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Amélie Oudéa-Castéra, accusée d’avoir menti, est sommée de démissionner par les oppositions
Politique 15/01/2024 10:22 Actualisé le 15/01/2024 12:00
La polémique ne cesse d’enfler pour la ministre de l’Éducation nationale, accusée d’avoir menti sur la scolarisation de ses enfants.
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POLITIQUE - Également en charge des Jeux Olympiques, la nouvelle ministre de l’Éducation nationale va-t-elle gagner la médaille d’or de la prise de poste la plus chaotique ? Alors que sa justification concernant la scolarisation de ses enfants dans le privé a été démentie par une enseignante (puis par le journaliste Nicolas Poincaré, dont l’enfant a fréquenté le même établissement sur la même période), Amélie Oudéa-Castéra ne cesse en tout cas de s’enfoncer dans la polémique.
Au point que de nombreux responsables politiques, de la gauche au RN, appellent ce lundi 15 janvier à sa démission, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article. En cause : les propos qu’elle a tenus vendredi 12 janvier lors de la visite d’un collège avec Gabriel Attal. Interrogée sur la scolarisation de ses enfants dans un établissement privé controversé, la ministre a expliqué en avoir « eu marre, comme des centaines de milliers de familles » de voir des « paquets d’heures » d’enseignement non remplacées dans l’école publique où son fils était scolarisé.
Une déclaration qui a fait bondir le monde enseignant, mais qui a surtout été démentie par plusieurs témoignages. Résultat : Amélie Oudéa-Castéra est accusée d’avoir menti. « Les jours passent et les mensonges de Mme Oudéa-Castéra s’accumulent. Les enseignants ne sont pas des paillassons sur lesquels elle peut s’essuyer les pieds. Il est temps de démissionner, Madame la Ministre », a fustigé sur X le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel.
« Elle ne doit plus s’occuper de l’Éducation nationale »
Coprésident de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) entre 2018 et 2021, le député LFI de Paris Rodrigo Arenas, a également jugé sur RMC qu’il était temps pour la ministre de prendre la porte. Le même avait saisi dès vendredi le recteur de l’académie de Paris pour vérifier les affirmations de la ministre. « Elle ne doit plus s’occuper de l’Éducation nationale, car elle ne la comprend pas », a regretté l’élu insoumis, qui estime qu’Amélie Oudéa-Castéra « abîme l’école publique pour justifier son choix personnel ».
Même conclusion faite par le coordinateur de la France insoumise, Manuel Bompard. « Elle a commencé par le mépris à l’égard des enseignants et du personnel de l’Éducation nationale. Et on se rend compte que c’était davantage que du mépris, c’était un mensonge. Un mensonge qui la disqualifie pour occuper cette fonction », a expliqué sur franceinfo le député des Bouches-du-Rhône.
Député RN de la Somme, Jean-Philippe Tanguy juge également que c’est le mensonge qui scelle le sort d’Amélie Oudéa-Castéra. « Si la ministre a menti, je ne vois pas comment elle peut continuer cette action publique », a-t-il expliqué sur BFMTV, tandis que son collègue Julien Odoul a renchéri sur LCI : « en 48 heures, elle s’est démonétisée, elle est discréditée ».
Elle demande de « clore » le « chapitre des attaques personnelles »
L’intéressée, pour sa part, a formé un vœu pieux ce lundi matin, demandant face à la presse de « clore » ce qu’elle a qualifié de « chapitre des attaques personnelles ». Et de l’assurer : « Il y a des attaques auxquelles j’ai essayé de répondre avec le plus de sincérité possible. »
Elle a continué, au terme d’une visite sur le village olympique de Saint-Denis en compagnie du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, en expliquant : « Je crois en l’école de la République, je crois en l’école publique, je crois qu’il faut tous que nous ayons beaucoup d’ambition pour elle. » Pas sûr que cela suffise à convaincre le monde enseignant.
Le tollé est d’ailleurs tel que la solidarité gouvernementale montre des signes de fragilité. Alors qu’elle défendait bec et ongles la ministre de l’Éducation nationale depuis le début de la polémique, la nouvelle porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot concédé sur France inter, qu’elle ne « savait pas » si la ministre « a menti ». On a connu soutien plus appuyé.
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