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-====== En direct, guerre en Ukraine : le Kremlin estime qu’Emmanuel Macron augmente « l’implication directe de la France »  ====== 
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-[lemonde](https://www.lemonde.fr/international/live/2024/03/07/en-direct-guerre-en-ukraine-le-kremlin-accuse-emmanuel-macron-d-augmenter-l-implication-directe-de-la-france_6219817_3210.html ) 
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-<ifauth @user> 
-Emmanuel Macron à l’Elysée, le 7 mars 2024. 
-Partage 
-LIVE EN COURS 
-En direct, guerre en Ukraine : le Kremlin estime qu’Emmanuel Macron augmente « l’implication directe de la France » 
-Alors que le président français réunissait les chefs de parti à l’Elysée pour évoquer la situation en Ukraine, le porte-parole du Kremlin a réagi, avant que Dmitri Medvedev, numéro deux du conseil de sécurité russe, déclare qu’il n’y a « plus de lignes rouges en ce qui concerne la France ». 
- 
-LIVE 
-CONTEXTE 
-Posez votre question 
-(1) 
-18:18 
-En visite à Berlin, David Cameron souligne « l’unité » des alliés de l’OTAN malgré le « scandale des écoutes » de l’armée de l’air allemande 
-Le chef de la diplomatie britannique David Cameron a souligné jeudi « l’incroyable unité » entre les alliés de l’OTAN, depuis Berlin, malgré le récent malaise provoqué par le « scandale des écoutes » d’officiers allemands. Il avait éclaté vendredi dernier après la diffusion d’une conversation confidentielle sur l’aide militaire à Kiev, captée entre des officiers de haut rang de l’armée de l’air allemande, depuis la Russie. 
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-« Je ne veux pas faire le jeu d’un narratif russe sur les divisions entre alliés (…) Ce que je vois après mes 119 jours à la fonction [de ministre des afaires étrangères] c’est l’incroyable unité que nous avons entre alliés », a affirmé M.Cameron, lors d’une conférence de presse aux côtés de son homologue allemande, Annalena Baerbock. La ministre britannique a abondé dans le sens du ministre de la défense allemande, Boris Pistorius, qui avait jugé « intacte » la « confiance » des alliés à l’égard de Berlin, en dépit de l’émoi causé par l’affaire des écoutes il y a six jours. 
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-Aux côtés de M. Cameron, Mme Baerbock a affirmé que l’Allemagne, la Grande-Bretagne, les partenaires européens de l’Union européenne et de l’OTAN « ne se laisseraient pas diviser par Poutine, peu importe les moyens et les méthodes qu’il utilise ». 
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-Lire aussi |  En Allemagne, le « scandale des écoutes » de la Luftwaffe par la Russie affaiblit Olaf Scholz 
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-17:38 URGENT 
-La Suède devient officiellement le 32ᵉ membre de l’OTAN, lors d’une cérémonie à Washington 
-« C’est officiel la Suède est désormais le 32e membre de l’OTAN, prenant la place qui lui revient à notre table. L’adhésion de la Suède rend l’OTAN plus forte, la Suède plus sûre et l’Alliance dans son ensemble plus sûre. J’ai hâte de hisser leur drapeau au siège de l’OTAN lundi », a réagi sur X le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Jens Stoltenberg. 
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-L’accession de la Suède à l’OTAN est « une victoire pour la liberté », a déclaré son premier ministre, Ulf Kristersson. « Tout vient à point à qui sait attendre », a, de son côté, dit le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, faisant référence à un long processus de ratification auprès des 31 autres membres. Le secrétaire d’Etat a estimé que cette intégration démontre la « débâcle stratégique » subie par la Russie. 
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-17:35 
-La Russie n’a, elle non plus, « plus de lignes rouges en ce qui concerne la France », estime Dmitri Medvedev après les propos d’Emmanuel Macron 
-L’ex-président et actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, un habitué des déclarations outrancières et farouchement anti-occidentales, a renchéri aux propos de M. Peskov, porte-parole du Kremlin, estimant que les récentes déclarations de M. Macron sur le conflit en Ukraine signifiaient que la Russie n’avait, elle non plus, « plus de lignes rouges en ce qui concerne la France », dans un message publié sur X. Il a ajouté, en recourant à une citation en latin : « Tout est permis face à l’ennemi. » 
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-L’homme politique russe réagissait aux nouvelles déclarations rapportées d’Emmanuel Macron ce jeudi matin, devant les chefs de parti français, qu’il a reçus à l’Elysée pour clarifier ses récentes positions concernant la guerre en Ukraine. Il a assuré que le soutien de Paris à Kiev n’avait « aucune limite » ni « ligne rouge ». 
