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-[Le Monde: « Les Français dépensent moins pour l'alimentation » : ce que disent les chiffres, au-delà de la polémique sur les propos de Macron](https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/03/05/les-francais-depensent-moins-pour-l-alimentation-ce-que-disent-les-chiffres-au-dela-de-la-polemique-sur-les-propos-de-macron_6220158_823448.html ) 
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-« Les Français dépensent moins pour l’alimentation » : ce que disent les chiffres, au-delà de la polémique sur les propos de Macron 
-Les données indiquent que la part du revenu consacrée à se nourrir est celle qui a le plus diminué depuis l’après-guerre. Mais, plus que les loisirs, c’est surtout le logement qui pèse aujourd’hui sur le budget des ménages. 
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-Par Elsa Conesa 
-Publié aujourd’hui à 05h00, modifié à 08h26  
-Temps deLecture 4 min. 
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-Au marché de Condé-sur-Sarthe (Orne), le 31 janvier 2024. LOU BENOIST / AFP 
-Des pommes de terre bouillies et du fromage blanc étalé sur d’épaisses tartines. C’est le menu quotidien des ouvrières françaises du textile au début du XXe siècle, décrit par l’économiste Jean Fourastié, dans son célèbre ouvrage Les trente glorieuses. Ou la révolution invisible de 1946 à 1975 (Fayard, 1979). L’alimentation représente alors plus de la moitié du budget des ménages. Cent ans plus tard, elle est tombée à 14 %, selon les données de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) de 2021 (en euros courants). 
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-Faut-il en conclure pour autant que la France, ce pays aux 365 fromages, serait celui dont les habitants préfèrent se payer un abonnement Netflix que s’alimenter correctement ? 
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-Le 24 février, au Salon international de l’agriculture, Emmanuel Macron avait vigoureusement démenti la citation que lui avait attribuée le quotidien La Marseillaise : « Les smicards préfèrent des abonnements VOD à une alimentation plus saine. » Mais il avait immédiatement ajouté : « Le problème que nous avons dans notre pays aujourd’hui, c’est que la part du revenu que les Français allouent à l’alimentation en trente ans a baissé. » Avant de poursuivre : « Les gens dépensent plus d’argent pour le logement, pour les abonnements téléphoniques, pour les voyages, pour la télévision. Le mode de vie a changé, et ils dépensent en proportion moins pour l’alimentation. » Un propos qui a immédiatement valu au chef de l’Etat des accusations de « mépris de classe » de la part de la gauche et de l’extrême droite réunies. 
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-Les chiffres, pourtant, sont de son côté, du moins en partie. Les dépenses alimentaires sont de loin celles qui ont le plus baissé depuis l’après-guerre, avec l’habillement. C’est ce que les économistes appellent la « loi d’Engel », du nom de ce statisticien allemand qui a montré que la part du revenu consacrée à se nourrir diminue à mesure que les gens s’enrichissent. « C’est plutôt une bonne nouvelle, commente Philippe Moati, professeur d’économie à l’université Paris-Cité, et fondateur de l’Observatoire société & consommation. Les gens mangent plus et mieux, et le surcroît de revenu est consacré à d’autres dépenses. » 
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-Explosion de la variété des produits consommés 
-L’enrichissement collectif n’est pas la seule explication : la révolution agricole de la seconde moitié du XXe siècle, l’invention de l’agriculture intensive et les politiques de soutien européennes ont aussi permis de faire chuter drastiquement les prix de l’alimentation grâce à des gains de productivité « beaucoup plus importants dans l’agriculture que dans l’industrie », souligne M. Moati. 
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-Le prix du kilo de blé a ainsi été divisé par trois depuis 1960, celui du sucre par deux et celui du porc par quatre, selon Fabrice Etilé, professeur à l’Ecole d’économie de Paris et chercheur à l’Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. Ce qui a bénéficié en priorité aux ménages modestes, accédant à une forme de sécurité alimentaire et d’abondance. Mais a sans doute « contribué à ce que les gens imaginent que l’alimentation n’est pas chère », ajoute Frank Lehuédé, directeur d’études et de recherche au Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie. 
