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-======  [Le Monde: Audition de Vincent Bolloré à l'Assemblée nationale sur le groupe Canal+ : « Je ne suis intervenu en rien, je ne suis au courant de rien »](   ====== 
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-[Le Monde: Audition de Vincent Bolloré à l'Assemblée nationale sur le groupe Canal+ : « Je ne suis intervenu en rien, je ne suis au courant de rien »](https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2024/03/13/audition-de-vincent-bollore-a-l-assemblee-nationale-sur-le-groupe-canal-je-ne-suis-intervenu-en-rien-je-ne-suis-au-courant-de-rien_6221861_3236.html ) 
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-MÉDIAS 
-GROUPE BOLLORÉ 
-Audition de Vincent Bolloré à l’Assemblée nationale sur le groupe Canal+ : « Je ne suis intervenu en rien, je ne suis au courant de rien » 
-Interrogé par les députés de la commission d’enquête sur les fréquences de la TNT, l’ancien président du conseil de surveillance de Vivendi s’est une nouvelle fois défendu de toute mainmise sur les chaînes du groupe Canal+, dont les autorisations de diffusion arrivent à échéance. 
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-Par Aude Dassonville et Brice Laemle 
-Publié hier à 23h45, modifié à 02h10  
-Temps deLecture 3 min. 
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-Vincent Bolloré, à l’Assemblée nationale, le 13 mars 2024. ALAIN JOCARD / AFP 
-« Il n’y a pas un jour où je ne pense pas à cette vie que j’ai contribué à supprimer. » Cela fait près d’une heure que Vincent Bolloré s’exprime devant la commission d’enquête sur l’attribution, le contenu et le contrôle des autorisations de services de la télévision numérique terrestre (TNT), mercredi 13 mars à l’Assemblée nationale, quand une certaine gêne s’installe dans la salle Lamartine. 
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-L’ancien président du conseil de surveillance de Vivendi et ancien président du conseil de surveillance du groupe Canal+ répond alors sous serment à une question du rapporteur Aurélien Saintoul (La France Insoumise, LFI, Hauts-de-Seine), curieux de savoir s’il considère comme « une faute grave » l’assimilation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) à une cause de mortalité, faite dans l’émission « En quête d’esprit » du 25 février sur la chaîne CNews. 
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-« J’étais faible, je n’ai pas fait attention, j’ai laissé faire [ma femme] », se repent Vincent Bolloré. Panique silencieuse dans les rangs. Quelques instants plus tôt, le milliardaire breton a renvoyé dos à dos « la liberté des gens de disposer d’eux-mêmes, et la liberté des enfants à vivre ». « Vos avis intimes et politiques ne concernent pas l’objet de cette commission d’enquête », s’empresse de l’interrompre, un peu épouvanté, Quentin Bataillon (Renaissance, Loire), le président de la commission. « Je suis né catholique, je suis tombé dedans quand j’étais petit, se justifie encore l’industriel. Ça ne m’a pas quitté. C’est une grande force dans la vie et voilà. Mais tout en laissant les gens libres, chacun fait ce qu’il veut. Je suis pour la liberté. » 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Vincent Bolloré dans « Le Monde », du « petit prince du cash-flow » au « prédateur redouté » 
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-Jusque-là, le public de journalistes et de curieux avait surtout eu le sentiment d’assister à une rediffusion. Celle d’une autre audition, lors d’une autre commission d’enquête, au cours de laquelle l’industriel breton sans « aucun titre ni pouvoir » – autre que celui de conseiller auprès du président du directoire de Vivendi, Arnaud de Puyfontaine – n’avait eu de cesse de minimiser son rôle et son influence sur les chaînes du groupe Canal+. C’était le 19 janvier 2022, devant les sénateurs enquêtant sur la concentration dans les médias. Vincent Bolloré avait mené son auditoire là où il souhaitait l’emmener, au cœur du passé glorieux de sa famille et dans le tourbillon de l’histoire mouvementée d’une entreprise familiale qu’il a menée « dans les 500 premiers groupes mondiaux ». 
