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| - | ====== Manger des salades dans l' | ||
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| - | La salade est une alimentation privilégiée des astronautes de la Station spatiale internationale. Mais une étude pointe les risques pour la santé : les salades spatiales sont potentiellement porteuses de maladies. | ||
| - | Il y a bien des défis à surmonter pour aller vivre dans l’espace — des ongles au cerveau. La salade en fait étonnamment partie. La raison ? Une étude publiée en janvier 2023 montre que certains aliments sont particulièrement susceptibles aux infections bactériologiques dans l’environnement spatial. | ||
| - | L’expérience a eu lieu à l’université du Delaware, où plusieurs végétaux comestibles — comme de la laitue — ont été soumis à une simulation d’apesanteur : de la microgravité créée par rotation. En comparaison aux plantes soumises à une gravité normale, terrestre, les plantes en microgravité étaient plus propices au développement de la salmonelle, un pathogène humain. | ||
| - | Les plantes sont susceptibles aux bactéries en apesanteur | ||
| - | Les bactéries du genre Salmonella provoquent des infections — salmonelloses — qui peuvent être assez sévères, avec de la fièvre, des vomissements, | ||
| - | L’astronaute Shane Kimbrough, avec de la salade cultivée de manière hydroponique sur l’ISS. // Source : Nasa | ||
| - | L’environnement de la Station spatiale internationale (ISS) est rempli de bactéries en tout genre et de champignons : des organismes porteurs de maladies. Pour se protéger des agressions, comme ce type de microbes, les plantes ont normalement un mécanisme : les stomates. Ce sont des pores, situés dans les feuilles et les tiges. Ils permettent à la plante de respirer. En cas de stress, comme la confrontation avec des bactéries, ces pores se referment, pour leur bloquer l’accès. | ||
| - | Ces stomates deviennent le problème, dans l’espace. Car dans un environnement de microgravité, | ||
| - | « Il est important de mieux comprendre comment les bactéries pathogènes réagissent à la microgravité » | ||
| - | En consommant ensuite ces plantes, la bactérie est transmise à l’être humain, chez lequel la maladie va se déclarer. En clair : les salades sont des risques de maladies dans l’espace. Les chercheurs ne s’attendaient pas à faire une telle découverte : que les pores restent ouverts malgré la présence d’un facteur de stress était « inattendu », expliquent-ils. | ||
| - | « Nous devons nous préparer à réduire les risques dans l’espace pour ceux qui vivent actuellement à bord de la Station spatiale internationale et pour ceux qui pourraient y vivre à l’avenir », alerte Kali Kniel, professeur en sécurité alimentaire et co-auteur de ces travaux. « Il est important de mieux comprendre comment les bactéries pathogènes réagissent à la microgravité afin d’élaborer des stratégies d’atténuation appropriées. » | ||
| - | Comment sauver les salades des astronautes | ||
| - | Les légumes verts sont pourtant une alimentation privilégiée par les astronautes en raison, notamment, de leurs bienfaits, mais aussi de la facilité à les cultiver dans un environnement comme l’ISS. Bien sûr, la stérilisation initiale de la nourriture est une possibilité. Mais comme on le disait : l’environnement spatial, à bord d’une station, est lui-même riche en bactéries qui pourraient ensuite venir se glisser dans les aliments. | ||
| - | La solution pourrait être génétique. Soit en modifiant volontairement le patrimoine génétique de certaines plantes, pour les adapter à l’espace, soit en trouvant une variété ayant déjà cette particularité. Ou les deux : trouver une variété qui s’adapte naturellement aiderait à adapter génétiquement les autres. « Si, par exemple, nous en trouvons une qui ferme ses stomates par rapport à une autre (…) qui ouvre ses stomates, nous pourrons alors essayer de comparer la génétique de ces deux cultivars [variétés] différents », expliquent les auteurs. | ||
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