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-====== [Le Monde – Des entretiens d’embauche menés sans humain : le monde du recrutement se questionne sur les usages de l’IA](  ====== 
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-[Le Monde – Des entretiens d’embauche menés sans humain : le monde du recrutement se questionne sur les usages de l’IA](https://www.lemonde.fr/emploi/article/2024/04/10/des-entretiens-d-embauche-menes-sans-humain-le-monde-du-recrutement-se-questionne-sur-les-usages-de-l-ia_6226973_1698637.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
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-https://www.lemonde.fr/emploi/article/2024/04/10/des-entretiens-d-embauche-menes-sans-humain-le-monde-du-recrutement-se-questionne-sur-les-usages-de-l-ia_6226973_1698637.html 
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-EMPLOI 
-Des entretiens d’embauche menés sans humain : le monde du recrutement se questionne sur les usages de l’IA 
-En ouvrant plus encore les perspectives de robotisation des processus d’embauche, les outils comme ChatGPT imposent de nouveaux enjeux d’éthique. 
-Par Marjorie Cessac 
-Par Marjorie Cessac 
-Par Marjorie Cessac 
-Aujourd’hui à 07h00 
-Lecture 4 min 
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-Très classiquement, elle a répondu à une petite annonce, en janvier. Puis, très classiquement encore, elle a reçu un mail préformaté lui indiquant qu’elle avait été retenue pour un entretien d’embauche. Dans ce même message, l’entreprise en question, la SNCF, lui avait indiqué que ce dernier se passerait en ligne sur une interface. Qu’en d’autres termes, personne ne serait derrière l’écran. 
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-Le jour J, Anne Vulliez s’est malgré tout fait surprendre par la méthode, à savoir cliquer sur un lien, faire un bref test, puis répondre à l’oral à trois questions écrites, en une minute chacune, chrono sous les yeux, en actionnant sa webcam. « J’ai à peine eu le temps de dire bonjour, merci, que c’était déjà fini », raconte cette responsable en communication. Quelques semaines plus tard, la candidate reçoit un nouveau courriel lui signifiant, cette fois, qu’elle n’a pas été retenue. « Du début à la fin, il n’y a eu aucune interaction humaine », s’étonne-t-elle encore, pourtant ouverte aux nouvelles technologies. « Nombre d’entreprises veulent montrer qu’elles sont innovantes. Mais à l’heure où elles doivent remettre de l’humain dans leur stratégie, elles utilisent souvent l’intelligence artificielle [IA] à mauvais escient. » 
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-Rédaction d’offres d’emploi, filtrage des CV, tests en ligne… L’IA générative, popularisée fin 2022 par ChatGPT, et qui consiste à créer du texte à partir d’instructions précises, est un outil supplémentaire qui s’invite désormais à tous les stades du recrutement. Dans la rédaction d’offres d’emploi, comme reconnaissent le faire L’Oréal ou le cabinet de conseil Ernst & Young (EY), mais aussi lors des entretiens. Mais cette robotisation n’a pas attendu l’IA générative. 
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-Lire aussi l’enquête : 
-De ChatGPT à Midjourney, les intelligences artificielles génératives s’installent dans les entreprises 
-« Certaines entreprises ont d’ores et déjà recours à des chatbots [robots conversationnels] qui posent des questions, enregistrent des réponses et prétendent savoir “décoder” les expressions du visage du candidat sous forme de “cartographie de ses émotions”, censée renseigner sur sa personnalité », confirme Gilles Gateau, le directeur général de l’Association pour l’emploi des cadres. 
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-Transparence 
-Menées au nom d’économies, ces pratiques sont aussi justifiées par leurs promoteurs par le fait qu’elles ne véhiculeraient pas plus de stéréotypes qu’un recruteur classique. Plusieurs affaires ont cependant révélé que ces algorithmes pouvaient être porteurs de biais. En 2018, Amazon a dû renoncer à l’utilisation d’un outil de tri automatique des candidatures. Ce dernier discriminait les femmes qui postulaient à des métiers techniques ou de développeuse Web. 