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-Alors que le président français n’a pas exclu, la semaine dernière, d’envoyer des troupes occidentales sur place, sa prise de parole unilatérale a suscité l’émoi des alliés de la France au sein de l’OTAN, qui ont pour la plupart immédiatement rejeté une telle éventualité. Malgré la controverse, M. Macron avait ensuite assuré que tous ses mots étaient « pesés » et « mesurés », tout en assurant refuser toute « logique d’escalade » avec Moscou. Mardi, à Prague, il a appelé les alliés de l’Ukraine à « ne pas être lâches » face à une Russie « devenue inarrêtable ». 
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-17:11 
-Premier vote favorable au Parlement européen en faveur de la prolongation du régime d’exemption de taxes sur les exportations agricoles ukrainiennes 
-La commission du commerce international du Parlement européen a approuvé jeudi, par 26 voix contre 10 et 1 abstention, la proposition de la Commission européenne de prolonger jusqu’en juin 2025 la suspension des droits de douane et quotas qui s’appliquent aux produits agricoles ukrainiens, au sein du marché intérieur de l’Union européenne. 
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-Ce, après avoir rejeté des amendements qui visaient à limiter cette mesure de solidarité adoptée en raison de l’invasion russe de l’Ukraine. Il appartient désormais à l’assemblée plénière de confirmer le vote de la commission, ce qui devrait être une formalité, avant l’approbation finale de la mesure par les gouvernements des Vingt-Sept. 
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-En réponse aux manifestations des agriculteurs européens dont l’activité est touchée par cette exemption, un système de « frein d’urgence » a toutefois été mis en place, qui permet le rétablissement des droits de douane sur la volaille, les œufs et le sucre si le niveau des importations dépasse les moyennes de 2022 et 2023. La mesure vise en particulier à calmer la colère des agriculteurs et des chauffeurs routiers polonais qui bloquent les postes-frontières avec l’Ukraine depuis des mois pour dénoncer une concurrence déloyale. 
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-Kiev a dit à plusieurs reprises avoir quasiment cessé d’exporter sa production céréalière via la Pologne grâce à la sécurisation d’un corridor en mer Noire qui absorbe désormais environ 95 % de ses exportations, la tentative de blocus maritime russe ayant échoué. 
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-15:31 URGENT 
-Le Kremlin estime qu’Emmanuel Macron accroît « l’implication directe de la France » dans le conflit en Ukraine 
-« M. Macron est convaincu de sa politique consistant à vouloir infliger une défaite stratégique à notre pays et il continue d’augmenter le niveau d’implication directe de la France » dans le conflit en Ukraine, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, dans une vidéo diffusée sur Telegram par un journaliste russe, en référence aux propos du président français la semaine dernière dans lesquels il n’excluait pas d’envoyer des troupes occidentales sur place. « De notre point de vue, cela ne correspond en aucun cas aux intérêts des Français », a estimé M. Peskov. 
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-Le porte-parole du Kremlin a néanmoins relevé le caractère « contradictoire » des déclarations faites à Paris à ce sujet depuis les premiers propos d’Emmanuel Macron. « D’un côté, M. Macron commence à discuter de la possibilité d’envoyer des contingents militaires dans la guerre en Ukraine. De l’autre, le ministre des affaires étrangères français nie catégoriquement la possibilité d’envoyer de tels contingents », a ajouté le représentant du Kremlin, selon l’agence de presse russe Interfax, avant d’estimer qu’« il y a un débat intrafrançais et intra-européen très actif ». 
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-A l’issue d’une réunion des alliés de l’Ukraine, lundi 26 février à Paris, Emmanuel Macron avait évoqué l’hypothèse d’un envoi de troupes occidentales à l’avenir en Ukraine, déclarant : « Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol, mais, en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre ». 
