement national, les dérobades de sa tête de liste sur son projet européen sonnent comme un aveu de faiblesse, analyse dans sa chronique Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde ». 
-Aujourd’hui à 06h00, modifié à 10h37 
-Lecture 4 min 
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-Achaque campagne électorale son champion de l’évitement. Lors de la présidentielle de 2022, il avait été beaucoup reproché au candidat Macron de se cacher derrière la guerre en Ukraine pour ne pas entrer dans l’arène électorale, en dire le moins possible sur ses projets et sa vision parce que cela risquait de déséquilibrer son « en même temps » et de lui faire perdre des électeurs sur ses deux flancs. Sur le moment, sa stratégie s’était révélée payante : le président sortant s’était fait réélire en profitant au maximum de l’effet surplomb que lui offrait sa fonction. Les deux années qui ont suivi ont cependant montré à quel point une campagne bâclée peut se payer cher en matière de perte d’élan et de montée des contestations. 
- 
-Cette fois, l’homme qui pratique l’évitement s’appelle Jordan Bardella. Le président du Rassemblement national (RN), qui porte la liste de son parti aux élections européennes du 9 juin, ne cherche nullement à crédibiliser son projet, qui consiste à être à la fois dedans et contre, prôner « l’Europe des nations » mais vouloir faire de Frontex une agence de lutte contre l’immigration clandestine, se défendre d’une quelconque soumission à la Russie de Vladimir Poutine mais refuser de voter au Parlement européen la moindre aide à l’Ukraine. 
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-Depuis son entrée en campagne, le 3 mars à Marseille, la tête de liste du parti d’extrême droite se comporte comme si en dire le moins possible sur la question européenne était la meilleure façon d’éviter les problèmes. 
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-Lire le reportage 
-Elections européennes : Jordan Bardella poursuit sa campagne sans prendre de risques 
-Par trois fois, Jordan Bardella a refusé de débattre avec ses adversaires. Jeudi 25 avril, il a quitté une conférence de presse qu’il avait convoquée pour faire pièce à celle d’Emmanuel Macron sans se prêter au jeu des questions-réponses avec les journalistes, au prétexte que le président de la République n’avait pas daigné le faire. Quelques jours plus tard, il a invoqué un souci de santé pour effacer la mauvaise impression laissée par la séquence. 
- 
-Devenu le roi de l’esquive, Jordan Bardella pratique aussi l’art de la défausse. On ne sait toujours pas ce qu’il compte faire avec son encombrant allié allemand au Parlement européen, l’AfD, dont la tête de liste se trouve dans le collimateur de la justice pour ses liens avec la Chine et la Russie. Pour qui prétend vouloir gouverner le pays un jour, il n’y a là rien de très rassurant ; pour qui prétend respecter le peuple, il n’y a rien non plus de très engageant. 
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-Référendum anti-Macron 
-On pourrait mettre l’évitement que pratique Jordan Bardella sur le compte de sa jeunesse. A 28 ans, on ne peut pas tout maîtriser et c’est normal : du « non à l’euro » au « oui mais », la doctrine européenne du RN a tellement fluctué ces dernières années qu’il y a de quoi y perdre son latin. Mais on pourrait tout aussi bien invoquer l’hubris, ce sentiment de toute-puissance qui saisit un jour ou l’autre l’homme politique et le conduit au surplomb. Primo-candidat à l’âge de 23 ans, chef de parti à 25 ans, star sur le réseau social TikTok avec plus d’un million de followers, l’homme pressé du RN a quelques raisons d’avoir la grosse tête, mais ce n’est pas cela non plus. 
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-Jordan Bardella développe le moins possible la thématique européenne parce que sa dynamique n’est pas là. Elle se trouve sur le terrain national. Le candidat du RN a « nationalisé » au maximum sa campagne, en a fait un référendum anti-Macron. Il appelle à une dissolution au lendemain du scrutin, conçu pour être l’ultime tremplin avant la grande bascule de 2027. Et, jusqu’à présent, le pari marche au-delà de ses espérances. Sa liste caracole en tête des sondages d’intentions de vote. Elle atteint 32 % dans la dernière enquête Ipsos pour Le Monde et se situe 15 points devant celle de la majorité présidentielle. 
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-Lire aussi 
-Elections européennes : Bardella reste largement en tête, Glucksmann se rapproche du camp Macron 
-Les experts électoraux dressent le même constat : à partir d’un socle élevé, le RN se renforce dans ses bastions populaires et s’élargit en direction des cadres et des retraités. Sa dynamique se nourrit de l’insatisfaction autour du pouvoir d’achat, du mauvais fonctionnement du système de santé, du sentiment d’insécurité et du rejet de l’immigration. 
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-« Le pays est submergé par les peurs, les haines, les ressentiments qui se sont exprimés dans une violente série de faits divers et un débat apocalyptique totalement dominé par les obsessions identitaires de l’extrême droite », déplore l’ancien premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, sur son blog Nouvelle Société, en pointant les dangers d’une « démocratie en silos » qui se développe à la faveur des réseaux sociaux et de la polarisation de plus en plus manifeste du système médiatique. 
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-Manque d’influence 
-Tant que la dynamique nationale lui profite, Jordan Bardella n’a aucune raison de changer de posture. Elle lui permet d’incarner le vote utile et de supplanter ceux qui, à droite de l’échiquier politique, cherchent à représenter l’alternance : les listes conduites par François-Xavier Bellamy (Les Républicains) et par Marion Maréchal (Reconquête !) sont pour le moment marginalisées, ce qui rend aléatoire la capacité de ces deux partis à peser dans le débat présidentiel de 2027. 
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-Plus le RN monte sur la scène nationale, plus son refus de développer son projet européen apparaît comme un aveu de faiblesse. Il le renvoie à son manque d’influence sur la scène européenne et au peu de perspectives qui s’offrent à lui au cours des cinq années à venir. 
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-Dans une récente note, l’Institut Montaigne souligne que, même en cas de poussée des partis nationaux populistes le 9 juin, les divisions entre eux sont telles, notamment sur l’Ukraine ou sur l’Alliance atlantique, que la création d’une coalition semble improbable. 
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-Lire aussi 
-Elections européennes 2024 : « Les sondeurs ont beau affirmer que l’écart entre les listes Bardella et Hayer se rattrape difficilement, Macron y croit dur comme fer » 
-Par ailleurs, les deux seuls courants nationalistes qui pèsent et gouvernent en Europe – celui de Giorgia Meloni en Italie et celui de Viktor Orban en Hongrie – forment un parti concurrent au Parlement européen, limitant de facto les possibilités d’influence et de relais auxquels prétendent les responsables du RN. Si, pour ce parti, changer la vie passe par changer l’Europe, il y a comme une incohérence, pour ne pas dire une imposture. 
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-Françoise Fressoz (Editorialiste au « Monde ») 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
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