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-[Le Monde: Vladimir Poutine, renforcé et tout-puissant, reçoit un nouveau mandat de chef de guerre](https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/18/vladimir-poutine-renforce-et-tout-puissant-recoit-un-nouveau-mandat-de-chef-de-guerre_6222575_3210.html ) 
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-Vladimir Poutine, renforcé et tout-puissant, reçoit un nouveau mandat de chef de guerre 
-A l’issue de l’élection présidentielle, le chef du Kremlin a été reconduit avec un score exceptionnellement élevé de 87 % des suffrages, selon des chiffres quasi définitifs. Aucune inflexion n’est à attendre de sa part, notamment sur le front de la guerre en Ukraine. 
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-Par Benoît Vitkine (Moscou, correspondant) 
-Publié aujourd’hui à 00h55, modifié à 06h36  
-Temps deLecture 5 min. 
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-Le président russe, Vladimir Poutine, à son siège de campagne, à Moscou, le 18 mars 2024. NATALIA KOLESNIKOVA / AFP 
-Face à ceux qui la rêveraient faible ou désunie, la Russie affiche un front uni, monolithique jusqu’à la caricature. En plus du plébiscite personnel accordé à Vladimir Poutine, qui se voit reconduit au pouvoir pour un nouveau mandat de six ans, c’est le message qu’envoie le résultat de l’élection présidentielle conclue dimanche soir 17 mars, au terme de trois jours de vote. Les chiffres quasi définitifs attribuaient lundi matin le score exceptionnellement élevé de 87,32 % des suffrages au président sortant, 71 ans, que la télévision rebaptisait en « leader national », dimanche soir. La participation, elle, a été annoncée à 74,22 %. 
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-Avec ce résultat, Vladimir Poutine dépasse son record précédent de 2018 (76 %) – et passe de la catégorie des résultats « à la biélorusse » à ceux pratiqués dans la baroque dictature turkmène. Autre record : à moins d’un accident, M. Poutine aura dépassé à l’issue de ce mandat, en 2030, le record de longévité au Kremlin de Joseph Staline. 
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-Lire aussi | En direct, guerre en Ukraine : Vladimir Poutine est « ivre de pouvoir » et veut « régner éternellement », juge Zelensky 
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-Le scrutin avait été planifié pour coïncider avec les dix ans du « rattachement » de la Crimée à la Russie, le grand œuvre du premier quart de siècle de Vladimir Poutine au pouvoir. Il a finalement été rattrapé par la guerre : les trois jours d’élections ont coïncidé avec des bombardements et des incursions armées dans les régions du sud du pays, des attaques de drones en profondeur et des incidents visiblement téléguidés de l’extérieur dans quelques bureaux de vote. 
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-Là encore, les résultats sont affichés comme une preuve de la détermination de Moscou. M. Poutine est crédité de 96,45 % des suffrages à Belgorod, la région la plus touchée par les combats, ou de 95 % et 92 % dans celles de Donetsk et Zaporijia, occupées par l’armée russe. Pas question pour autant de laisser croire à de quelconques divergences régionales. La Tchétchénie attribue 99,3 % au chef du Kremlin, et même Moscou, réputée être un foyer de contestation, atteint les 85,3 %. 
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-Ce climat de tensions exacerbées a probablement renforcé le réel soutien dont bénéficie M. Poutine auprès d’une partie importante de la population. C’est même là le génie des propagandistes du Kremlin : avoir réussi à transformer l’invasion de l’Ukraine en une agression occidentale, et une guerre de conquête en un combat existentiel pour les « valeurs traditionnelles » ou la « souveraineté » de la Russie. 
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-La guerre dans les esprits 
-Dimanche soir, lors d’une conférence de presse improvisée à son quartier général, M. Poutine a lui-même attribué les bons chiffres de participation au fait que « la Russie défend les armes à la main son droit à se développer ». Après avoir remercié les électeurs et estimé que « nous sommes tous de la même équipe », il a consacré l’essentiel de cette intervention aux questions géopolitiques, évoquant aussi bien la possibilité d’une guerre mondiale, celle d’une annexion de la région ukrainienne de Kharkiv que – vaguement – la proposition d’une trêve olympique formulée par le président français, Emmanuel Macron. 
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-La guerre était bien dans les esprits des électeurs rencontrés par Le Monde, notamment à Koroliov, ville industrielle à une cinquantaine de kilomètres de Moscou. Elle inquiète, elle angoisse, mais elle n’est pas portée au débit de Vladimir Poutine. Même chez les plus tièdes : « Puisqu’il l’a commencée, il doit être capable de la terminer », plaidait une retraitée, quand d’autres y voient une source de « fierté » retrouvée. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Paroles d’électeurs de Poutine : « Il n’y a aucun dirigeant comme lui » 
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-Pour autant, ce soutien est-il aussi massif que l’affirment les chiffres de la commission électorale ? Ces dernières années, le pouvoir russe a multiplié les innovations permettant de rendre moins visibles, voire moins nécessaires, les falsifications les plus grossières : vote électronique ; vote sur trois jours ; réduction drastique des possibilités offertes aux citoyens qui le souhaitent d’observer le scrutin… 
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-Résultat : on n’a peu vu, lors de ce scrutin, les dizaines de vidéos de bourrages d’urnes ou de votes multiples qui font le folklore des élections russes depuis que des caméras ont été installées dans les bureaux de vote, en 2012. Depuis 2021, l’accès à ces caméras a tout simplement été restreint. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Présidentielle en Russie : le plébiscite annoncé de Vladimir Poutine 
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-A l’inverse, et de manière nouvelle, des entorses au secret du vote ont été constatées. Le Monde a pu voir des isoloirs sans rideaux et des urnes surveillées de près par des policiers. Plusieurs arrestations ont été signalées pour des messages inscrits sur des bulletins (qui ne sont en Russie pas fermés dans une enveloppe). 