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-Cette prise de parole unilatérale avait suscité l’émoi des alliés de la France au sein de l’OTAN, qui ont pour la plupart immédiatement rejeté une telle éventualité, tandis que le président français s’est aussi attiré les critiques de l’opposition en France. 
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-Lire aussi |  « Les propos de Macron sur l’envoi de troupes alliées en Ukraine ont semé la confusion entre les Occidentaux, au moment où les Européens tentent de s’organiser » 
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-Malgré la controverse, M. Macron avait ensuite assuré que tous ses mots étaient « pesés » et « mesurés », tout en assurant refuser toute « logique d’escalade » avec Moscou. Mardi, depuis Prague, il a appelé les alliés de l’Ukraine à « ne pas être lâches » face à une Russie « devenue inarrêtable » , tandis que jeudi matin, en recevant les chefs de partis français pour clarifier ses positions, il a assuré que le soutien de Paris à Kiev n’avait « aucune limite » ni « ligne rouge ». 
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-Vladimir Poutine était lui-même revenu sur les propos du président français, sans le citer directement, lors de son discours annuel à la nation, le 29 février, en affirmant : « Nous nous souvenons du sort de ceux qui ont déjà envoyé leurs contingents sur le territoire de notre pays. Mais aujourd’hui, les conséquences pour les éventuelles interventions seront bien plus tragiques. » 
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-Emmanuel Macron, qui a promis de se rendre en Ukraine avant mi-mars, tente d’imposer son leadership face à la Russie. La France organise jeudi après-midi une visioconférence ministérielle avec près de trente représentants de pays occidentaux pour détailler de nouvelles options d’aide à Kiev. 
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-14:48 
-La France affirme son « soutien indéfectible » à la Moldavie face à la menace russe 
-La présidente de la Moldavie, Maia Sandu, et le président français, Emmanuel Macron, donnent une conférence de presse au palais de l’Elysée, à Paris, le 7 mars 2024. 
-La présidente de la Moldavie, Maia Sandu, et le président français, Emmanuel Macron, donnent une conférence de presse au palais de l’Elysée, à Paris, le 7 mars 2024. CHRISTOPHE ENA / AFP 
-Une semaine après l’appel des séparatistes de Transnistrie à la « protection » de Moscou, qui maintient 1 500 militaires dans cette région frontalière de l’Ukraine, Emmanuel Macron et son homologue Maia Sandu ont appelé dans un communiqué commun la Russie à « retirer ses forces illégalement stationnées sur le territoire moldave ». 
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-Paris a réaffirmé jeudi son « soutien indéfectible » à « l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale » de la Moldavie, dont la présidente a été reçue à l’Elysée pour y conclure un accord de défense entre les deux pays. 
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-La France s’est dite prête à « apporter sa contribution, le moment venu, à un règlement durable et pacifique de ce conflit », gelé depuis 1992, à l’époque de la dislocation de l’Union soviétique. L’invasion de l’Ukraine par la Russie a ravivé les tensions dans cette bande de terre d’un peu plus de 4 000 kilomètres carrés, de même qu’en Moldavie, « confrontée à une intensification des attaques hybrides » selon le communiqué. Chisinau craint une poussée de désinformation à l’approche du scrutin présidentiel et du référendum sur l’adhésion à l’UE, prévus pour l’automne. 
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-Lors de la conférence de presse conjointe de la présidente moldave et du président français à l’Elysée, jeudi 7 mars. CHRISTOPHE ENA / AFP 
-« Le régime de Moscou tente de contrôler mon pays au moyen de chantage à l’énergie, en organisant des manifestations, en menant des cyberattaques (…) et même en fomentant un coup d’Etat », a déclaré Mme Sandu lors d’une conférence de presse avec M. Macron. Face à ces « tentatives d’ingérence qui visent à diviser très clairement la société moldave (…), la France et l’Union européenne se tiennent à vos côtés », a répondu le président français. « Le peuple moldave peut être fier de son combat pacifique pour la liberté », qui « représente un défi pour la Russie de Vladimir Poutine », a-t-il ajouté. 
