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-======  Le Monde – Pourquoi de la cocaïne s’échoue en masse sur les plages de France] ====== 
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-[Le Monde – Pourquoi de la cocaïne s’échoue en masse sur les plages de France](https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/01/31/narcotrafic-sur-la-cote-atlantique-les-itineraires-bis-de-la-cocaine_6213943_3224.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
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-https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/01/31/narcotrafic-sur-la-cote-atlantique-les-itineraires-bis-de-la-cocaine_6213943_3224.html 
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-SOCIÉTÉ 
-Pourquoi de la cocaïne s’échoue en masse sur les plages de France 
-Des ballots de drogue se sont échoués à un rythme inédit ces derniers mois sur la côte Atlantique. Pour éviter les grands ports, les trafiquants recourent au « drop-off », qui consiste à larguer la marchandise en mer pour qu’elle soit récupérée par des complices. 
-Par Thomas Saintourens 
-Par Thomas Saintourens 
-Par Thomas Saintourens 
-Aujourd’hui à 03h45, modifié à 11h02 
-Lecture 5 min 
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-Une opération de recherche de cocaïne sur la plage de Saint-Jouin-Bruneval (Seine-Maritime), le 5 juillet 2023. LOU BENOIST / AFP 
-Le visage lessivé d’Al Pacino émerge de la mousse des vagues. Quelques coquillages y sont accrochés. L’image de l’acteur américain, dans son rôle de trafiquant dans Scarface, a baigné plusieurs semaines dans les eaux de l’Atlantique, imprimée sur vingt-cinq ballots de cocaïne, avant de s’échouer sur une plage de l’île d’Oléron (Charente-Maritime), le 15 novembre 2023. 
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-Un tel arrivage, dont la valeur marchande est estimée à 1,3 million d’euros, n’est plus insolite : il témoigne d’une stratégie des groupes criminels devenue courante sur les côtes françaises. Baptisée « drop-off », cette technique consiste à larguer en mer la cocaïne en provenance d’Amérique du Sud pour qu’un second bateau vienne la récupérer avant d’envisager sa commercialisation, sur la terre ferme. 
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-Au total, trente-six découvertes de ballots de cocaïne apportés par la mer ont été répertoriées par l’Office antistupéfiants au cours de l’année 2023. C’est la première fois qu’est réalisé ce recensement, tant ces échouages se sont succédé à un rythme inédit, essentiellement de la pointe de la Bretagne jusqu’au Pas-de-Calais : l’un coincé sur l’échelle d’une éolienne au large de Fécamp (Seine-Maritime) en novembre 2023 ; un autre nécessitant la fermeture aux estivants de la plage de Saint-Jouin-Bruneval (Seine-Maritime) début juillet ; ou encore ces vingt-neuf sacs de sport, attachés à des gilets de sauvetage, retrouvés le long de la côte du Cotentin (Manche), pour un total de plus de 1,2 tonne de produit, entre février et mars 2023. 
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-Lire aussi 
-Sur la côte est du Cotentin, des questionnements après l’échouage de plus de 2 tonnes de cocaïne 
-Ces derniers jours, le ressac a dévoilé d’autres paquets surprise, comme à Soulac-sur-Mer (Gironde), le 13 janvier – un résidu trop altéré par son odyssée pour être commercialisable. 
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-« Ces épisodes témoignent d’une stratégie d’adaptation des groupes criminels consistant à assurer la transmission des cargaisons de cocaïne en haute mer en évitant les grands ports les plus surveillés, là où les organisations criminelles avaient jusqu’à présent privilégié un transit via des porte-conteneurs, souligne Jérôme Sentenac, chef du pôle stratégie de l’Office antistupéfiants. Cet effet de vases communicants s’étend à l’échelle européenne. » 
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-Large éventail de techniques 
-Ainsi, des pains de cocaïne issus de « drop-off » ont été récemment repêchés en mer d’Irlande, sur le détroit de Gibraltar, au large de la Sicile… Même la police australienne a repéré ce stratagème, au large d’un pays proposant le gramme de coke parmi les plus chers au monde. 
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-Mais il faut que l’opération de transfert en pleine mer ait tourné au fiasco pour que puisse être réalisé ce type de saisies sur les côtes. Elles sont les conséquences du mauvais temps, d’une mauvaise coordination des troupes, ou encore d’une réaction de panique des trafiquants face au risque de se faire repérer. 
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-Lire aussi : 
-Narcotrafic : devant le Sénat, le portrait d’une France où « aucun territoire n’est épargné » 
-Ces itinéraires bis ont été compilés dans une note d’analyse de la police, encore en phase de finalisation, que Le Monde a pu consulter. Elle détaille un large éventail de techniques. D’abord, le « drop-off » classique, avec le largage en mer de ballots équipés de balises GPS, récupérés ensuite par de plus petits bateaux conduits par des complices. Ou encore sa version baptisée « dead drop », où la drogue est accrochée à un point d’ancrage fixe. Mais aussi le transbordement d’un « bateau mère » à un « bateau fille ». La marchandise peut être cachée à l’insu de l’équipage du premier navire. Si bien que, parfois, des complices des groupes criminels s’enferment dans un conteneur muni de toilettes sèches et de vivres, jusqu’à surgir, à un point géographique convenu, pour faire passer par-dessus bord la marchandise. 
