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-====== Le Monde – Joe Biden face à l’impossible équation de son âge et de son ambition ====== 
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-[Le Monde – Joe Biden face à l’impossible équation de son âge et de son ambition](https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/02/19/joe-biden-face-a-l-impossible-equation-de-son-age-et-de-son-ambition_6217274_3232.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
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-https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/02/19/joe-biden-face-a-l-impossible-equation-de-son-age-et-de-son-ambition_6217274_3232.html 
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-DÉBATS 
-Joe Biden face à l’impossible équation de son âge et de son ambition 
-ANALYSE 
-Piotr Smolar 
-Washington, correspondant 
-En briguant un nouveau mandat à la tête des Etats-Unis, en novembre, le président sortant, 81 ans, a choisi de faire courir un risque considérable – une éventuelle victoire de Donald Trump – à son parti, à son pays et à ses alliés. 
-Aujourd’hui à 05h00, modifié à 14h30 
-Lecture 3 min Read in English 
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-Conjurer son âge, c’est l’embrasser. Joe Biden a plusieurs options pour répondre aux doutes sur ses facultés physiques et mentales. La première est la pire : la colère. Elle ressemble à un aveu d’impuissance. Il l’a exprimée après la publication du rapport du procureur spécial Robert Hur, le 8 février. En marge de ce document exonérant le président, faute d’éléments suffisants, dans l’enquête sur les documents classifiés qu’il avait conservés, le magistrat s’était permis des remarques hors champ juridique sur ses pertes de mémoire. Leur mention dans un document officiel a cristallisé une préoccupation évidente des électeurs américains. Selon le dernier sondage ABC-Ipsos, 86 % d’entre eux jugent le démocrate trop âgé, à 81 ans, pour postuler à un second mandat. 
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-Lire aussi 
-Joe Biden, 81 ans, confronté à des doutes aigus sur sa santé, à neuf mois de la présidentielle aux Etats-Unis 
-Régulièrement, Joe Biden répond à ces allusions par une plaisanterie. « On ne dirait pas, je sais, mais ça fait un moment que je suis dans le coin, a-t-il dit le 12 février, tout sourire, lors d’un discours devant des élus locaux. Ça, je m’en souviens. » Les applaudissements furent nourris. Mais ils n’exorcisent pas le problème. Les partisans du président tentent de vanter son expérience et son bilan. Mais son taux d’approbation médiocre sur l’économie, malgré 14 millions d’emplois créés depuis 2021, montre un décalage persistant, comme si l’absence de vitalité du président empêchait de reconnaître celle du pays. Il reste enfin une option : suggérer qu’il vaut mieux être vieux comme Joe Biden qu’inculpé à 91 reprises comme Donald Trump. La présidentielle vue comme une course d’obstacles, une élimination par défaut. 
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-La seule réponse définitive à ce doute généralisé consisterait à ne pas se représenter. Au lieu de cela, Joe Biden a choisi de faire courir un risque considérable – une éventuelle victoire de Donald Trump – à son parti, à son pays et aux nations ancrées dans le camp libéral, alliées des Etats-Unis. Non pas que sa candidature soit un échec programmé, loin de là. Mais elle crée une insécurité autour de sa santé, au nom d’une idée contestable : celle qu’aucun autre démocrate ne serait mieux placé. 
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-Bond générationnel 
-Dans ce genre de spéculations, on peut trouver autant d’arguments dans un sens que dans l’autre. Une certitude pourtant : il est faux de dire qu’il n’existe pas d’alternatives. Elles se dessineraient vite en cas de désistement volontaire ou contraint du président actuel. On peut citer entre autres Josh Shapiro, le gouverneur de Pennsylvanie, Etat-clé sur la carte électorale ; son homologue du Michigan, Gretchen Whitmer ; celui de Californie, Gavin Newsom. Personne ne s’impose naturellement, mais chacun dispose d’atouts évidents et permettrait aux démocrates d’effectuer un bond générationnel. 
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-Joe Biden sera peut-être réélu président des Etats-Unis en novembre. Il dispose d’arguments solides : son bilan économique, malgré une phase de forte inflation ; la place centrale de l’avortement dans tous les scrutins depuis deux ans, qui assure une participation massive des jeunes et des femmes ; le fort rejet suscité par Donald Trump, qui a engagé le Parti républicain dans une dérive identitaire, autoritaire et isolationniste. Il est possible que l’élection présidentielle se jouera à nouveau à quelques dizaines de milliers de voix près dans un ou deux Etats pivots. L’adversaire le plus sérieux de Joe Biden n’est pas Donald Trump, mais la démobilisation éventuelle de son propre camp, notamment à cause de doutes accrus sur sa santé. 
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-Lire aussi 
-A la Cour suprême, le débat sur une exclusion de Trump des primaires républicaines semble tourner à son avantage 
-Une question délicate se pose : dans quel état de forme sera le président américain en novembre ? Certes, il pourrait passer l’épreuve d’une campagne une nouvelle fois tronquée, comme elle le fut en 2020 en raison de la pandémie du Covid-19. On peut s’attendre à ce qu’il cherche à incarner un dirigeant focalisé sur la vie quotidienne des Américains, et non sur ses propres turpitudes, comme son rival. Cela lui permettrait de se replier à la Maison Blanche, de limiter les déplacements, de faire la promotion ciblée des investissements dans les infrastructures, permis par les plans législatifs votés en 2021-2022. A Kamala Harris, la campagne de terrain intense autour du thème de l’avortement. 
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-La lassitude des Américains 
-Donald Trump, lui, pourrait passer une partie de cette séquence politique devant les tribunaux, même si le calendrier judiciaire reste encore incertain. L’ex-président n’en serait pas forcément marri, tant il a réussi à exploiter ses inculpations successives à son avantage depuis un an. Mais personne ne peut anticiper l’impact qu’aurait sa condamnation pénale, notamment pour l’assaut du 6 janvier 2021 contre le Capitole. 
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-Entre Biden et Trump, la perspective d’un débat télévisé paraît peu évidente. Trump a beau le réclamer de façon anticipée, il a cessé lui-même de s’exposer à la contradiction depuis fort longtemps. Chacun avance dans son couloir, en multipliant les monologues et en s’adressant à des supports médiatiques de niche ou amis. La lassitude des Américains ne vient pas seulement des deux acteurs principaux trop familiers, mais de la pièce qu’ils jouent, sous cloche. 
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-Lire aussi 
-Présidentielle américaine : dans le New Hampshire, une primaire démocrate en trompe-l’œil, sans Joe Biden 
-Catholique fervent, Joe Biden s’expose à un péché de vanité : il s’estime indispensable. Ayant battu Trump, il peut le battre de nouveau, se dit-il. Mais ne serait-ce pas là un aveu terrifiant de fragilité pour la démocratie américaine, si sa survie ne dépendait que d’un homme, âgé de 81 ans ? David Axelrod, ancien conseiller de Barack Obama devenu consultant de la chaîne CNN, avait brisé le silence dans les rangs démocrates, début novembre 2023. Sur le réseau social X, il avait écrit ceci, au sujet d’un éventuel renoncement du président : « Seul Joe Biden peut prendre cette décision. S’il continue de concourir, il sera le candidat investi par le Parti démocrate. Il doit décider si c’est sage ; si c’est dans son meilleur intérêt ou dans celui du pays ? » Le point d’interrogation n’avait en rien atténué l’outrage fait alors au président, très en colère. Pour l’heure, le problème demeure insoluble et le débat impossible. 
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-Piotr Smolar (Washington, correspondant) 
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