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-L’accord signé dans la foulée par les ministres de la défense des deux Etats prévoit en particulier « l’ouverture dans les prochains mois d’une mission de défense permanente à Chisinau », a-t-il dit en précisant qu’« il ne s’agit là que d’une première étape ». Dans le domaine économique, les deux pays ont également paraphé « une feuille de route bilatérale identifiant des projets d’avenir à développer ensemble ». 
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-14:29 
-La Norvège fait don de 153 millions de dollars pour l’achat de munitions pour l’Ukraine sous l’égide de la République tchèque 
-La Norvège donnera jusqu’à 1,6 milliard de couronnes norvégiennes (153 millions de dollars) dans le cadre d’une initiative dirigée par la République tchèque visant à acheter des munitions pour l’Ukraine auprès de pays tiers, a déclaré le premier ministre norvégien, Jonas Gahr Store, dans un communiqué jeudi. 
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-« L’Ukraine a un besoin urgent de grandes quantités de munitions d’artillerie pour résister à la guerre d’agression russe », affirme M. Store. 
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-13:38 URGENT 
-Emmanuel Macron dit aux partis politiques qu’il n’y a « aucune limite » au soutien français à l’Ukraine 
-Le président de la République a expliqué aux chefs de parti, jeudi, qu’il n’y avait « aucune limite », « aucune ligne rouge » au soutien de la France à l’Ukraine, en guerre contre la Russie, ont rapporté les responsables du Parti communiste français (PCF) et du Rassemblement national (RN), Fabien Roussel et Jordan Bardella, en sortant de l’Elysée. 
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-Le président du parti d’extrême droite a assuré avoir plaidé, lors de cette réunion de près de trois heures, pour que « la France n’entre pas elle-même en guerre avec la Russie », en critiquant par ailleurs les propos du premier ministre, Gabriel Attal, qui a, selon lui, comparé le RN à « une armée d’occupation étrangère ». « Il n’y a aucune limite et aucune ligne rouge. Je pense que le rôle de la France, c’est de fixer des lignes rouges. A partir du moment où on envisage d’envoyer des militaires français (…) à une puissance nucléaire comme la Russie, je pense que c’est irresponsable et extrêmement dangereux », a également déclaré le président du RN. 
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-Le président des Républicains, Eric Ciotti, a déclaré : « J’ai redit le caractère irresponsable et dangereux de l’envoi de troupes au sol. J’ai aussi dit au président de la République qu’il serait inacceptable d’instrumentaliser le conflit ukrainien à moins de cent jours des élections européennes. » 
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-M. Macron, qui a promis de se rendre en Ukraine avant la mi-mars, s’est ainsi entretenu mercredi soir à l’Elysée avec ses prédécesseurs François Hollande et Nicolas Sarkozy. M. Hollande a jugé qu’il fallait se garder de « tout ce qui altère l’unité de l’Europe ». 
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-Lire aussi | Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron a dit qu’il n’y avait « aucune limite » au soutien français à Kiev, selon les chefs de parti présents à l’Elysée 
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-13:28 
-Les manœuvres de l’OTAN ressemblent à une répétition en vue d’une confrontation armée avec la Russie, affirme un proche de Vladimir Poutine 
-Le secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Nikolaï Patrouchev, un proche de Vladimir Poutine, a estimé jeudi que « les exercices des forces armées de l’OTAN [Organisation du traité de l’Atlantique Nord] en Europe ressembl[aient] à une répétition en vue d’une confrontation armée avec la Russie, augment[aient] la tension et déstabilis[aient] la situation dans le monde », selon des propos rapportés par l’agence de presse Interfax. 
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-L’OTAN procède actuellement, et jusqu’au 14 mars, à l’exercice militaire « Steadfast Defender 2024 » au nord de la Norvège, de la Suède et de la Finlande, qui implique 20 000 soldats provenant de treize pays. 
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-12:01 
-L’ambassadrice des Etats-Unis en Russie convoquée au ministère des affaires étrangères à Moscou 
-A une semaine de la présidentielle en Russie, Lynne Tracy a été convoquée au ministère des affaires étrangères russes, à Moscou. Lors de cette convocation, « il a été particulièrement souligné que les tentatives d’ingérence dans les affaires intérieures de la Russie (…) seront fermement et résolument réprimées », a écrit le ministère dans un communiqué. 
