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Discours de politique générale: «Il faut désmicardiser la France», lance Gabriel Atta [ElseNews]

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25/12/2025/H22:35:29


Discours de politique générale: «Il faut désmicardiser la France», lance Gabriel Atta

l EN DIRECT - Discours de politique générale: «Il faut désmicardiser la France», lance Gabriel Attal

15:42
Les chômeurs en fin de droits n'auront plus d'allocation spécifique et seront basculés au RSA
«Les Français ont le droit d'être mieux accompagnés par France travail, mais ils ont également le devoir de chercher un emploi», déclare Gabriel Attal. Le premier ministre annonce que les chômeurs en fin de droits n'auront désormais plus d'allocation spécifique et seront basculés au RSA.

15:37
Attal demande aux ministères d'expérimenter «la semaine en 4 jours» dans leurs administrations
«On ne peut pas appliquer les mêmes calques génération après génération», a déclaré Gabriel Attal en évoquant le rapport des jeunes au travail. «Je demande à l’ensemble des ministres d’essayer la semaine en 4 jours [même nombre d’heures de travail qu’une semaine de 5 jours, NDLR] pour l’ensemble de leurs administrés», a demandé le premier ministre à son gouvernement pour que l’État puisse donner l’exemple. Gabriel Attal également évoqué de nouveaux horaires pour les personnels d’entretien et d’administration dans les ministères : «Désormais, il faut que ce personnel puisse travailler aux mêmes horaires que tout le monde, c’est-à-dire aux horaires de bureau».

15:36
Un RSA conditionné à 15h d’activité

Le premier ministre souhaite «déverrouiller l'accès au travail». Il a fait part d’une expérimentation dans 18 départements qui conditionne le RSA à 15h d’activité par semaine. Ce système sera généralisé d’ici 2025, a-t-il annoncé.
«Nous devons aller plus loin dans la réforme d'assurance chômage», a-t-il également assuré. Tout en prônant davantage de «justice sociale». «Nous avons été capables de mettre le prélèvement à la source, nous serons capables de mener à bien le chantier de la solidarité à la source», évoquant notamment la retraite, qui doit être «le fruit du travail».

15:31
Pour Attal, il est temps de «desmicardiser» la France
«Nous avons un salaire minimum nettement supérieur à celui de nos voisins, mais nous avons aussi une part importante des travailleurs proches du smic», a avancé Gabriel Attal. «Nous devons donc faire évoluer un système qui nous a conduits à concentrer nos aides au niveau du smic. Ce système, qui est le fruit de réformes successives, a placé notre monde économique dans une situation où personne n’a d’intérêt à augmenter le salarié au smic», a-t-il tancé. «La progression salariale doit être permise».

15:28
«Mon cap est clair, c'est celui de la souveraineté et de l'indépendance»

Le chef du gouvernement s’est engagé à une politique de «vérité», «même si cela nous conduit à remettre en cause nos propres décisions». «Mon cap est clair, c'est celui de la souveraineté et de l'indépendance», a-t-il déclaré.
«Parler aux Français, c’est appeler à quatre appels à l’action», a-t-il déclaré. En premier lieu le travail, sa «priorité», mais aussi des services publics «accessibles à tout et pour tous» et un «environnement plus respirable, partout et pour tous».

15:22
«Il y a et il doit y avoir une exception agricole française», avance le premier ministre

«Notre promesse aux Français est claire : nous voulons reprendre notre destin en main», a poursuivi le premier ministre en évoquant «un bilan» solide et tangible depuis 2017. «En 2017, la souveraineté de la France était un impensé», a-t-il déclaré. «Nous avons au contraire agi et engagé une action résolue avec le retour de l’industrie sur notre sol. Il y a désormais plus d’usines qui ouvrent que d’usines qui ferment», a-t-il avancé. Avant de poursuivre : «Et ça n’était pas arrivé depuis 30 ans. Notre taux de chômage est descendu à un niveau jamais atteint depuis 25 ans. Nous avons engagé une action résolue pour le dérèglement climatique et pour la souveraineté de nos frontières».
«Nous avons déclaré une action résolue pour la souveraineté agricole de notre pays», a-t-il finalement affirmé. «Notre agriculture est une fierté, elle constitue l’un des fondements de notre identité, avec des valeurs fondamentales : la valeur travail, effort et liberté d’entreprendre». Ainsi, «il y a et il doit y avoir une exception agricole française», a-t-il assumé affirmant être lucide quant à l’«empilement des normes».

15:17
Face aux «crises», Attal voit l’occasion d’une «renaissance»

Le premier ministre a énuméré les nombreux points d’inquiétude d’un «monde où tout s'accélère». Évoquant le dérèglement climatique, la guerre en Ukraine, la guerre au Proche-Orient ou encore la crise énergétique, Gabriel Attal a affirmé que «la France a son rang à tenir, sa voix à faire entendre, sa singularité à imposer», prônant d’«affronter pour avancer».
Et d’annoncer un «passage difficile, inquiétant à bien des égards». «Mais que nous réussirons, j'en suis intimement convaincu. J'y vois notre renaissance. Parce que nous savons où nous voulons aller, et que nous y arriverons». «À ceux qui veulent y voir une perte de boussole, j'y vois une détermination», a défendu Gabriel Attal.