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-Lire aussi 
-Entre l’intelligence artificielle et l’environnement, les conditions de travail s’invitent au programme des DRH 
-Adopté en décembre 2023, le règlement européen sur l’IA classe d’ailleurs le recrutement comme un secteur à haut risque, obligeant les entreprises à faire montre de transparence sur leurs méthodes. « Ces outils vont se diffuser de plus en plus. La question est donc de veiller à ce que l’IA générative ne nous fasse pas reculer sur le chemin de la lutte contre les discriminations, ce qui pourrait être le cas si on les maîtrise mal », poursuit M. Gateau, en pointant, comme l’a fait en 2020 dans un rapport la Défenseure des droits, le risque de dérives dans le recours aux algorithmes : « Il est normalement interdit de trier des CV sur l’âge, mais on sait bien que si on le fait sur la durée de l’expérience professionnelle on arrive au même résultat. » 
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-LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ 
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-Au-delà de ces risques, cette automatisation permet-elle de trouver les meilleurs profils, comme le laissent entendre ses défenseurs ? Le risque de cette présélection par des algorithmes est celui d’une « hypernormalisation », ou de ne « recruter que des personnes qui ont le même profil », met en garde Benoît Serre, vice-président de l’Association nationale des DRH. Il y voit même une démarche paradoxale, à l’heure où les entreprises sont en quête de compétences comportementales, ou « soft skills ». 
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-Lire aussi 
-L’IA s’installe dans le quotidien des salariés 
-En menant des entretiens sans humain, « les employeurs risquent de se priver de la possibilité d’un vrai échange avec le candidat et de passer à côté des compétences dont ils ont besoin », renchérit Anne Vulliez, qui juge la démarche « contre-productive » par rapport à la volonté des sociétés de renforcer leur marque employeur. Sur ce terrain, elles se font justement discrètes : sollicitées par Le Monde, nombre d’entreprises, y compris Microsoft et Google, ont refusé de répondre sur le sujet. 
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-« Plus de diversité » 
-Par crainte de cette standardisation, d’autres reviennent aussi sur leurs choix. C’est le cas de L’Oréal qui, dès 2017, avait confié la présélection des candidats à une plate-forme conversationnelle. Une innovation abandonnée à partir de 2020. « Cet outil n’évaluait qu’une partie du processus, et nous souhaitions aller plus loin dans la justesse de la sélection », note Norma Taylor-Ladousse, directrice internationale marketing et digital pour le recrutement du groupe. A ce jour, « aucune décision en matière de sélection des candidats n’est prise par l’IA », assure-t-elle. 
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-Lire aussi : 
-L’intelligence artificielle générative s’attaque aux ressources humaines 
-En revanche, l’IA peut aider l’entreprise dans la recherche de certains profils. Sur le réseau professionnel LinkedIn, l’outil permet d’intégrer des critères de compétences plus larges en vue d’« élargir le vivier des talents pour plus de diversité », ajoute cette même responsable. Cette prudence s’exprime également dans de grands cabinets de conseil comme Ernst & Young, où le relationnel prime. « EY utilise l’IA pour promouvoir sa marque employeur auprès des étudiants, en leur demandant de réfléchir à des sujets de société au travers de ces outils », explique Pierre Constant, associé EY, responsable de la marque employeur et du recrutement. En revanche, le groupe n’y a pas recours dans l’analyse des 100 000 CV reçus chaque année. « On veut de la diversité dans les profils », ajoute-t-il. 
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-Dans le domaine de l’intérim, chez Adecco, qui fait travailler 200 000 personnes par mois environ, des pistes sont envisagées ou testées auprès d’agences pilotes. Mais rien n’est définitivement intégré. Ainsi, « l’IA pourrait, indique Hélène Jonquoy, chargée du pôle IA générative, suggérer des idées de questions au recruteur en vue de stimuler leur créativité ». Ou encore « actualiser, à partir d’une discussion entre un recruteur et un candidat, si ces derniers en sont d’accord, la fiche de poste de celui-ci ». 
- 
-L’entreprise étudie aussi, depuis 2023, un projet d’avatar outillé à l’IA générative qui ferait office de coach pour préparer les candidats à un entretien. Cette même directrice insiste : « Ce sont les recruteurs qui entrent les scénarios des questions à poser lors du coaching et bien sûr qui font ensuite l’entretien. » En résumé, dans le monde des RH, cette technologie n’a de sens que si l’humain reste aux manettes. 
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-Les chiffres 
-81 % 
- 
-C’est la part des entreprises qui ont l’intention d’utiliser l’intelligence artificielle pour recruter des candidats cette année, selon une étude de The Adecco Group publiée le 5 avril, pour laquelle ont été interrogés 2 000 cadres dirigeants dans neuf pays développés (dont la France). 
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-57 % 
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-C’est la part de cadres dirigeants qui estiment que les soft skills (« compétences comportementales ») et la dimension humaine resteront le premier facteur de succès d’une entreprise, devant l’IA, selon cette même étude. « Si la majorité des dirigeants a pleinement conscience de la révolution engendrée par l’intelligence artificielle, les moyens déployés pour se l’approprier ne sont pas encore suffisants », indique par ailleurs l’enquête. 
- 
-Marjorie Cessac 
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