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-Moscou reproche à trois ONG américaines spécialisées dans l’éducation de « mettre en œuvre des programmes et des projets d’orientation antirusse avec le soutien de l’ambassade » et de chercher à « recruter des agents d’influence sous couvert d’échanges éducatifs et culturels ». 
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-Ces trois ONG, dont l’American Councils for International Education et l’Institute of International Education, ont été déclarées « indésirables » en Russie, a encore fait savoir le ministère. « L’ambassadrice s’est vue remettre une note officielle lui demandant de cesser toute assistance aux activités de ces ONG », par ailleurs accusées de « promouvoir des attitudes et des valeurs étrangères à la société russe », toujours selon le ministère. 
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-Moscou a également mis en garde Mme Tracy contre toute « action subversive et diffusion de désinformation » avant la présidentielle du 15 au 17 mars, qui doit voir Vladimir Poutine être réélu faute de réelle opposition. Le ministère a menacé les employés de l’ambassade américaine d’expulsion si ceux-ci étaient « impliqués dans de telles actions ». 
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-11:55 
-« Le conflit en Ukraine pourrait dégénérer en une guerre à grande échelle en Europe », prévient la Russie 
-Dans un article pour la revue Pensée militaire, publié par le ministère de la défense russe, le colonel général Vladimir Zaroudnitski, chef de l’Académie militaire de l’état-major général des forces armées de la Fédération de Russie écrit : « La possibilité d’une escalade du conflit en Ukraine vers une guerre à grande échelle en Europe ne peut être exclue. La probabilité que notre Etat soit délibérément entraîné dans de nouveaux conflits militaires augmente considérablement ». 
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-Selon l’agence RIA Novosti et le Moscow Times, qui résument son propos, les Etats-Unis et leurs alliés « tentent par tous les moyens de maintenir leur hégémonie » et « mènent un nouveau type de guerre hybride afin d’affaiblir la Russie de toutes les manières possibles, de limiter sa souveraineté et de détruire son intégrité territoriale », dit-il, l’objectif étant d’infliger une « défaite stratégique » à la Russie. Il ajoute que la fin du conflit en Ukraine ne signifiera pas la fin de la confrontation entre la Russie et l’Occident. 
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-Il préconise un certain nombre de changements dans la manière dont la Russie organise sa défense et sa sécurité, notamment en mettant davantage l’accent sur les « pays amis » pour assurer la sécurité de la Russie et en consolidant l’ensemble de la société russe autour de ses besoins en matière de défense. 
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-De leur côté, les services de renseignement lituaniens écrivent jeudi que « la Russie consacre d’énormes ressources à la guerre en Ukraine et ne montre aucune volonté de désamorcer la situation, même si elle n’atteint pas ses objectifs opérationnels. Dans le même temps, la Russie se prépare à une confrontation à long terme avec l’OTAN ». 
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-11:30 
-Les services ukrainiens arrêtent une femme dont les renseignements permettaient aux Russes de déjouer les défenses antiaériennes d’Odessa 
-Les agents du contre-espionnage du service de sécurité ukrainien ont arrêté une habitante d’Odessa travaillant pour la Russie. Elle aidait l’armée russe à planifier les attaques de missile sur les infrastructures de la ville en leur permettant d’identifier les emplacements des systèmes antiaériens ukrainiens. Elle a aussi transmis des informations sur les conséquences des bombardements russes sur la ville à un contact russe à Sébastopol. « Les occupants prévoyaient de “prendre en compte” les informations reçues pour la préparation de nouvelles attaques contre la ville, notamment à l’aide de missiles de croisière et des drones kamikazes de type Shahed. » 
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-Cette arrestation est annoncée au lendemain d’une frappe russe sur Odessa lors d’une visite du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, en compagnie du premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis. Un porte-parole de la marine ukrainienne a déclaré que cinq personnes avaient été tuées dans l’attaque. 
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-La Russie a intensifié depuis l’été dernier ses bombardements d’infrastructures portuaires ukrainiennes, à la suite de sa décision d’abandonner un accord chapeauté par l’ONU qui était destiné à protéger les exportations céréalières en mer Noire. 
