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-======  Le Monde: Guerre en Ukraine : après deux ans de conflit, l'unité du pays éprouvée  ====== 
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-[Le Monde: Guerre en Ukraine : après deux ans de conflit, l'unité du pays éprouvée](https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/24/guerre-en-ukraine-apres-deux-ans-de-conflit-l-unite-du-pays-eprouvee_6218321_3210.html ) 
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-INTERNATIONAL 
-GUERRE EN UKRAINE 
-Guerre en Ukraine : après deux ans de conflit, l’unité du pays éprouvée 
-Plus le temps passe et plus l’écart s’accentue entre ceux qui participent à l’effort de guerre et ceux qui n’en feraient pas assez. En discussion au Parlement, la loi sur la mobilisation, en particulier, divise et suscite l’inquiétude. 
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-Par Thomas d’Istria (Kiev, Tchernivtsi, envoyé spécial) 
-Publié aujourd’hui à 06h00  
-Temps deLecture 4 min. 
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-Lors de l’enterrement du soldat Valentin Trotsouk, tué à l’âge de 54 ans dans la région de Donetsk. A Odessa (Ukraine), le 4 février 2024. LAURENCE GEAI / MYOP POUR « LE MONDE » 
-Elle fait le lien entre le front et l’arrière. Ancienne chargée de communication pour la ville de Tchernivtsi, Oksana Melenko passe désormais tout son temps à organiser le rapatriement des corps des soldats originaires de cette ville de l’ouest de l’Ukraine. « C’est de pire en pire », dit-elle, assise à son bureau de la mairie, mercredi 14 février, après avoir décrit de récentes funérailles pour enterrer les morceaux de corps d’un combattant identifiés par l’ADN dont une partie de la dépouille mortelle avait déjà été inhumée un an plus tôt. 
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-Deux ans après le début de l’invasion russe du pays, une partie de son travail consiste aussi à adapter l’espace public à la réalité de la guerre. Cela passe par l’uniformisation des plaques commémoratives, l’agrandissement du cimetière central, ainsi que le changement de nom de certaines rues, renommées en l’honneur de soldats. A Tchernivtsi, reconnaît-elle toutefois, « les habitants ne ressentent pas la guerre car ils ne sont pas immédiatement en danger ». 
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-Avec ses rues bondées de restaurants et de cafés remplis, cette coquette ville de 260 000 habitants avant-guerre ne semble pas affectée par le conflit qui déchire l’Ukraine de l’est au sud. Or, c’est justement dans cette quiétude apparente des villes de l’arrière que se joue la résilience du pays. « Il y a les optimistes et les pessimistes », observe Anna-Maria Dzyk, 38 ans, arrivée depuis Kiev dès le début de l’invasion russe avec ses deux enfants, Nestor et Tyhon, et dont le mari combat dans l’armée. « Moi je fais partie des optimistes et je vois encore des volontaires, des gens engagés, poursuit-elle. Et je ne pensais pas qu’il y en aurait autant, je dois le dire. Et puis il y en a d’autres qui se fichent de la guerre et ne s’intéressent même pas à notre guerre culturelle [avec la Russie]. » 
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-Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Les Ukrainiens face à l’élargissement de la conscription : « Un jour ou l’autre, on y passera tous » 
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-Plus le temps passe et plus l’unité nationale est soumise à rude épreuve. Tout l’enjeu du moment consiste, pour l’Etat ukrainien, à mobiliser des hommes pour remplacer les morts et les blessés. La situation est suffisamment critique, depuis quelques mois, pour que des mères et des épouses de militaires manifestent chaque semaine dans les grandes villes afin de demander le retour de leurs proches, épuisés après deux ans passés sur le front. 
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-Simplifier l’enrôlement 
-Ce renouvellement, impératif face aux ressources humaines bien supérieures de la Russie, est actuellement discuté au Parlement ukrainien, la Verkhovna Rada, après l’adoption en première lecture d’un projet de loi hautement impopulaire, le 7 février. Le texte, qui devrait faire l’objet d’amendements, prévoit d’alourdir les sanctions contre les réfractaires, de simplifier les procédures d’enrôlement et d’abaisser l’âge obligatoire de 27 à 25 ans. 
