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-[Le Monde – Politiques agricoles et alimentaires : le Haut Conseil pour le climat appelle à un changement de cap](https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/25/politiques-agricoles-et-alimentaires-le-haut-conseil-pour-le-climat-appelle-a-un-changement-de-cap_6212873_3244.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
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-https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/25/politiques-agricoles-et-alimentaires-le-haut-conseil-pour-le-climat-appelle-a-un-changement-de-cap_6212873_3244.html 
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-PLANÈTE 
-Politiques agricoles et alimentaires : le Haut Conseil pour le climat appelle à un changement de cap 
-L’instance chargée d’évaluer les politiques climatiques publie, jeudi, un rapport thématique sur l’agriculture et l’alimentation. Selon les experts, une baisse de moitié des émissions du secteur est « réalisable » en 2050, à condition d’agir sur l’ensemble du système alimentaire. 
-Par Mathilde Gérard 
-Par Mathilde Gérard 
-Par Mathilde Gérard 
-Aujourd’hui à 06h00, modifié à 09h43 
-Lecture 4 min 
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-Dans un supermarché de Nice, le 1ᵉʳ mars 2023. ERIC GAILLARD / REUTERS 
-Hasard du calendrier, c’est quand le monde agricole est en pleine ébullition, multipliant, depuis la mi-janvier, les mobilisations, que le Haut Conseil pour le climat (HCC) publie, jeudi 25 janvier, ses préconisations pour l’agriculture et l’alimentation eu égard aux enjeux climatiques. 
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-Au désarroi qu’expriment nombre d’agriculteurs, qui dénoncent leurs faibles revenus, la concurrence déloyale des importations et l’empilement de contraintes administratives, le HCC répond qu’une planification de long terme, avec des mesures d’accompagnement et de transition, peut permettre à l’agriculture d’être plus résiliente face aux crises. Si l’organisme reste prudent dans ses formulations, ses recommandations impliquent une inflexion majeure des politiques actuelles. 
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-Le souhait d’élaborer un rapport thématique sur l’agriculture et l’alimentation avait été exprimé dès la mise en place, en 2018, de cette instance indépendante chargée d’évaluer et de conseiller l’action gouvernementale pour le climat. L’alimentation représente la deuxième source d’émissions de gaz à effet de serre en France (22 %), mais c’est un secteur complexe à appréhender, qui compte une multitude d’acteurs et d’intermédiaires, et présente de nombreux freins à la transition. 
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-Lire aussi : 
-Le Haut Conseil pour le climat tourne la page de sa crise interne 
-« Dans le domaine agricole, la complexité des processus biologiques en jeu fait qu’il est plus difficile d’identifier les solutions bas carbone, souligne la climatologue Corinne Le Quéré, présidente du HCC. Mais, surtout, la production agricole est imbriquée dans un système alimentaire. Or les acteurs de la transformation, de la distribution, de la restauration sont peu impliqués dans la transition. » 
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-« Besoin de transformations profondes » 
-Le défi auquel fait face le secteur agroalimentaire est triple, note le rapport : « réduire les émissions de gaz à effet de serre qu’il engendre, augmenter le stockage de carbone dans les sols agricoles et se préparer à un climat plus chaud de + 2,5 °C à court terme et possiblement de + 4 °C à plus long terme ». Pourtant, à ce jour, « les politiques agricoles et alimentaires sont peu mobilisées » pour répondre à ces défis. Certes, le secteur a diminué ses émissions de gaz à effet de serre de 7,9 % entre 2015 et 2023 et a, jusqu’à présent, tenu les budgets carbone qui lui étaient assignés. Mais l’agriculture était « le secteur ayant la cible de réduction d’émissions la plus faible », fait valoir le rapport, et la baisse de ses émissions est moins due aux politiques mises en place qu’aux difficultés économiques des filières. 
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-Or la prochaine stratégie nationale bas carbone fixera des objectifs plus ambitieux, et des changements importants vont devoir être engagés. « En 2030, le secteur agricole devra avoir réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 22 % par rapport à 2015. Nous sommes à mi-parcours, et nous n’avons fait qu’un tiers de cette baisse », observe Corinne Le Quéré. « Les objectifs n’ont pas été fixés par hasard. Il s’agit de mettre en place une trajectoire qui permette à l’agriculture de répondre au défi climatique », insiste la scientifique, professeure à l’université d’East Anglia (Royaume-Uni). 