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-11:20 
-Près de 10 000 militaires ukrainiens formés par la France depuis le début du conflit 
-Le ministère des armées annonce que « la France a formé près de 10 000 soldats ukrainiens depuis le début du conflit, dont 8 800 sur l’année 2023 », sur le territoire national et en Pologne, principalement dans le cadre de la mission d’assistance militaire de l’Union européenne en soutien à l’Ukraine (Eumam). « Pour 2024, l’objectif est d’étendre ces formations aux domaines aériens et navals », ajoute le ministère. 
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-11:06 
-L’Inde confirme la mort d’un de ses ressortissants combattant pour l’armée russe 
-Mohammed Imran montrant une photo de son frère Mohammed Asfan, vêtu d’un treillis russe. NOAH SEELAM / AFP 
-L’ambassade de l’Inde à Moscou a annoncé mercredi la mort de Mohammed Asfan, un de ses citoyens, qui avait été recruté par l’armée russe, quelques jours après qu’un de ses proches eut déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) qu’il avait été envoyé combattre en Ukraine. 
- 
-Cette mort est la première à être confirmée par les autorités indiennes parmi les citoyens indiens enrôlés par Moscou pour les besoins de l’armée russe. L’ambassade n’a pas précisé les circonstances de sa mort, mais a dit être en contact avec sa famille et les autorités russes. « La mission s’efforcera d’envoyer sa dépouille en Inde », a écrit mercredi soir l’ambassade sur X. 
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-Le ministère des affaires étrangères indien avait affirmé à la fin de février qu’il cherchait à obtenir qu’une vingtaine de ses citoyens, « coincés » dans l’armée russe, soient libérés de leurs obligations. 
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-A la fin de février, le frère de Mohammed Asfan, Mohammed Imran, avait déclaré à l’AFP que son frère avait disparu depuis près de deux mois. La dernière fois qu’il avait téléphoné, c’était de la ville de Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie, et il avait alors raconté avoir été envoyé sur la ligne de front, avait expliqué M. Imran. Ce dernier avait précisé qu’un autre soldat indien, qui avait réussi à s’échapper, avait dit à sa famille que Mohammed Asfan, âgé de 30 ans, avait été blessé par balle. 
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-Un autre Indien, âgé de 23 ans, originaire de l’Etat du Gujarat, avait été tué lors d’une frappe aérienne ukrainienne alors qu’il travaillait comme « agent de sécurité », ont rapporté en février des médias locaux, citant des proches et un autre soldat indien sur la ligne de front. 
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-Des soldats indiens ont expliqué à l’AFP en février avoir accepté de s’enrôler en échange de salaires alléchants et d’un passeport russe. Ils ont également affirmé qu’on leur avait promis qu’ils ne combattraient pas mais qu’ils ont été formés au maniement de kalachnikovs et d’autres types d’armes avant d’être envoyés en Ukraine. 
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-Lire aussi |  Des Indiens recrutés à leur insu dans l’armée russe 
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-10:30 SUR LE TERRAIN 
-Des soldats ukrainiens dans une tranchée sur la ligne de front près de Bakhmout, le 5 mars 2024. INNA VARENYTSIA / REUTERS 
-10:30 
-L’Ukraine enquête après la destruction d’un premier Himars par les Russes 
-La Russie a diffusé des images de la destruction d’un lance-roquettes multiple Himars utilisé par l’Ukraine. Une vidéo diffusée par les médias et des comptes Telegram russes montre le moment où il est atteint par un missile avant de s’embraser. Il aurait été touché près du village de Nykanorivka (📍) au nord-ouest de la ville capturée d’Avdiïvka et au sud-ouest de Bakhmout dans l’oblast de Donetsk, derrière la ligne de front. L’agence officielle russe RIA Novosti évoque la destruction d’un autre Himars, à la frontière des oblasts de Kherson et de Mykolaïv. 
