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-Edwy Plenel annonce son départ de la présidence du site d’investigation – Libération Edwy Plenel annonce son départ de la présidence du site d’investigation – Libération 
-Créateur du site internet d’investigation en 2007, le journaliste de 71 ans annonce ce lundi 12 février qu’il quittera ses fonctions de président le 14 mars. Il continuera d’y écrire des articles mais ne sera plus le «patron de l’entreprise». 
-Une page se tourne. Presque 16 ans jour pour jour après la création de Mediapart en 2007, le président et directeur de la publication du site d’investigation Edwy Plenel a annoncé ce lundi 12 février son départ de la direction du média. Dans l’émission Affaires sensibles sur France Inter, l’ancien patron du Monde affirme «qu’un passage de témoin en bon ordre» s’engage. «L’équipe de Mediapart a entre 25 et 45 ans, j’en ai 71, il est normal que ça vive indépendamment de nous», explique l’ancien Trotskiste. «Vous connaîtrez le nom de mon ou de ma successeure à la mi-mars», a-t-il ajouté, mystérieux. Lui quittera concrètement ses fonctions le 14. 
-Mais Edwy Plenel ne s’éloigne pas pour autant de Mediapart. Le sexagénaire continuera d’y officier comme rédacteur. «Je continuerai à être présent par ma plume, mais je ne serai plus le responsable juridique, le patron de l’entreprise», précise-t-il, toujours sur France Inter. Même à la tête du site d’investigation, l’ancien du Monde continuait de signer de temps en temps des articles. Notamment des «partis pris» sur des sujets variés tels que la «lepénisation» du macronisme, l’absence de réactions politiques face aux violences des groupes d’extrême droite ou la requête de l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ) des Nations unies contre l’État d’Israël. 
-Modèle économique moqué 
-L’aventure Mediapart commence fin 2007. Dans une vidéo publiée le 3 décembre, Edwy Plenel annonce, assis dans un canapé, la création d’un nouveau média en ligne. «Mediapart c’est une façon de créer du mouvement, de l’espoir, de la création, de la liberté, du risque», explique-t-il. Le site est lancé en 2008. En plein contexte de crise de la presse, l’ancien du Monde et les autres cofondateurs François Bonnet, Gérard Desportes, Laurent Mauduit, Marie-Hélène Smiéjan et Godefroy Beauvallet choisissent un modèle économique excluant tout revenus publicitaires ou investissements de milliardaires basé uniquement sur les abonnements. Un pari risqué et moqué à l’époque. «Utopistes» disent certains. Mais qui se révélera être un succès. De 10 229 abonnés en 2008, le site d’investigation est passé à 210 589 en 2022 selon des chiffres de Mediapart. Le nombre de collaborateurs est lui passé de 30 à 139 sur la même période. 
-D’emblée, Edwy Plenel, devenu patron du média dès son lancement, prévient qu’à la quantité, Mediapart choisira toujours la qualité. Lors de la vidéo de lancement, il assure que quatre à cinq sujets seulement seront mis chaque jour sur le site, mais tous avec «une très forte plus-value». Surtout, ce nouveau média a pour ambition de «remettre à l’honneur un genre trop délaissé et injustement décrié : l’enquête». Avec une promesse : une indépendance totale vis-à-vis des pouvoirs politiques et économiques. «Seuls nos lecteurs peuvent nous acheter», répète à l’envi le cofondateur sur les plateaux de télévision. A chaque micro tendu, le journaliste dénonce la concentration des médias aux mains de quelques milliardaires. Auditionné au Sénat en janvier 2024 sur le sujet, Plenel alerte sur «les conflits d’intérêts, désormais généralisés, avec des groupes de médias qui accumulent d’autres métiers, d’autres activités». 
-En quinze ans, Mediapart est devenu l’un des titres les plus importants et influents du paysage médiatique français grâce à ses nombreuses révélations. L’affaire Bettencourt, l’affaire du prétendu financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy de 2007, l’affaire Denis Baupin, l’affaire Tariq Ramadan… Toutes ont été dévoilées par le site d’investigation. Certaines ont même des conséquences bien concrètes sur la société. 
-En 2013, le média révèle que le ministre socialiste du Budget de l’époque Jérôme Cahuzac possède un compte en suisse. Un tollé. L’intéressé nie les faits pendant quatre longs mois mais finit par avouer. Comme vacciné, François Hollande annonce la création d’une nouvelle institution judiciaire chargée de «lutter de manière déterminée contre toutes les formes de fraudes et d’atteintes à la probité portant atteinte tant à la solidarité nationale qu’à l’exemplarité de la République». C’est ainsi que naît le Parquet national financier. 
-https://www.liberation.fr/economie/medias/mediapart-edwy-plenel-annonce-son-depart-de-la-presidence-du-site-dinvestigation-20240212_ABHMSMQWBVDBJLCFARH7JZNXP4/ 
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