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-Lire aussi : 
-Le Haut Conseil pour le climat appelle la France à « acter l’urgence » et à accélérer une action « insuffisante » 
-Surtout, les efforts vont devoir être beaucoup plus importants pour 2050. « A court terme, on a beaucoup de solutions techniques – optimisation du recours aux engrais azotés, rotations, gestion des effluents d’élevage… –, mais, à moyen et long terme, on a besoin de transformations profondes », souligne Mme Le Quéré. A cet horizon, l’agriculture devrait être l’un des derniers secteurs à continuer d’émettre en France. En effet, contrairement à d’autres activités, pour lesquelles une décarbonation totale est envisageable, l’agriculture aura toujours des émissions résiduelles. 
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-Cependant, selon le HCC, une réduction de 50 % des émissions du secteur « est réalisable », à condition de diminuer de 30 % la consommation de produits d’origine animale, de 40 % à 100 % l’utilisation d’engrais azotés, et de développer fortement l’agroécologie et l’agriculture biologique. L’instance estime même que, « avec des hypothèses sur l’ensemble des leviers, il serait possible de se rapprocher davantage de la neutralité carbone du secteur agricole d’ici à 2050 ». 
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-Lire aussi : 
-Alimentation et climat : la bataille de l’étiquetage environnemental a commencé 
-Le report de consommation des produits animaux vers d’autres sources de protéines est l’un des outils à actionner, d’après les experts du HCC. La consommation de produits d’origine animale représente à elle seule 51 % des émissions liées à l’alimentation en France (suivie par les boissons, à 15 %). Si celles liées à l’élevage ont diminué de 15 % en France entre 1990 et 2021, c’est essentiellement à cause de la crise du secteur de l’élevage, qui a entraîné une baisse du cheptel bovin. Mais en parallèle, la consommation de viande a peu diminué et s’est reportée sur les importations. 
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-Renforcer la cohérence 
-Pour éviter « les fuites aux frontières », les membres du HCC ne recommandent pas de fixer un objectif sur les cheptels, mais ils appellent à agir sur la consommation. Le Haut Conseil souligne que les politiques alimentaires actuelles se contentent de miser sur l’information au consommateur, sans mesures contraignantes pour les chaînes intermédiaires. Or « nos habitudes alimentaires se fabriquent très largement à partir des environnements alimentaires ; 65 % de l’alimentation est achetée en grande distribution, où l’offre bas carbone est peu présente, peu visible et peu accessible », note Sophie Dubuisson-Quellier, sociologue et membre du HCC. 
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-Lire aussi : 
-Pourquoi la consommation de viande ne baisse plus en France depuis dix ans 
-En définitive, les politiques publiques existantes sont insuffisantes pour répondre au défi climatique. Le plan stratégique national, qui décline la politique agricole commune (PAC) en France, ne permet pas, seul, d’atteindre les objectifs de la deuxième stratégie nationale bas carbone, et encore moins ceux de la prochaine stratégie, constatent les experts. De plus, les autres mesures mises en œuvre ne comblent pas l’écart. 
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-Le HCC appelle notamment à renforcer la cohérence entre les objectifs de la planification écologique, la déclinaison de la PAC, le pacte et la loi d’orientation agricole – dont la présentation a été repoussée de plusieurs semaines, en raison de la crise agricole –, et la future « stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat », attendue au printemps. « Plus on aura des politiques transversales, plus on aura des cohérences pour éviter le feuilletage normatif que dénoncent aujourd’hui les agriculteurs », poursuit Sophie Dubuisson-Quellier. 
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-Lire aussi 
-Biodiversité : un soutien « mal ciblé et très insuffisant » pour changer les pratiques agricoles 
-Alors que le contexte de tensions traversant le monde agricole peut favoriser des réponses de court terme au détriment de la planification, les experts du Haut Conseil veulent croire qu’il existe des possibilités de changement. « Il y a une plus grande sensibilité des agriculteurs à l’avenir de leurs exploitations face au réchauffement climatique, et les compétences progressent, observe Marion Guillou, agronome et membre du HCC. Mais il est toujours difficile de s’entendre dire qu’il faut changer de pratiques. Cela nécessite deux types de réassurance : humaine d’abord, c’est-à-dire pouvoir être accompagné ; économique ensuite, avec une réorientation des aides. »  
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-Mathilde Gérard 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-Gaëtan Bruel, le Pass culture de Rachida Dati 
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