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-====== [Le Monde: Protectionnisme et taxes : voyager en avion à travers l'Afrique, un onéreux chemin de croix]( ====== 
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-[Le Monde: Protectionnisme et taxes : voyager en avion à travers l'Afrique, un onéreux chemin de croix](https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/03/07/protectionnisme-et-taxes-voyager-en-avion-a-travers-l-afrique-un-onereux-chemin-de-croix_6220648_3212.html ) 
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-LE MONDE AFRIQUE 
-Protectionnisme et taxes : voyager en avion à travers l’Afrique, un onéreux chemin de croix 
-Les droits de trafic restreints limitent le nombre d’itinéraires directs et la fréquence des vols, rallongent les trajets et font flamber les prix. 
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-Le Monde avec AFP 
-Publié le 07 mars 2024 à 11h41, modifié le 07 mars 2024 à 12h28  
-Temps deLecture 3 min. 
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-Un vol de la South African Airways (SAA) sur le tarmac avant le départ de l’aéroport international O. R. Tambo de Johannesburg, en septembre 2021. EMMANUEL CROSET / AFP 
-Pour parcourir les 1 000 kilomètres entre Libreville et Bangui, il faut compter au mieux neuf heures et 1 000 dollars, un exemple parmi d’autres de l’onéreux chemin de croix que sont les voyages aériens en Afrique, en raison de politiques protectionnistes et de taxes élevées. En Europe, un vol Paris-Madrid – une distance équivalente – dure deux heures et vaut cinq fois moins cher. 
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-Mais, contrairement à l’Europe, « les déplacements en Afrique sont très difficiles », déplore Moses Munga, consultant dans le BTP rencontré à l’aéroport de Nairobi, en attendant son vol pour le Ghana. Comme lui, Ahmed Mekewi voyage dans le cadre de son travail. « J’aurais du mal à voyager par mes propres moyens », confie cet ingénieur kényan de 29 ans : « Le coût d’un voyage en Afrique est très élevé. » 
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-Lire aussi | Transport aérien : le Sénégal se sent pousser des ailes 
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-A la différence de l’Europe qui a ouvert son marché dans les années 1990, « il n’y a pas encore un marché aérien africain unifié », explique un expert du secteur aérien africain, qui a requis l’anonymat en raison de ses fonctions. « En Europe, Air France, par exemple, peut faire le nombre de vols qu’elle veut vers l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne ou le Portugal. Cette liberté (…) n’existe pas à l’intérieur de l’Afrique » pour les compagnies africaines, détaille cet expert, dénonçant la parcimonie avec laquelle certains Etats accordent des « droits de trafic » permettant d’opérer sur leur territoire. 
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-Ces « droits de trafic » restreints limitent le nombre d’itinéraires directs et la fréquence des vols, et rallongent les trajets. Selon une étude réalisée en 2021 par l’Association du transport aérien international (IATA) à l’intention de l’Union africaine (UA), sur les 1 431 liaisons possibles entre chacun des 54 pays de l’UA, seuls 19 % bénéficiaient d’un vol direct au moins hebdomadaire. 
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-« Mécanismes protectionnistes » 
-Ces « mécanismes protectionnistes » mis en place par certains pays « pour favoriser leurs compagnies locales (…) entravent la concurrence et font grimper les prix » des billets, insiste Linden Birns, consultant dans le secteur aérien basé en Afrique du Sud. Conséquence, « le trafic aérien est tellement cher en Afrique qu’il ne se développe pas et que les lignes restent mal desservies », déplore Guy Leitch, analyste aéronautique et éditeur du magazine sud-africain SA Flyer. « L’Afrique est la région [du monde] où les prix des billets d’avion sont de loin les plus chers pour voyager à l’intérieur du continent », note l’IATA dans son étude. 
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-Outre les « restrictions » mises en place par les Etats, « les taxes très élevées » en Afrique pour l’utilisation des services de navigation aérienne ou les installations aéroportuaires mais aussi le coût élevé du kérosène sur le continent expliquent le prix des voyages aériens intra-africains, analyse Robert Lisinge, chef de la division énergie, infrastructures et services à la Commission économique pour l’Afrique de l’ONU (ECA). 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Les compagnies aériennes se ruent vers l’Afrique 
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-Majoritairement importé, en raison des faibles capacités africaines de raffinage, le kérosène en Afrique est « souvent 30 % plus cher qu’ailleurs, y compris dans les aéroports de pays producteurs de pétrole », confirme l’expert africain ayant requis l’anonymat. 
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-Décision de Yamoussoukro en 1999 sur la libéralisation du marché aérien en Afrique, puis Marché unique du transport aérien africain (SAATM, en anglais) en 2018… Les projets de libéralisation peinent à s’appliquer. « L’idée du SAATM est de lever [les] restrictions », explique Robert Lisinge : « Si vous libéralisez le marché, cela accroîtra le nombre de liaisons [aériennes] et fera baisser les coûts. » Mais « il reste de nombreux accords bilatéraux relatifs aux services aériens et beaucoup de restrictions » qui empêchent les compagnies d’opérer « autant de vols qu’elles souhaitent, avec des avions de la capacité de leur choix ». 
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-Nécessité pour le commerce intra-africain 
-Une autre étude de l’IATA de 2014 portant sur douze pays (trois dans chacune des sous-régions du continent) concluait qu’une libéralisation du marché aérien entre ces pays ferait bondir le trafic de 81 %. La suppression des barrières entre ces douze pays générerait 1,3 milliard de dollars d’activité économique supplémentaire et favoriserait la création de 155 000 emplois, concluait-elle. 
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-Lire aussi | Ça plane pour Ethiopian Airlines 
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-Les contraintes actuelles « rendent les affaires difficiles », confirme Moses Munga, le consultant dans le BTP. « Quand on a trouvé un client et qu’on établit son devis, on doit inclure le coût élevé du voyage. (…) Tout le monde n’est pas en mesure de l’assumer et on doit [parfois] abandonner certains contrats », explique-t-il. 
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-« L’Afrique est vaste, les liaisons routières sont relativement mauvaises » et les lignes ferroviaires peu nombreuses, rappelle M. Lisinge, en évoquant le projet de Zone de libre-échange continentale africaine (ZLCAF) : « Le transport aérien est nécessaire pour transporter les biens périssables et les commerçants, mais aussi les experts dont aura besoin le commerce intra-africain. » 
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-Le Monde avec AFP 
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