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Avant de revenir sur ce que signifie pour un quotidien comme Libération la publication d’un éditorial comme celui que Serge July a commis le 30 mai 2005, nous publions ci-dessous, sous forme de « tribune », le début d’une analyse de son contenu par le Collectif "les mots sont importants" (Acrimed) [ElseNews]

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25/12/2025/H17:27:48


« Un “ cri de douleur ” de Serge July »(Extrait) - Acrimed « Un “ cri de douleur ” de Serge July »(Extrait) - Acrimed

Avant de revenir sur ce que signifie pour un quotidien comme Libération la publication d’un éditorial comme celui que Serge July a commis le 30 mai 2005, nous publions ci-dessous, sous forme de « tribune », le début d’une analyse de son contenu par le Collectif "les mots sont importants" (Acrimed)

Quand un conseiller du Prince sermonne la populace...    

Au lendemain du référendum sur le Traité constitutionnel européen, comment réagissent les éditorialistes qui ont unanimement fait campagne pour le « Oui » ? Nous laisserons à d’autres [1] le soin de dresser un tableau d’ensemble, et nous nous concentrerons sur une réaction particulièrement caricaturale : celle de Serge July. L’intégralité de son éditorial du 30 mai 2005 est reproduite ci-dessous, en sept parties, avec les quelques remarques qui s’imposent [2]
1. « Ce sont des cris de douleur, de peur, d’angoisse et de colère que l’électorat de gauche a poussés dans les urnes, à l’occasion du référendum, face à la course folle du monde et face à l’incurie des hommes qui nous dirigent depuis plus de deux décennies. Comme en pareil cas, il fallait des leaders d’occasion qui nourrissent ce désarroi national. Les uns ont surenchéri dans la maladresse, les autres dans les mensonges éhontés. A l’arrivée, un désastre général et une épidémie de populisme qui emportent tout sur leur passage, la construction européenne, l’élargissement, les élites, la régulation du libéralisme, le réformisme, l’internationalisme, même la générosité. »
C’est un vieux refrain des classes dominantes : le peuple de gauche, la jeunesse et les classes populaires [3] ne parle pas, il « crie » ; il ne pense pas, il « ressent ». Quant à l’idée qu’il pourrait être force de proposition, vous n’y songez pas ! Le peuple, lorsqu’il dit « non », est forcément « malade » ! [4] Par ailleurs, il n’est pas faux que beaucoup d’électeurs ont voté « Non » par peur. Peur de l’étranger, peur de la Turquie pour une petite minorité très marquée à droite [5], mais surtout, massivement, peur du chômage, de la précarité, d’une libéralisation à outrance synonyme d’inégalités et d’insécurité sociale [6]. Cette peur est tout à fait légitime, elle est fondée en raison - en tout cas, elle n’est certainement pas plus « irrationnelle » que la peur de la guerre, de la « fin de la construction européenne », du « jeu de l’extrême droite » et autres épouvantails brandis par les partisans du « Oui » au cours des semaines précédant le scrutin.
[…]
– Lire la suite et la totalité de l’article sur le site « Les mots sont importants » – Sur l’éditorial de Serge July avant le scrutin, lire Serge July, patron de presse, stratège de papier et conseiller de Jacques Chirac, sur le site d’Acrimed.
Acrimed est une association qui tient à son indépendance. Nous ne recourons ni à la publicité ni aux subventions. Vous pouvez nous soutenir en faisant un don ou en adhérant à l’association.
https://www.acrimed.org/Un-cri-de-douleur-de-Serge-July-Extrait

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