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-[« Une réélection de Donald Trump provoquerait une onde de choc qui dépasserait largement l’Europe »](https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/10/plus-gros-defi-de-2024-l-onde-de-choc-d-une-reelection-de-donald-trump-depasserait-largement-l-europe_6209983_3232.html?lmd_medium=pushweb&lmd_campaign=pushweb&lmd_titre=chronique_une_reelection_de_donald_trump_provoquerait_une_onde_de_choc_qui_depasserait_largement_l_europe&lmd_ID=6210045 ) 
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-« Une réélection de Donald Trump provoquerait une onde de choc qui dépasserait largement l’Europe » 
-CHRONIQUE 
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-Sylvie Kauffmann 
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-Au vu des sondages qui le donnent favori, il n’est pas trop tôt pour évaluer l’impact d’un second mandat de l’ex-président républicain. Sa victoire aurait un effet profondément déstabilisateur sur les relations internationales déjà en crise, explique, dans sa chronique, Sylvie Kauffmann, éditorialiste au « Monde ». 
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-Publié aujourd’hui à 05h45, modifié à 15h03   Temps deLecture 3 min.  
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-C’est tellement Trump qu’on croirait qu’il s’imite lui-même. Vendredi 5 janvier, devant ses partisans réunis à Mason City, petite ville de l’Iowa, à dix jours du coup d’envoi des primaires républicaines, l’ancien président américain s’est livré à l’un de ses exercices favoris : humilier un dirigeant européen en parodiant une conversation dans laquelle il a lui, évidemment, le dessus. 
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-Cette fois, le dirigeant était un certain « Emmanuel ». « Macron, vous connaissez ? Un type très sympa. » Trump évoque une taxe de 25 % que la France veut imposer aux produits américains à l’époque où il est à la Maison Blanche. Les négociateurs américains ne parviennent pas à faire entendre raison aux Français. Alors le président américain prend son téléphone et appelle « Emmanuel », qu’il menace d’imposer une taxe de 100 % sur les vins et champagnes français en guise de représailles. « Non, non, non Donald, tu ne vas pas faire ça ! », supplie le Français. « Si si, Emmanuel, je suis même en train de signer la mesure ! » « Non, non, non ! Bon… O.K., je retire ma taxe. » « Vous voyez ?, triomphe Trump devant son auditoire ravi. C’était aussi facile que ça ! » 
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-Bien sûr, le récit est totalement fantaisiste : il n’y a pas eu de taxe française de 25 % mais une taxe de 3 % sur le chiffre d’affaires des géants de la tech, en 2019, et elle n’a pas été retirée. Mais qu’importent les faits. Ce qui compte, c’est l’image de redresseur de torts que prétend donner à ses électeurs le candidat à un second mandat présidentiel le 5 novembre. Ce fantasme est le pire cauchemar des dirigeants européens – en tout cas de ceux qui en ont fait l’expérience de 2017 à 2021. 
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-Parce qu’ils sont les premiers partenaires directs des Etats-Unis, les Européens seront les plus exposés si Donald Trump est réélu, comme l’état actuel des sondages le laisse présager. Angela Merkel, son souffre-douleur favori, n’est plus là, mais il n’aura aucun mal à en choisir un autre. Le G7 et les sommets de l’OTAN redeviendront des moments de cirque imprévisibles – ou de vide sidéral. 
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-On n’est jamais trop prudent 
-Pour Tara Varma, chercheuse sur les relations transatlantiques à la Brookings Institution, à Washington, la perspective d’un retour de Trump « est terrifiante pour les Européens d’abord à cause de ses conséquences immédiates sur leur sécurité, alors que la Russie ne faiblit pas dans ses attaques contre l’Ukraine et que Trump n’a jamais fait mystère de son aversion pour les organisations multilatérales comme l’OTAN ». Personne ne sait vraiment quelles sont ses intentions sur l’OTAN. Mais, dans le doute, deux sénateurs américains (un démocrate, un républicain) ont fait voter par le Congrès, en décembre 2023, un amendement législatif qui empêche le président de retirer unilatéralement les Etats-Unis de l’OTAN. En ces temps de grande incertitude, on n’est jamais trop prudent ! 
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-Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Présidentielle américaine 2024 : avant même le début des primaires républicaines, l’affrontement Biden-Trump s’installe 
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-Autre motif d’inquiétude : l’effet d’une victoire de Trump sur une vague d’extrême droite en Europe. Le premier mandat avait déjà vu la concordance transatlantique de Trump, de Boris Johnson au Royaume-Uni et des « démocraties illibérales » de Pologne et de Hongrie. Le risque, cette fois, est encore plus profond. On a vu il y a quatre ans à quel point les fameux checks and balances, ces garde-fous institutionnels américains, pouvaient être ébranlés. Un deuxième mandat, plus méthodique, pourrait déboucher sur un démantèlement en bonne et due forme de l’Etat de droit, voire sur une crise majeure de la démocratie américaine. Une telle évolution entraînerait un déséquilibre fondamental au sein du bloc occidental qui, de fait, n’en serait plus un. 
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-L’onde de choc déstabilisatrice d’une réélection de Trump dépasserait largement l’Europe. Ian Bremmer, qui dirige le cabinet d’analyse Eurasia Group, qualifie cette « élection dysfonctionnelle comme jamais » de « plus gros défi en 2024 ». Un scrutin, dit-il, « dont l’issue peut affecter 8 milliards d’individus, sur lequel seulement 160 millions d’Américains peuvent peser et qui sera décidé par quelques dizaines de milliers de bulletins dans une poignée de swing States ». 
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-Un motif d’espérer 
-L’Ukraine se retrouverait suspendue dans le vide ; Poutine aurait intérêt à intensifier les combats en anticipant la fin de l’aide américaine à Kiev. En Israël, le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, aurait toutes les raisons de se réjouir, de même que le dictateur nord-coréen, Kim Jong-un, avec lequel le président Trump avait mené un très amical mais infructueux dialogue. 
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-Les dirigeants chinois suivront de près cette longue campagne électorale américaine qui leur sera inévitablement hostile et chercheront à se prémunir contre les effets d’un retour de Trump, compromettant toute tentative de dégel avec l’administration Biden. Le traitement des sujets mondiaux comme la lutte contre le changement climatique et la maîtrise de l’intelligence artificielle serait soumis aux aléas de l’humeur de Donald Trump et des errements de sa gouvernance. 
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-Reste un motif d’espérer : instruits par l’expérience, certains partenaires des Etats-Unis pourraient essayer de prendre des mesures préventives contre la tempête qui se profile. L’historien Richard Vinen, professeur au King’s College à Londres, observe, dans la publication en ligne Unherd, que la relation du Royaume-Uni avec les Etats-Unis « est devenue malsaine » au cours des dernières décennies : « Nous sommes comme ces jeunes adultes qui vivent avec leurs parents, qui râlent et qui se plaignent tout en se disant qu’au moins quelqu’un s’occupe de leur lessive. Mais si Trump gagne, ce sera comme si leur père avait changé de sexe et leur mère s’était mise à la colle avec un Hell’s Angel. Peut-être alors le moment est-il venu d’avoir son appartement à soi. » Peut-être le moment est-il venu aussi pour les Européens de se préparer au choc. 
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-Lire aussi : La démocratie, enjeu du scrutin américain de novembre 2024 
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-Sylvie Kauffmann 
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