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Biden lance une attaque frontale contre Trump dans son discours sur l'état de l'Union [ElseNews]

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25/12/2025/H14:09:41


Biden lance une attaque frontale contre Trump dans son discours sur l'état de l'Union

Biden lance une attaque frontale contre Trump dans son discours sur l'état de l'Union
Le président américain a accusé son rival républicain de se «soumettre» à Vladimir Poutine, et a affirmé que la liberté et la démocratie étaient «attaquées» en Amérique lors de son allocution solennelle jeudi soir.

Le discours sur l’état de l’Union est un moment fort du calendrier politique américain. Cette année, il revêtait une importance cruciale pour Joe Biden, alors que son âge fait douter de nombreux électeurs de son aptitude à occuper les fonctions présidentielles quatre années supplémentaires, mais aussi à battre l'ancien président Donald Trump lors d’une très probable revanche électorale en novembre. Dans l'imposant hémicycle du Congrès, sous les acclamations de son camp debout et tandis que l'opposition républicaine restait assise, le démocrate de 81 ans, candidat à sa réélection, a prononcé un discours au ton résolument offensif. Voici les principaux points de son allocution prononcée jeudi soir :
«La liberté et la démocratie sont attaquées» en Amérique
«La liberté et la démocratie sont attaquées» aux États-Unis, a assuré jeudi le président Joe Biden lors de son discours sur l'état de l'Union. «Depuis le président Lincoln et la Guerre de Sécession, jamais notre liberté et démocratie n'ont été attaquées dans notre pays comme elles le sont aujourd'hui», a déclaré le démocrate.
«Je ne plierai pas» face à Poutine
Le président américain Joe Biden a assuré jeudi qu'il ne «plierait pas» face à son homologue russe Vladimir Poutine, exhortant le Congrès à voter l'aide à l'Ukraine pour «arrêter Poutine». Le président démocrate a accusé son adversaire républicain Donald Trump de «se soumettre» à Vladimir Poutine. «Mon prédécesseur, un ancien président républicain, dit à Poutine : “Faites ce que vous voulez”. C'est une citation, un ancien président a vraiment dit ça, se soumettant à un dirigeant russe. Je pense que c'est scandaleux. C'est dangereux, et c'est inacceptable!», a-t-il lancé, sans prononcer cette fois le nom de Donald Trump.
«Poutine ne s'arrêtera pas à l'Ukraine
«Je vous assure que Poutine ne s'arrêtera pas à l'Ukraine. Mais l'Ukraine peut arrêter Poutine si nous la soutenons et lui fournissons les armes dont elle a besoin pour se défendre», a-t-il assuré, exhortant le Congrès à débloquer l'aide à Kiev, gelée depuis des moins par les querelles partisanes entre démocrates et républicains. «C'est tout ce que demande l'Ukraine. Elle ne réclame pas de soldats américains», a-t-il ajouté, en allusion au débat lancé par les propos du président français Emmanuel Macron sur le possible déploiement de troupes. «Mon message au président Poutine, que je connais depuis longtemps, est simple: nous ne laisserons pas tomber. Nous ne plierons pas. Je ne plierai pas», a-t-il martelé. «L'Histoire nous regarde», a affirmé le président américain.
«Le monde entier nous envie notre économie»
Le président Joe Biden a vanté son bilan économique, assurant que le monde entier «envie» aujourd'hui l'économie des États-Unis. «J'ai hérité d'une économie qui était au bord du gouffre. À présent, notre économie est littéralement enviée par le monde entier. 15 millions d'emplois ont été créés en trois ans, c'est un record. Et le taux de chômage est le plus bas depuis 50 ans», a assuré le démocrate.
Les opposants à l'avortement «n'ont aucune idée du pouvoir des femmes en Amérique»
«Clairement, ceux qui se vantent d'avoir (annulé la protection fédérale du droit à l'IVG) n'ont aucune idée du pouvoir des femmes», a lancé Joe Biden. «Mais ils s'en sont rendu compte lorsque la liberté de disposer de son corps a été en jeu dans les urnes, nous l'avons emporté en 2022 et 2023, et nous gagnerons encore en 2024», a ajouté sous les vivats de son camp ce catholique convaincu qui se pose en défenseur du droit à l'IVG, à contre-courant d'autres de ses coreligionnaires. «Si vous, les Américains, m'envoyez un Congrès qui soutient le droit de choisir, je vous le promets: je rétablirai Roe vs Wade comme une loi fondamentale», a assuré le président, sans toutefois jamais prononcer le mot «avortement». «Beaucoup d'entre vous dans cette salle ainsi que mon prédécesseur promettent d'adopter une interdiction nationale de la liberté de disposer de son corps. Mon Dieu. Quelle autre liberté retireriez-vous?», a-t-il fustigé.
Biden dit qu’«il ne diaboliserait pas» les migrants comme Trump le fait
Le président américain Joe Biden a affirmé jeudi qu'il «ne diaboliserait pas» les migrants comme l'a fait son adversaire républicain Donald Trump et a appelé le Congrès à adopter une proposition de loi sur le contrôle des frontières. «Je ne diaboliserai pas les migrants en disant qu'ils “empoisonnent le sang de notre pays”», a-t-il dit dans son discours au Congrès sur l'état de l'Union, en référence à de récents propos de Donald Trump, qu'il n'a toutefois pas nommé. «Nous pouvons nous disputer au sujet de la frontière ou bien régler le problème», a-t-il lancé.
Biden veut «un cessez-le-feu immédiat» de six semaines à Gaza
Le démocrate a réitéré son appel à «un cessez-le-feu immédiat d'au moins six semaines», entre Israël et le Hamas, qui permettrait notamment «la libération de tous les otages» encore retenus dans la bande de Gaza. «Ce soir, j'ordonne aux forces armées américaines de conduire une mission d'urgence pour établir un port temporaire sur la côte de Gaza pouvant accueillir de grands navires transportant de la nourriture, de l'eau des médicaments et des abris provisoires», a-t-il indiqué. La réalisation de cet ouvrage ne nécessitera «aucun déploiement au sol de troupes américaines», a-t-il assuré. Le président américain a par ailleurs appelé le gouvernement israélien à «laisser entrer davantage d'aide humanitaire à Gaza», soulignant que l'aide humanitaire «ne peut être une considération secondaire ni une monnaie d'échange».
https://www.lefigaro.fr/international/joe-biden-vante-la-solidite-de-l-economie-americaine-met-en-garde-contre-les-attaques-contre-la-democratie-20240308

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