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-La version la plus élaborée de ces combines est peut-être celle de la ’Ndrangheta, la mafia calabraise, qui a pu armer son propre bateau, naviguant sous une identité fictive de navire de commerce. Utilisé ainsi pour récupérer la cocaïne, il avait également la fonction de « navire-école » pour entraîner les membres d’autres organisations criminelles, moyennant des frais de formation. 
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-Sacs imperméabilisés 
-Une fois les ballots récupérés sur la plage – « beachés », selon l’anglicisme de rigueur dans ces affaires –, les enquêtes démarrent par de maigres indices. « Un travail complexe de police scientifique est nécessaire pour remonter la filière en analysant les propriétés de la cocaïne, son mode de confection (empaquetage, logo…), ou encore les données qui ont pu être extraites des balises GPS », précise Philippe Astruc, procureur de Rennes. Sans compter la sécurisation du site face à des badauds parfois soupçonnés d’être des « narcotouristes », risquant d’être arrêtés pour trafic de drogue s’ils récupèrent les petits sacs imperméabilisés jonchant le sable mouillé. 
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-C’est bien la récupération des pains de cocaïne par les organisations criminelles qui peut constituer le point faible de cette logistique. Un moment charnière qui révèle, aussi, la projection de groupes criminels organisés dans des paysages longtemps épargnés par le narcotrafic. 
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-Lire aussi : 
-Le port du Havre sous l’emprise croissante du trafic de cocaïne 
-De nouvelles figures rejoignent ainsi les équipes des narcotrafiquants opérant désormais loin des grands hubs multimodaux. Ainsi, des profils de plongeurs, devenus stratégiques dans les récupérations sous-marines. Surtout lorsque la cargaison de cocaïne voyage sous la ligne de flottaison du navire, comme en février 2023, lorsque deux vraquiers ont été perquisitionnés à moins d’une semaine d’intervalle, à Brest (Finistère) et à Lorient (Morbihan), avec le même poids de cocaïne (environ 180 kilos), dissimulée de façon similaire dans leurs caissons de prise d’eau situés à l’intérieur de la coque. 
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-Ces deux affaires impliquant des ports secondaires font partie des dix procédures relatives à des importations par voie maritime ouvertes actuellement à la juridiction interrégionale spécialisée de Rennes. Le port de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), théâtre de plus de la moitié de ces dossiers, est devenu une alternative aux arrivées au Havre (Seine-Maritime) ou à Anvers (Belgique) notamment. 
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-Petits ports et criques isolées 
-Les premiers procès relatifs aux trafics mettant Montoir-de-Bretagne sur la carte des « narcos » ont mis en lumière les coopérations entre des délinquants locaux, des grossistes d’Ile-de-France, mais aussi des groupes criminels albanais réputés pour leurs savoir-faire en matière de logistique. Les logiques corruptives, semblables à celles repérées dans les plus grands hubs européens, n’épargnent plus ces ports moins actifs et moins sécurisés. Si bien que, d’après les informations du Monde, les saisies de cocaïne dans le port du Havre de l’année 2023 ont été moins importantes que celles de l’année précédente, tandis que Montoir-de-Bretagne a poursuivi sa montée en puissance. 
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-Mais ce jeu du chat et de la souris se déplace vers des ports plus petits encore, les moindres lieux de mouillage, les criques les plus isolées. « Des instructions ont été données aux services pour être plus présents sur la zone littorale, notamment sur la “corne de la Bretagne”, entre la presqu’île de Crozon et Roscoff [Finistère], confie Yves Bourlieux, directeur des douanes de Bretagne. Nous devons hausser les opérations de contrôle et de renseignement, en visant à la fois les bateaux de pêche et de plaisance. » 
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-Au moyen d’indics dans les capitaineries des ports, de « capteurs d’ambiance » parmi les loups de mer ou les skippeurs du dimanche, les enquêteurs de la police et des douanes se sont donné pour mission de traquer les « légendes », ces identités factices construites par les narcotrafiquants pour masquer leurs intentions, au fil de prétendues sorties de pêche ou de cabotage oisif. 
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-Déjà ont été démasqués des nouveaux acquéreurs de chalutiers qui « versaient plus dans les stups que dans la pêche », rapporte une source policière. De même que des marins faisant le trait d’union entre producteurs et grossistes. Ce fut le cas au fil d’une enquête sinueuse, commencée non pas en pleine mer, mais lors d’un contrôle sur une autoroute de la Marne, en mai 2023. Elle déboucha sur la découverte de 343 kilos de cocaïne, dissimulés sous des ronces dans un bois de Guipavas, près de Brest. Au cœur des soupçons, pas de porte-conteneurs ni de grande figure des cartels, mais un mystérieux plaisancier ayant rejoint la France depuis l’Argentine à bord d’un voilier de 15 mètres. 
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-Thomas Saintourens 
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