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-Cette année, les autorités ont aussi eu un recours plus extensif que d’ordinaire à la « ressource administrative », qui consiste à faire pression sur tous ceux – retraités, fonctionnaires ou employés des grandes entreprises – dont la subsistance dépend de l’Etat. Le site économique The Bell donnait l’exemple de la compagnie aérienne Aeroflot, sommée de faire voter 90 % de ses employés. Même des parents d’élèves ont reçu des enseignants de leurs enfants des SMS leur demandant des comptes, et le nombre de membres de leur famille à s’être déplacés. 
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-Vladimir Poutine sort renforcé de cette séquence électorale 
-Reste, pour se faire une idée des dynamiques électorales à l’œuvre, l’étude des anomalies statistiques, qui livrera ses secrets progressivement. Exemple : à Stary Oskol, 230 000 habitants, les 136 bureaux de vote de la ville affichaient, vendredi soir, à l’issue du premier jour de vote, un chiffre de participation identique de 47 %. En 2018, cette étude des bureaux de vote où la participation et le soutien au pouvoir font des bonds inexpliqués avait permis d’évaluer le nombre de voix indûment attribuées à Vladimir Poutine entre 10 millions et 17 millions sur 56 millions. 
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-Ce travail est sciemment compliqué par la commission électorale, qui publie désormais des résultats truffés de caractères spéciaux, ce qui rend leur « aspiration » impossible et oblige les statisticiens à un travail de fourmi. Plusieurs Russes qui tentaient de mener des sondages de sortie des urnes « non officiels » ont aussi été arrêtés ces trois derniers jours. Arrestations également dans les équipes du candidat antiguerre écarté Boris Nadejdine. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Election en Russie : un premier jour de scrutin marqué par quelques incidents électoraux 
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-Vladimir Poutine sort quoi qu’il en soit renforcé de cette séquence électorale. Il s’agissait avant tout pour lui de rappeler, tant en interne qu’à l’extérieur, la solidité de son contrôle sur la Russie. « Si les candidats placés face à lui avaient obtenu ensemble plus de 20 %, les élites auraient commencé à se poser des questions, note le politologue en exil Dmitri Orechkine. Là, le message sera bien reçu. » 
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-Ses poursuivants, sélectionnés pour leur discrétion et leur loyauté sans faille au pouvoir, sont de fait condamnés à ramasser les miettes. Le communiste Nikolaï Kharitonov semblait dimanche soir tenir la deuxième place, avec 4,19 % des suffrages, devant le jeune homme d’affaires Vladislav Davankov, censé capter le vote d’une partie des libéraux orphelins de toute représentation politique. 
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-Pour le chef du Kremlin, un pouvoir sans limite 
-Quel que soit son poids symbolique, l’appel de l’opposition démocrate à voter dimanche à midi, en signe de défi, pèse bien peu. Au cours de sa brève conférence de presse improvisée dans la soirée, M. Poutine s’est même payé le luxe de prononcer pour la première fois de sa vie, en réponse à la question d’un journaliste américain, le nom d’Alexeï Navalny, mort en prison le 16 février – « C’est la vie », et « de telles choses n’arrivent-elles pas aux Etats-Unis ? », a-t-il en substance commenté, confirmant seulement qu’un échange avait été envisagé. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En Russie, voter à midi, « le seul moyen de s’exprimer contre Poutine » 
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-Le président russe dispose plus que jamais d’un pouvoir sans limite. Il semble en bonne forme physique ; la Constitution, qu’il a modifiée à sa convenance en 2020, lui permet désormais de rester au Kremlin jusqu’en 2036. Pour quoi faire ? Rien, au sommet de l’Etat, ne laisse entrevoir une quelconque inflexion ou un changement de la politique suivie. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Election présidentielle en Russie : à Paris, la diaspora a répondu à l’appel « Midi contre Poutine » 
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-Depuis deux ans qu’il a engagé sa confrontation contre l’Occident et une guerre à grande échelle contre l’Ukraine, Vladimir Poutine fait même preuve d’une constance à toute épreuve. Lorsque Moscou semblait en difficulté, celle-ci pouvait ressembler à de la passivité. Aujourd’hui, l’armée russe avance, l’économie s’affiche en croissance, l’opposition est décapitée, l’élite tient. Et le chef de l’Etat s’est depuis longtemps convaincu que son peuple le suivrait jusqu’au bout. 
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-En clair, il faut seulement attendre que l’ennemi s’écroule – sur le champ de bataille ou sur le terrain diplomatique, dans la foulée de l’élection présidentielle américaine de novembre. En Russie, si des changements ont lieu, ils seront de second ordre : il y a d’abord le traditionnel remaniement gouvernemental qui devrait suivre l’investiture, prévue le 7 mai ; des hausses d’impôts sont aussi attendues pour financer l’effort de guerre, de plus en plus difficile à assumer. Reste la question d’une éventuelle nouvelle vague de mobilisation, qui, elle, préoccupe les Russes. Il n’en a été question ni durant la campagne électorale ni après le vote. 
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-Benoît Vitkine(Moscou, correspondant) 
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