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-======  Narcotrafic : radiographie de la menace en France]  ====== 
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-[Narcotrafic : radiographie de la menace en France](https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/10/radiographie-d-une-france-sous-la-menace-du-narcotrafic_6215802_3224.html?lmd_medium=pushweb&lmd_campaign=pushweb&lmd_titre=narcotrafic_radiographie_de_la_menace_en_france&lmd_ID=6215829 ) 
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-Narcotrafic : radiographie de la menace en France 
-Dans son rapport sur « l’état de la menace », l’Office antistupéfiants (Ofast) décrit le rôle des groupes criminels étrangers et français, alors que le marché de la cocaïne est en forte expansion. Cette montée en puissance s’accompagne d’une exacerbation de la violence. 
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-Par Simon Piel et Thomas Saintourens 
-Publié aujourd’hui à 05h40, modifié à 09h08  
-Temps deLecture 5 min. 
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-De la cocaïne saisie par les douanes françaises dans un conteneur au port de Loon-Plage, près de Dunkerque, le 3 août 2020. DOUANES FRANCAISES / AFP 
-Il pourrait s’agir là d’un rapport d’analyse économique vantant un marché à la croissance sans pareille. L’histoire à succès d’un produit dont la valeur est multipliée par trente après qu’il a traversé l’Atlantique. C’est d’ailleurs sur le constat d’une réussite agricole sud-américaine que s’ouvre la version 2023 de « L’Etat de la menace liée aux trafics de stupéfiants », une étude de 80 pages décryptant les enjeux du narcotrafic en France. Ce texte rédigé par l’Office antistupéfiants (Ofast), que Le Monde a pu consulter, a d’abord pour horizon les champs de coca colombiens, qui jamais n’ont permis de produire autant de cocaïne (1 738 tonnes en 2022, soit + 24 % par rapport à l’année précédente). 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Drogues : une étude alerte sur les nouvelles substances en circulation 
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-Selon l’étude, cette production massive de « coke » ajoutée à celles des autres drogues traditionnelles (cannabis et héroïne notamment) mais aussi aux substances de synthèse fabriquées en Europe constituent les « ferments » des trafics de stupéfiants touchant la France. A la fois pays de transit et de consommation à la « circulation intense » de drogues, elle s’affirme aujourd’hui comme un théâtre d’action majeur des groupes criminels organisés (GCO). 
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-« Si les organisations criminelles étrangères représentent des fournisseurs de cocaïne pour les réseaux français de revente au détail, des entités françaises s’immiscent néanmoins dans l’importation du produit grâce à des alliances d’opportunité », souligne le rapport de l’Ofast. En suivant la chaîne logistique, les groupes criminels organisés colombiens (tel que le Clan del Golfo) et péruviens (Sentier lumineux) ont la mainmise sur la production. 
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-L’importation et la vente en gros, en revanche, échoient à des acteurs plus variés, comme les mafias italiennes, les groupes belgo-néerlandais (la Mocro Maffia) ou encore les cartels des Balkans, du Mexique, les groupes albanais, brésiliens, vénézuéliens et surinamais. Les organisations criminelles françaises, essentiellement dévolues à la distribution au détail, lorgnent elles aussi, pour les plus ambitieuses, l’importation et la vente en gros. 
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-« Une montée en puissance » 
-Parmi les organisations internationales qualifiées de « majors » du trafic de drogue, aucune ne dédaigne le territoire français, dont les façades maritimes servent d’interface de choix pour accéder au marché européen. Les enquêtes récentes dévoilent une présence « sporadique » sur le territoire national de membres de groupes criminels colombiens. Assez pour constituer « un point de vigilance ». 
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-Les trafics liés aux cartels mexicains ne sont à ce stade qu’« indirects ». Ils se matérialisent notamment en Polynésie française, sous la forme d’« ice » – méthamphétamine synthétique ultra-puissante vendue à 2 500 euros le gramme. Quant aux trafiquants brésiliens implantés au nord de leur pays, ils ont désormais « investi la Guyane », au fil de leurs activités criminelles de prédilection : trafic de cocaïne, orpaillage illégal, vols à main armée. Le Primeiro Comando da capital, un groupe très puissant et structuré, déjà implanté au Portugal, est aussi suspecté d’avoir introduit certains de ses affiliés en France métropolitaine. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Pourquoi de la cocaïne s’échoue en masse sur les plages de France 
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-Les GCO européens, qui opèrent en voisins, n’hésitent guère à mutualiser leurs forces pour faciliter les importations de cocaïne. D’après l’étude de l’Ofast, la Mocro Maffia a ainsi « pleinement pris pied dans les trafics touchant le territoire national, en déployant son influence jusqu’à la plate-forme portuaire havraise ». En retour, des équipes françaises ont participé à des opérations commando et à des enlèvements et séquestrations, visant à faire évader des leaders de clans néerlandais incarcérés aux Pays-Bas. Cette montée en puissance va de pair avec celle des groupes albanophones, longtemps circonscrits en France au trafic d’héroïne dans certaines zones de l’est du pays, et classés désormais parmi les protagonistes du trafic international de cocaïne, en lien direct avec l’Amérique du Sud. 
