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-====== [Le Monde – Les élections européennes particulièrement menacées par les ingérences étrangères ====== 
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-[Le Monde – Les élections européennes particulièrement menacées par les ingérences étrangères](https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/04/11/les-elections-europeennes-particulierement-menacees-par-les-ingerences-etrangeres_6227119_4408996.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
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- PIXELS 
-Les élections européennes particulièrement menacées par les ingérences étrangères 
-Structurellement plus vulnérables que d’autres aux opérations de propagande, les scrutins de juin seront un test grandeur nature pour le Digital Services Act, le nouveau règlement européen sur la modération des plates-formes. 
-Par Damien Leloup 
-Par Damien Leloup 
-Par Damien Leloup 
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-Une affiche annonçant les prochaines élections européennes, devant le Parlement européen, à Strasbourg, le 10 avril 2024. 
-Une affiche annonçant les prochaines élections européennes, devant le Parlement européen, à Strasbourg, le 10 avril 2024. FREDERICK FLORIN / AFP 
-Vingt-sept élections. Et autant d’occasions pour des opérations, ciblées ou générales, de propagande visant à influer sur les résultats du scrutin : du 6 au 9 juin, 360 millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour élire leurs députés européens. « 2024 est une année cruciale pour lutter contre les opérations d’ingérence informationnelles étrangères », estimait, en janvier, Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE), pour qui « les élections [nationales comme européennes] deviendront la cible privilégiée d’acteurs étrangers malveillants ». 
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-Ces dernières semaines, plusieurs gouvernements et services de renseignement européens ont publiquement dénoncé des opérations de désinformation les visant. En République tchèque et en Pologne, les services secrets ont annoncé avoir démantelé un réseau de corruption et de propagande prorusse, centré autour du site Voice of Europe. En France, où le Quai d’Orsay a dénoncé plusieurs campagnes d’ingérence menées par le réseau russe dit « RRN », ou « Doppelgänger », le ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a évoqué, début avril, la mise en place d’un « régime de sanctions dédiées à ceux qui soutiennent les entreprises de désinformation ». 
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-Davantage que les élections nationales, le scrutin européen souffre de faiblesses structurelles face aux opérations de déstabilisation. La participation y est historiquement faible, et dans les pays les moins peuplés de l’UE, des campagnes d’influence peuvent, même en ne touchant qu’un nombre limité d’électeurs, avoir des répercussions importantes. Par ailleurs, avec vingt-sept pays concernés simultanément, les ressources des réseaux sociaux sont sous pression, notaient plusieurs responsables de la Commission européenne lors de la présentation des nouvelles mesures sur la modération des grandes plates-formes issues du Digital Services Act (DSA, la législation européenne sur les services numériques), en mars. 
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-Sites de propagandes et opérations hybrides 
-Le scrutin aura valeur de test à grande échelle pour le DSA, qui prévoit des mesures contraignantes et des obligations de transparence en matière de modération par les grandes plates-formes. Si personne ne considère le texte comme une baguette magique permettant de régler tous les problèmes, ce dernier « va changer beaucoup de choses pour les plates-formes qui n’ont pas de modération, ou presque pas », remarque Valentin Chatelet, chercheur au Digital Forensic Research Lab, l’une des organisations non gouvernementales les plus en pointe dans l’étude des tentatives d’ingérence. 
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-La quasi-totalité des campagnes mises au jour ces derniers mois visaient la diffusion d’argumentaires prorusses, sans qu’il soit toujours possible d’établir un lien direct avec Moscou. En Bulgarie, une « champignonnière », un vaste réseau de 400 sites Web et de plusieurs dizaines de pages Facebook, diffuse par exemple des éléments de propagande russe à très grande échelle, mais son but pourrait aussi être au moins en partie mercantile. 
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-Dans d’autres cas, les auteurs des tentatives de manipulation sont clairement identifiés : le quotidien américain The Washington Post a pu consulter une série de documents internes du Kremlin montrant qu’Ilia Gambachidze, un entrepreneur déjà identifié par Meta comme étant l’un des principaux responsables du réseau « Doppelgänger », était aussi impliqué dans la conception de messages de propagande à destination des Etats-Unis et de l’Europe. 
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-Reste l’inconnue principale : l’efficacité de ces opérations. Depuis le début de la guerre en Ukraine, « la Russie a énormément investi dans des campagnes d’influence, souvent de manière grossière, juge M. Chatelet. Une opération comme “Doppelgänger” est assez visible, mais le trafic généré par ces sites est plutôt faible. » « Portal Kombat », un réseau de sites de fausses informations visant la France et dont l’existence a été dénoncée en février par Viginum, l’organisme chargé de la lutte contre la désinformation étatique, ne rassemblait pas non plus de grandes audiences. S’y ajoute une maîtrise plus ou moins fine des codes politiques locaux, voire de la langue des pays visés, qui rend parfois les messages diffusés par ces campagnes de propagande incompréhensibles ou ridicules. 
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-Risque de scénario « à la slovaque » 
-Mais en matière de désinformation comme en matière de sécurité informatique, il peut suffire d’une seule réussite pour changer la donne. Une opération hybride menée en novembre 2023, selon la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), par le FSB – les services russes de sécurité – a ainsi parfaitement atteint son but : une poignée de sous-traitants avaient tagué des dizaines d’étoiles de David dans les rues de Paris et de sa banlieue, provoquant de vives réactions et une importante couverture médiatique. 
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-Davantage que les réseaux de sites de propagande, c’est surtout le risque d’un scénario « à la slovaque » qui inquiète le plus les experts : fin septembre 2023, les élections législatives dans ce petit pays ont été perturbées par la diffusion sur les réseaux sociaux d’un faux enregistrement du candidat proeuropéen Michal Simecka, dans la dernière ligne droite de la campagne et alors que les prétendants n’avaient plus le droit de s’exprimer publiquement. L’impact qu’a pu avoir ce deepfake – faux généré par intelligence artificielle (IA) – est incertain, tout comme son origine. Mais sa diffusion à grande échelle, juste avant le scrutin, a poussé la commissaire européenne aux valeurs et à la transparence, la Tchèque Vera Jourova, à dénoncer une « vague de désinformation sans précédent (…) provenant de l’extrême droite, mais aussi de sources pro-Kremlin ». 
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-Quant au risque d’une apparition massive de fausses vidéos crédibles, rendues possibles par les nouveaux outils utilisant l’IA, il a poussé plusieurs grandes plates-formes à annoncer qu’elles étiquetteraient désormais les contenus générés artificiellement, comme le demande la Commission européenne. Meta a affirmé que cette signalisation serait en place en mai prochain, soit un mois avant les élections européennes. 
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-« Il est certain qu’on va voir de plus en plus de deepfakes, estime M. Chatelet. Mais la technologie n’est pas totalement nouvelle : elle est utilisée depuis très longtemps [dans la guerre de l’information] entre la Russie et l’Ukraine. » Et souvent, les diffuseurs de désinformation vont au plus simple : lors des manifestations d’agriculteurs au printemps, en France, ce sont des images bien réelles de BFM-TV qui ont été diffusées par plusieurs canaux de propagande prorusse. Mais elles dataient d’il y a… douze ans. 
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-Damien Leloup 
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