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-Roman Kostenko, secrétaire de la commission parlementaire sur la sécurité nationale, la défense et le renseignement, membre de la Rada (Parlement ukrainien), a expliqué que cette perte nécessitait une enquête approfondie pour déterminer quelles erreurs ont été commises. Selon lui, l’Ukraine sait depuis longtemps que la Russie s’efforce de détecter les Himars, et qu’il existe des moyens de lutter contre les drones russes chargés de cette détection. Il rappelle qu’il a aussi fallu du temps aux militaires russes pour lancer un missile Iskander contre cette cible. 
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-De son côté, le journaliste ukrainien Iouri Boutoussov, qui publie régulièrement des nouvelles du front, rappelle que la Russie a annoncé à plusieurs reprises la destruction de Himars. Il remarque cependant que le drone russe a pu survoler les lignes arrière ukrainiennes, sans être intercepté, a pu observer le Himars se déplaçant vers une position de combat à une distance d’environ 40 kilomètres de la ligne de front, s’arrêtant en attente d’instructions, ce qui a permis à l’armée russe de déterminer sa position et de le détruire avec un missile. 
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-09:00 SUR LE TERRAIN 
-Dans une rame de métro de Kiev, le 6 mars 2024. ROMAN PILIPEY / AFP 
-08:56 POUR APPROFONDIR 
-Emmanuel Macron reçoit jeudi les chefs de parti pour évoquer le conflit en Ukraine avant un vote parlementaire, et après avoir agité l’éventualité d’une présence militaire sur le terrain, qui a ravivé les clivages avant les élections européennes. 
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-Lire aussi |  Guerre en Ukraine : comment Emmanuel Macron espère convaincre les Français de la gravité de la situation 
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-08:34 
-Les services de sécurité ukrainiens présentent une nouvelle version de leur drone naval 
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-Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont présenté mercredi le premier drone de surface naval produit grâce à la plate-forme en ligne de dons pour l’Ukraine UNITED24. Près de 300 millions de hryvnias (environ 7 millions d’euros) ont été levés auprès d’entreprises, des donateurs internationaux et des citoyens ukrainiens et ont permis de financer 35 drones Sea Baby. 
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-La nouvelle version de ce drone « présente des caractéristiques techniques améliorées », selon le SBU. Il peut transporter une charge explosive de près de 1 tonne à 1 000 kilomètres. Le premier drone de la série a été baptisé Avdiïvka. Le SBU a utilisé ces armes pour attaquer le pont de Crimée et 11 navires de guerre russes. 
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-08:13 
- La Suède devient officiellement le 32ᵉ membre de l’OTAN 
-Après deux siècles de neutralité puis de non-alignement militaire et deux années de tractations, la Suède devient officiellement jeudi le 32e membre de l’OTAN, une étape majeure pour un pays qui se gardait, jusque-là, de provoquer l’ire de Moscou. 
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-Le premier ministre suédois Ulf Kristersson est en déplacement à Washington, où le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken doit recevoir officiellement les documents de ratification. Cette dernière avait été obtenue de haute lutte après de longues négociations avec certains membres de l’Alliance. Et le drapeau bleu et jaune suédois doit être hissé lundi devant le siège bruxellois de l’OTAN. 
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-La Russie a promis la semaine dernière de prendre des « contre-mesures » en réaction à l’adhésion de Stockholm, qui dépendront « des conditions et de l’ampleur de l’intégration de la Suède à l’OTAN ». 
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-L’adhésion de la Suède, après celle de la Finlande l’an dernier, signifie que tous les pays bordant la mer Baltique, à l’exception de la Russie, sont désormais membres de l’Alliance atlantique. 
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-Selon un sondage de la radio SR diffusé vendredi, une majorité de Suédois estime que leur pays a fait de « trop de sacrifices » pour devenir membre de l’OTAN, tout en admettant que la sécurité de la Suède s’est renforcée avec cette adhésion. 
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-L’adhésion de la Suède à l’OTAN s’est accompagnée d’un net durcissement du discours de ses dirigeants, le commandant en chef des forces armées suédoises, Micael Byden, déclarant en janvier que ses compatriotes « devaient se préparer mentalement à la guerre ». 
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-Outre sa candidature à l’OTAN, la Suède a signé, au début de décembre, un accord autorisant les Etats-Unis à avoir accès à 17 bases militaires sur son sol. 
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-Lire aussi |  OTAN : les Etats-Unis, toujours indispensables à la défense de l’Europe 
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