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-Au moyen d’un tableau à double entrée recensant les menaces (trafics, implantation, impact, expertise, surface financière), l’Ofast évalue aussi, selon un code couleur gradué, les groupes les plus dangereux. En rouge – soit la catégorie 5, le niveau de menace maximal – figurent les GCO colombiens, mexicains, italiens, belgo-néerlandais et albanais. 
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-Les GCO français, adversaires de l’Ofast au quotidien, ne figurent pas dans ce palmarès. L’analyse de leurs méthodes donne pourtant à voir des organisations criminelles réalisant une « montée en puissance », en se comportant volontiers « comme des entreprises transnationales », « capables d’acheminer de grandes quantités de produits ». Deux mots résument l’organisation de ce trafic à la française, selon l’Ofast : « déterritorialisation » et « mobilité ». 
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-Pratiques des criminels de très haut niveau 
-Symbole de cette stratégie en mouvement, les « cibles d’intérêt prioritaires » (les têtes de réseaux les plus recherchées) opèrent majoritairement de l’étranger, en particulier à Dubaï. Un portrait-robot en est dressé, à partir des données relatives à la cinquantaine d’individus figurant dans cette liste : des hommes âgés de 40 ans en moyenne ; issus principalement de cités sensibles ; possédant majoritairement la double nationalité avec un pays du Maghreb ; au patrimoine supérieur à une dizaine de millions d’euros ; et conservant des liens d’habitude avec le grand banditisme. 
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-Les points de deal (au nombre de 2 999 au 30 octobre 2023), sorte de mètre étalon des trafics et des résultats de la lutte antidrogue, sont considérés comme des « actifs à valoriser » pour les groupes criminels. Le démantèlement d’un point de vente lillois, en janvier 2023, a ainsi dévoilé comment ses dirigeants avaient adopté les pratiques des criminels de très haut niveau pour faire fructifier les 30 000 euros générés chaque jour : recours à des moyens de communication sécurisés, investissements à Dubaï en vue de s’y établir… Une autre enquête, menée dans le Haut-Rhin, a permis d’illustrer les liens de coopération avec des organisations criminelles étrangères : l’héroïne, vendue sur un point de deal historiquement spécialisé dans le cannabis, y était acheminée sur le territoire par des filières turques, albanaises et bulgares en échange d’une commission. 
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-Lire le reportage| Article réservé à nos abonnés Au tribunal de Bobigny, l’avalanche de dossiers liés aux « stups » révèle l’extraordinaire complexité de la lutte contre le trafic de drogue 
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-Les points de vente, considérés comme « agiles et mouvants », se caractérisent aussi par un recours croissant à une main-d’œuvre issue d’autres régions, voire de jeunes migrants. Ils proposent des transactions hors de l’espace public habituel, au moyen de commandes livrées à domicile, mais aussi dans des appartements loués sur Airbnb ou par le vecteur postal. Dans ces organisations bien cloisonnées, où chacun a sa place, peuvent désormais figurer des graphistes et designers professionnels, chargés de la mise en valeur du produit selon des techniques de marketing issues de la grande distribution. Les paquets de cannabis aux logos détournés « Haribeuh », « Oashish » ou « Bedo Pops », illustrent l’« état de la menace ». 
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-« Une radicalisation » 
-L’autre versant de ce marché illicite prend la forme de la photographie d’une saisie d’une tout autre nature. Celle de plusieurs armes de guerre, récupérées dans un appartement nourrice de Montpellier, en mars 2023. Elles font partie des 8 027 armes saisies en France en 2022, dont 25 % dans le cadre d’enquêtes visant un trafic de stupéfiants. Un instantané de la « violence exacerbée et protéiforme » qui alerte l’Ofast. La ville de Besançon fut, en 2022, le théâtre de pareil engrenage, avec cinq blessés et deux morts en lien avec les trafics de stupéfiants. Mais Belfort, Montbéliard, Troyes, Cavaillon ou encore Le Creusot figurent aussi dans la liste des villes moyennes désormais « théâtre d’affrontement avec usage des armes ». 
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-C’est une « radicalisation des comportements des organisations criminelles guidées par l’importance croissante des intérêts financiers générés par cette activité » à laquelle fait face le pays, selon l’analyse des services de police spécialisés. Des passages à l’acte où les commanditaires n’hésitent plus à viser « les petites mains » des trafics, ou parfois « les femmes et les enfants évoluant dans l’environnement de leurs concurrents ». 
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-Simon Piel et Thomas Saintourens 
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