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-L’art d’émousser les flèches des élus 
-Détendu, patelin, Vincent Bolloré rappelle souvent Nicolas Sarkozy dans son expression, lorsque l’ancien président tord les expressions ou maltraite la grammaire. Il a en tout cas l’art d’émousser les flèches des élus – pour ceux, peu nombreux, qui avaient prévu d’en tirer. 
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-« Je suis 100 % pur beurre breton, monsieur Bolloré » (Karl Olive, Renaissance, Yvelines). « Vous avez ici un lieu de défense pour répondre à des propos qui sont souvent des propos seulement rapportés » (Quentin Bataillon). « Je dois dire que je suis un peu surpris par cette audition. J’ai plus l’impression d’être, je dois le dire, à un procès d’une personne » (Laurent Jacobelli, Rassemblement national, Moselle). « La programmation des nombreux programmes religieux, quasi exclusivement dédiés au catholicisme, serait-elle purement fortuite, et sans aucune portée idéologique ? » (Ségolène Amiot, LFI, Loire-Atlantique). 
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-Lire aussi | C8 et CNews : plus de 40 rappels à l’ordre de l’Arcom, dont la moitié depuis trois ans 
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-Plus de deux heures durant, rien n’accroche ni ne dérange Vincent Bolloré, interpellé sur des faits parfois trop anciens, de manière souvent trop imprécise. La non-diffusion sur Canal+, en 2017, d’un reportage sur le Togo, puis la diffusion d’un « publi-reportage » sur le pays où il était en affaire ? « Je ne suis intervenu en rien, je ne suis au courant de rien. » Stéphane Guy, licencié en décembre 2020 pour avoir défendu l’humoriste Sébastien Thoen, lui-même débarqué pour un sketch moquant Pascal Praud ? « Rappelez-moi qui est Stéphane Guy, je ne sais pas qui c’est, lui. Pardonnez-moi. » 
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-A deux ans d’écart, son inclination politique n’a pas changé : « démocrate-chrétien », et sans projet idéologique. Son humour n’a pas davantage évolué : il y a deux ans, il s’amusait de son côté « woke », le dictionnaire Le Robert, qu’il possédait alors via Editis, ayant introduit le pronom inclusif neutre « iel ». Mercredi, il a assuré que « quelqu’un » lui avait dit qu’« en fait », il « était LFI », parce que Grasset, qu’il possède aujourd’hui via Hachette, sort « le livre de Madame Binet de la CGT [Sophie Binet, secrétaire générale du syndicat] ». 
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-Une réputation d’« Attila » 
-Des facéties qui ont peu à peu éteint tout espoir d’échange plus mordant. Non seulement Vincent Bolloré n’a jamais été mis en situation de rendre des comptes sur son utilisation des fréquences occupées par CNews et C8 notamment – le but de son audition, les autorisations de diffusion de celles-ci étant actuellement remises en jeu devant l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) –, mais il a réussi à régler les siens. 
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-Car s’il pâtit d’une réputation d’« Attila », c’est parce que Vincent Bolloré a mis fin au faste qui régnait à son arrivée à Canal+, et que le conseil de surveillance avait « révoqué à l’unanimité » Rodolphe Belmer (alors patron de Canal+, aujourd’hui à la tête de TF1). 
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-Lire aussi l’enquête : Article réservé à nos abonnés Vincent Bolloré, parrain d’une alliance entre la droite et l’extrême droite 
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-« Rodolphe, comme toute l’équipe de Canal, n’avait aucune envie de changer de train de vie ! C’étaient des seigneurs… (…) Le Festival de Cannes : il y avait 300 personnes qui allaient pendant quinze jours dans des hôtels. Ça coûtait 50 000 euros la semaine. Le champagne coulait à flots. On a fait 400 millions d’économies. Quand vous faites ça, vous avez une réputation atroce ! (…) Alors on dit “c’est un type affreux”. Vous savez, sur le plan psychiatrique, c’est même inquiétant pour moi parce que de temps en temps, je lis mes aventures, dans des lettres… C’est affreux… (…) Mais non, je suis plutôt très gentil, plutôt rigolard, plutôt affable. » Là non plus, on n’a entendu personne le contredire. 
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-Aude Dassonville et Brice Laemle 
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