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26/12/2025/H00:02:39
Affaire Judith Godrèche : Dany Boon estime qu’il n’a pas à « prendre la parole Affaire Judith Godrèche : Dany Boon estime qu’il n’a pas à « prendre la parole
Dany Boon et Judith Godrèche ont vécu une histoire d’amour au début des années 2000. Ils ont d’ailleurs eu un enfant ensemble, Noé.
JEAN-PIERRE CLATOT, - / AFP Dany Boon est revenu avec pudeur sur les révélations de celle avec qui il a partagé sa vie entre 1998 et 2002.
JEAN-PIERRE CLATOT, - / AFP
Dany Boon est revenu avec pudeur sur les révélations de celle avec qui il a partagé sa vie entre 1998 et 2002.
VIOLENCES SEXUELLES - Des mots rares pour un acteur français. Alors que les révélations de Judith Godrèche sur l’emprise du réalisateur Benoît Jacquot secouent le petit univers du cinéma français ces dernières semaines, très peu d’acteurs ont osé prendre la parole sur ce sujet.
Ce n’est pas le cas de Dany Boon, qui a accepté de revenir à sa manière sur les révélations de son ex-compagne qui a depuis porté plainte pour « viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans » contre le cinéaste français avec qui elle a eu une relation alors qu’elle n’avait que 14 ans. Benoît Jacquot, lui, en avait 39.
Interrogé par La Voix du Nord ce vendredi 16 février sur les mots de son ancienne femme, Dany Boon a estimé qu’il n’était pas dans son rôle de « prendre la parole à sa place ».
Et bien que séparé de Judith Godrèche depuis 2002 -ils s’étaient rencontrés en 1998 avant d’avoir un enfant ensemble- l’acteur et réalisateur français a confirmé qu’il avait échangé avec elle sur le sujet : « Oui, nous discutons, mais je ne préfère pas en parler ».
Pour autant, pas question pour le réalisateur de La Ch’tite Famille d’en dire plus, car selon lui, son ex-compagne « parle de tout cela très bien ». Dany Boon affirme toutefois « soutenir » Judith Godrèche. « Nous protégeons nos enfants », a-t-il ajouté en évoquant Noé, leur enfant commun.
Nouvelle vague
Très présente dans les médias ces derniers jours pour évoquer l’histoire qu’elle a enfin accepté de raconter au grand jour, Judith Godrèche avait rappelé lundi soir sur France 5 que « le cinéma français tout entier, ou en tout cas une partie du cinéma français, de la presse qui parle de cinéma, validait, était complice », estimant même que le milieu était « moteur dans l’écrasement de la parole » des femmes et plus largement des victimes, lors d’une émission sur Mediapart.
D’ailleurs, cette vague #MeToo au sein du cinéma français a déjà eu des répercussions au-delà du cas Godrèche. Car en ciblant les cinéastes Benoît Jacquot et Jacques Doillon, d’autres actrices ont depuis mis en cause les deux réalisateurs dans la presse. Sans oublier l’actrice Sarah Grappin qui a accusé dans L’Obs Alain Corneau, aujourd’hui décédé, de faits similaires dans les années 90.
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