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-====== [Le Monde – Google, Microsoft et Meta justifient leurs gros investissements dans l’IA]( ====== 
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-[Le Monde – Google, Microsoft et Meta justifient leurs gros investissements dans l’IA](https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/26/google-microsoft-et-meta-justifient-leurs-gros-investissements-dans-l-ia_6230130_3234.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
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-https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/26/google-microsoft-et-meta-justifient-leurs-gros-investissements-dans-l-ia_6230130_3234.html 
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-ÉCONOMIE 
-Google, Microsoft et Meta justifient leurs gros investissements dans l’IA 
-Les analystes financiers attendaient des signes montrant que l’intelligence artificielle permet aux géants du numérique de générer des revenus 
-Par Alexandre Piquard 
-Par Alexandre Piquard 
-Par Alexandre Piquard 
-Le 26 avril 2024 à 16h00 
-Lecture 3 min 
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-L’intelligence artificielle (IA) est-elle un axe de développement économique majeur ? Les énormes investissements consentis dans l’IA vont-ils générer des revenus à la hauteur ? Lors de la publication de leurs résultats trimestriels, jeudi 25 avril pour Microsoft et Google, la veille pour Meta, les géants du numérique ont cherché à rassurer les analystes financiers sur ces questions. 
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-Les interrogations se concentrent sur les dépenses liées à la construction de l’infrastructure informatique nécessaire pour entraîner et faire fonctionner les modèles d’IA capables de créer des textes ou des images. Le montant total des investissements de Microsoft a ainsi atteint 14 milliards de dollars (13 milliards d’euros) de janvier à mars, soit près de 50 % de plus qu’un an plus tôt. En comparaison, son chiffre d’affaires atteint 62 milliards (+ 17 %) et son résultat net 21,9 milliards (+ 20 %). De plus, le groupe a investi 13 milliards dans OpenAI, le créateur du robot conversationnel ChatGPT. 
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-Google a lui investi 12 milliards de dollars sur le trimestre, pour un chiffre d’affaires de 80,5 milliards (+ 15 %) et 25,5 milliards de résultat net (+ 46 %). Meta a, lui, annoncé des dépenses d’informatique de 35 à 40 milliards en 2024, et prévu une hausse en 2025, comme Microsoft. 
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-« Une nouvelle ère de la transformation via l’IA » 
-Lire aussi 
-Satya Nadella a propulsé Microsoft dans une nouvelle dimension 
-Nous entrons dans « une nouvelle ère de la transformation via l’IA, qui va générer des hausses d’activité dans tous les secteurs », a justifié le directeur général de Microsoft, Satya Nadella. L’IA serait ainsi responsable de 7 points dans les 31 % de hausse des revenus de sa branche cloud de services et hébergement en ligne pour les professionnels (qui rapporte 28 milliards de dollars). Soixante-cinq pour cent des grandes entreprises de l’indice Fortune 500 auraient utilisé l’un des modèles d’IA d’OpenAI, dont Microsoft est le seul distributeur tiers. Microsoft a assuré avoir des « centaines de clients » faisant des requêtes vers des modèles d’IA (d’OpenAI ou d’autres fournisseurs), dont Accenture, EY, Schneider Electric ou TomTom, pour son système de « divertissement en voiture ». 
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-Lire aussi 
-« La “hype” autour de l’intelligence artificielle risque de créer des déceptions » 
-Soixante pour cent des entreprises du classement Fortune 500 utiliseraient Copilot, l’assistant conversationnel de Microsoft permettant de créer des textes ou des images dans sa suite de bureautique Office 365 (Word, Excel, Teams…). BP, Moody’s, Novo Nordisk ou Nvidia auraient abonné plus de 10 000 employés (à 30 dollars par mois). Et, selon Microsoft, 30 000 organisations ont utilisé Copilot Studio, qui propose de personnaliser Copilot, notamment en l’entraînant sur des données de l’entreprise. Parmi les versions sectorielles lancées par Microsoft, Dax Copilot, consacré à la santé, serait utilisé par deux cents sociétés du secteur. L’outil d’aide à l’écriture de code informatique Copilot revendique, lui, 1,8 million de développeurs abonnés (à partir de 10 dollars par mois), en hausse de 35 % sur un trimestre. 
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-Lire aussi : 
-IA : avec Gemini, Google entend rivaliser avec les meilleurs modèles d’OpenAI 
-« Nous avons des moyens bien identifiés de rentabiliser l’intelligence artificielle, via nos services publicitaires, notre filiale cloud et les abonnements », a aussi plaidé Sundar Pichai, le directeur général d’Alphabet, la maison mère de Google. Côté cloud (9,6 milliards de dollars de revenus, + 28 %), un million de développeurs utilise « des outils d’IA générative », comme les modèles de Google Gemini ou ceux de concurrents. Outre Bayer, Mercedes Benz ou Walmart, Discover Financial aurait équipé 10 000 agents de son service client de robots conversationnels et WPP utilise Gemini sur sa plate-forme de campagne publicitaire, pour créer des visuels notamment. L’assistant conversationnel Gemini est aussi proposé dans la suite bureautique WorkSpace (Gmail, Docs…) pour 19 dollars par mois et utilisée par Uber notamment. 
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-La rentabilisation viendra dans un second temps 
-Google a aussi assuré que l’IA améliorait ses services existants. Sur YouTube, des outils permettent aux créateurs de créer des fonds visuels sur leurs vidéos ou des sous-titres. Dans les services publicitaires, comme Performance Max ou Demand Gen, l’IA permet aux annonceurs de créer des visuels ou de tester de nombreuses variantes de textes, en en mesurant l’efficacité. Des possibilités utilisées pour le dernier film Hunger Games. 
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-Lire aussi 
-Google au défi d’intégrer l’intelligence artificielle dans son moteur de recherche 
-Google n’a pas donné de date pour le lancement très attendu d’un assistant conversationnel sur son moteur de recherche, mais a assuré que ses tests montraient « une hausse de l’usage », grâce à la réponse à « de nouvelles requêtes, plus complexes ». Pour rassurer, M. Pichai a assuré que le coût en calcul informatique d’une requête sur ce moteur avec IA avait baissé « de 80 % » depuis le début des tests. 
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-Lire aussi 
-Intelligence artificielle : face à ChatGPT ou aux outils de Google, Meta veut devenir « leader des assistants IA » 
-Enfin, Mark Zuckerberg a lui assumé ses ambitions de devenir « leader des assistants AI » en déployant Meta AI sur ses réseaux Facebook, Instagram et WhatsApp. Mais en affirmant que la rentabilisation par un modèle économique viendrait dans un second temps, une fois l’usage établi. 
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-Alexandre Piquard 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-La France va stocker du carbone dans son sous-sol 
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-Le 26 avril 2024 à 15h35 
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