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-Lire aussi : L’inflation en France reste à un niveau élevé, la consommation des ménages en baisse, rapporte l’Insee 
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-Cette baisse continue s’est toutefois interrompue depuis la fin des années 1990. La dépense par habitant augmente même, mais moins vite que les autres dépenses. Car, depuis trente ans, la mondialisation a fait exploser la variété des produits consommés, et les économies dégagées ont été en partie reportées sur des produits nouveaux. « Le saumon fumé, les crevettes, les fruits exotiques, qui étaient des produits de luxe, se sont démocratisés, observe M. Lehuédé. Même les ménages modestes ont accès à une variété beaucoup plus grande que leurs grands-parents. » 
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-La variété s’est aussi accompagnée d’une substitution en faveur de produits transformés, moins chers, et au cœur du malaise agricole actuel, souligne M. Etilé, spécialiste des questions agricoles. « Les produits transformés et ultra-transformés sont fabriqués avec des matières premières achetées sur le marché mondial et non en France, afin d’en faire baisser le coût. » Une évolution qui répond à une demande des ménages pour une alimentation fabriquée hors du foyer, parfois imposée par les évolutions du marché du travail – horaires décalés, éloignement du domicile… « Le prix de la calorie produite s’est effondré depuis l’après-guerre, mais la calorie consommée est aujourd’hui composée à 30 %-35 % de graisse et à 20 %-25 % de sucres rapides », précise-t-il. 
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-Une hausse des prix depuis la fin de 2021 
-Si la part consacrée aux loisirs – culture, vacances, abonnements divers – est restée stable, autour de 8 % depuis les années 1960, celle consacrée au logement a, en revanche, plus que doublé et atteint 28 %, selon l’Insee. « Après la guerre, l’alimentation est le premier poste du budget des ménages. Aujourd’hui, c’est le logement qui détermine leur panier », résume l’économiste, spécialiste des questions macroéconomiques, Philippe Crevel. 
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-Cette inflation du coût du logement reflète d’abord l’incroyable modernisation des intérieurs et un plus grand confort – en 1966, les trois quarts des logements n’avaient pas de toilettes. A partir des années 1990, en revanche, la croissance du nombre de logements devient inférieure à celle des ménages, et la dépense consacrée à se loger devient une contrainte. Avec un effet toujours plus douloureux pour les ménages modestes. 
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-Car la réapparition de l’inflation, dans le sillage de la crise sanitaire, a offert une nouvelle illustration de la loi d’Engel. La hausse des prix depuis la fin de 2021 − supérieure à 20 % sur l’alimentation et l’énergie – a pesé très inégalement sur les ménages, selon qu’ils sont modestes ou plus favorisés. De la même façon, les « dépenses préengagées » – logement, abonnements divers, assurances, services financiers… – dépassent 40 % pour les ménages les plus pauvres contre 28 % pour les plus aisés, selon une étude de l’organisme France Stratégie publiée en 2021 et fondée sur des données de 2017, antérieures au redémarrage de l’inflation. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés 700 euros par an : le prix de la « double peine » de pauvreté 
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-Or, Claudia Senik, professeure d’économie à l’Ecole d’économie de Paris et directrice de l’Observatoire du bien-être, a montré que, en France, la satisfaction et le bonheur sont très corrélés à la part du revenu que l’on peut dépenser comme on l’entend, à ce sentiment de liberté de choix. « Les abonnements téléphoniques font partie des dépenses contraintes, car c’est impossible de travailler sans », explique-t-elle. 
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-La définition de la pauvreté, c’est le fait de ne pas pouvoir accéder au panier de biens communs qui font les normes sociales de l’époque, poursuit-elle. « L’économiste David Ricardo disait qu’au XIXe siècle un pauvre, c’est quelqu’un qui marche pieds nus. Aujourd’hui, ce pourrait être celui qui n’a pas de smartphone. » 
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-Elsa Conesa 
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