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-Mais le flou demeure sur la question de la démobilisation au bout de trente-six mois, une des mesures les plus attendues, alors que la durée de service est actuellement illimitée. Pour certains, le fait que la décision de démobiliser reste soumise à l’autorisation du commandement militaire ne donnerait dans les faits aucune garantie. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La mobilisation des jeunes Ukrainiens pour partir au front reste laborieuse 
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-« Tous les Ukrainiens suivent cette loi, explique Volodymyr (qui n’a pas souhaité donner son nom de famille), un enseignant de musique de 37 ans. Parce que, si elle ne te concerne pas directement, elle peut toucher ta famille ou quelqu’un de ton cercle proche. » 
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-Rencontré dans un café de Kiev, l’homme, stressé, confie ses craintes de se retrouver un jour sur le front. « Tu es envoyé là-bas jusqu’à ce que tu meures ou que tu sois blessé. Or je suis un musicien et j’ai besoin de mes mains pour jouer. Et, si je suis blessé, je n’aurai pas assez de ressources pour survivre. » Il se montre aussi très critique de la pratique des pots-de-vin que certains Ukrainiens versent pour éviter de rejoindre l’armée. 
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-Face au manque de candidats pour s’enrôler, les agents des centres de recrutement ont récemment augmenté leurs barrages routiers et les contrôles dans la rue. De nombreuses vidéos de violences, lors des interpellations, circulent sur les réseaux sociaux. En conséquence, Volodymyr, comme d’autres, limite ses déplacements afin de ne pas être arrêté. Depuis plus d’un an, hormis ses allers-retours hebdomadaires dans la banlieue de Kiev, à Irpine, il n’est pas sorti de la capitale. 
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-Cet ancien volontaire qui rassemblait des équipements pour les soldats au début de la guerre du Donbass, entre 2015 et 2016, assure que son cercle d’amis songe à quitter le pays. « Tout le monde envisage de partir à l’étranger pour refaire sa vie », explique-t-il, tout en reconnaissant ne pas avoir les moyens de s’enfuir. Les traversées avec des passeurs par les frontières moldave, hongroise ou slovaque, à l’ouest, se monnaieraient, au minimum, 5 000 euros. 
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-« Les gens ont perdu l’énergie » 
-Pour Mykola Bielieskov, spécialiste des questions de défense à l’Institut national d’études stratégiques de Kiev, la nécessité de « maintenir le consensus » au sein de la société passe même avant l’enjeu du soutien des Etats-Unis, suspendu aux débats américains de politique interne. « Cela fait deux ans que la guerre dure, les gens ont perdu l’énergie qu’ils avaient au début », tempère l’expert. 
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-« La majorité de la population considère que notre objectif est de libérer l’ensemble de notre territoire, rappelle le politologue et journaliste Vitaly Portnikov dans un restaurant huppé de Kiev. Mais la question est : à quel prix ? C’est une question que peu osent se poser. » 
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-Ouverture du bureau de recrutement du bataillon « Da Vinci Wolves », à Kiev, le 10 février 2024. ADRIEN VAUTIER / LE PICTORIUM POUR « LE MONDE » 
-Plus le temps passe et plus l’écart entre ceux qui participent à l’effort de guerre et les autres qui n’en feraient pas assez s’accentue. Yulia Bartle, 55 ans, volontaire et mère de deux enfants dont l’un, Yevgen, combat depuis 2014, déplore avec encore plus de férocité la position de certains civils : « Les gens n’ont pas le sens des responsabilités, fustige-t-elle. Ils disent que nos soldats nous protègent pour que nous autres puissions aller au théâtre ou au restaurant. Mais ce n’est pas vrai, ils nous protègent pour qu’on ne se fasse pas tuer ou que nos villes ne soient pas occupées. » 
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-Lire aussi : Article réservé à nos abonnés A Odessa, des recruteurs militaires aux portes des facs 
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-Si de nombreux militaires critiquent la « légèreté » de l’arrière, le soldat Stanyslav (il n’a donné que son prénom), de retour à Kiev des fronts de Bakhmout et de Koupiansk, affirme cependant ne pas leur en vouloir : « Je ne leur reproche rien car je sais que 90 % d’entre eux ont des proches sur le front, explique-t-il. Et il faut bien que quelqu’un soutienne l’économie… » 
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-La guerre rassemble face à un ennemi commun, mais elle divise aussi. Kseniia Kuzmych, 27 ans, qui lève des fonds sur Internet pour soutenir l’unité de son copain, Vladyslav, soldat dans la région de Donetsk, assure que les Ukrainiens restent « unis ». « Mais ils se permettent beaucoup plus de moments festifs qu’avant. » Dans les rues animées de la capitale, avec ses bars, restaurants et boîtes de nuit ouverts jusqu’à 22 h 30, couvre-feu oblige, cette jeune femme au visage fin ne se sent plus à l’aise. « Je vis dans un environnement où tous mes proches font quelque chose pour soutenir l’armée. Et j’ai du mal avec ceux qui sortent comme si tout était normal. J’avais des amis comme ça, mais je ne les appelle plus. » 
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-Thomas d’Istria(Kiev, Tchernivtsi, envoyé spécial) 
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