15:12
«La France ne sera pas, n'est pas, n'a jamais été une nation qui subit», déclare Gabriel Attal

«Le propre de toute société humaine c’est de regarder en face l’avenir qui est devant elle», a commencé le premier ministre devant les députés. Car «une société ne se perd jamais quand elle cherche à avancer», a-t-il poursuivi, en assistant sur les doutes qui travaillent les Français au quotidien : «doute sur le modèle social, sur les services publics, sur l’avenir de la planète». «Notre responsabilité est de puiser en nous la force d’identifier tous les ressorts pour surpasser les doutes».
«Nous ne sommes pas n’importe quel pays», a ensuite déclaré le chef du gouvernement. «La France ne sera pas, n’est pas, n’a jamais été une nation qui subit. La France c’est un repère un idéal, un héritage moral, un modèle social protecteur envié dans le monde entier», a-t-il martelé en refusant de vouloir l’«identité» française «se diluer ou se dissoudre».

15:06
Braun-Pivet confirme le dépôt de motion de censure de la gauche

Une motion de censure a été déposée par LFI avec les groupes écologiste, communiste et socialiste, a confirmé Yaël Braun-Pivet en ouvrant la séance dans l’hémicycle, avant la prise de parole de Gabriel Attal.

15:04
Gabriel Attal prend la parole
Le premier ministre Gabriel Attal commence son discours de politique générale devant les élus de l’Assemblée nationale.

14:53
Des députés LR menacent de déposer une motion de censure contre le gouvernement

«Très clairement, le gouvernement aujourd'hui est en sursis», a déclaré devant des journalistes à l'Assemblée le député Les Républicains Pierre-Henri Dumont, un proche du trublion Aurélien Pradié. «Plus que jamais, Les Républicains sont dans l'opposition», a-t-il ajouté, évoquant comme points de désaccord «la question de l'immigration, les questions de non respect du droit européen et les attaques contre nos agriculteurs». Les députés LR «sont absolument prêts à déposer une motion de censure».
Il faut «trouver le moment opportun pour (LR) politiquement», c'est une question de «semaines». Échaudé par la censure par le Conseil constitutionnel de la plupart des mesures que le parti avait intégré dans la loi immigration, le groupe a besoin de 58 de ses 62 députés pour déposer une motion de censure. Ceux qui y sont le plus favorable doivent convaincre les plus Macron-compatibles de faire tomber l'exécutif.

14:46
«Nous déposerons une motion de censure», avertit Panot

«Le discours du premier ministre ne sera pas un discours de politique générale car ce dernier a d’ores et déjà été fait par Emmanuel Macron lui-même il y a deux semaines de cela», a déclaré la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, quelques heures avant le discours de Gabriel Attal devant la chambre basse du Parlement.
«Nous aurons donc un discours de Monsieur Attal qui, pour la première fois depuis 1993, à l’exception d’Élisabeth Borne, va refuser un vote de confiance de l’Assemblée. En conséquence, nous déposerons avec les groupes écologiste, communiste et socialiste, une motion de censure», a-t-elle menacé. Avant d’ajouter : «Elle permettra d'avoir, puisque nous n'avons pas de vote de confiance, un vote de défiance. Cela clarifiera qui est dans l’opposition et qui est dans la majorité et le soutien à ce gouvernement».

14:37
Le cap du gouvernement déjà fixé par Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse

Après le remaniement ministériel début janvier, le président de la République avait lui-même tenu une conférence de presse pour exposer les grandes orientations du reste de son quinquennat. Devant un parterre de journalistes réunis à l'Élysée, Emmanuel Macron avait annoncé plusieurs objectifs : la «fin aux normes inutiles», la généralisation du port de l'uniforme dans les établissements scolaires publics à partir de 2026, un nouveau «congé de naissance» de six mois, une rémunération au mérite pour les fonctionnaires, ou encore la régularisation de «médecins étrangers». Cette séance avait des accents de discours de politique générale avant l’heure.
À lire aussiUniforme à l’école, congé de naissance, RN… Ce qu’il faut retenir de la conférence de presse d’Emmanuel Macron
Le président de la République a dévoilé le 16 janvier, lors d'une conférence de presse, les grandes orientations du reste de son quinquennat. LUDOVIC MARIN / AFP

14:28
Un discours sans vote de confiance

À l’issue de son discours de politique générale, le nouveau premier ministre a décidé de ne pas se soumettre au vote de confiance des députés. Gabriel Attal, sachant qu’il n'a pas la majorité absolue à l’Assemblée, ne veut pas prendre le risque de voir son nouveau gouvernement tomber en cas d'échec. Elisabeth Borne avait fait le même choix en 2022, tout comme Maurice Couve de Murville (1968), Michel Rocard (1988), Édith Cresson (1991), Pierre Bérégovoy (1992).
La gauche fustige ce refus, qu’elle dénonce comme un manquement à la démocratie parlementaire. «S’il n’y a pas de vote de confiance, nous déposerons une motion de censure, c’est le Parlement qui doit valider le nom du premier ministre et c’est le cas dans toutes les démocraties», a dénoncé Manon Aubry, eurodéputée La France Insoumise.
À lire aussiLa France est-elle la seule démocratie parlementaire à pouvoir se passer d’un vote de confiance ?

14:25
Qu'est-ce que le discours de politique générale ?

Selon le fonctionnement dans la Ve République, le premier ministre peut prononcer devant les députés un discours où il expose les grandes orientations de son programme de gouvernement, les principales réformes et mesures qu'il veut mettre en place. Cette «déclaration de politique générale» n’est pas une obligation. La règle veut qu'au moment où le chef du gouvernement prononce ce discours devant l'Assemblée nationale, un autre ministre le lise simultanément à la tribune du Sénat.
Le discours de politique générale se prononce dans l’hémicycle du Palais Bourbon. SARAH MEYSSONNIER / REUTERS

14:09
Bienvenue dans ce Direct
Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré au discours de politique générale du premier ministre Gabriel Attal. Ce dernier doit exposer son programme pour les classes moyennes et évoquer la transition écologique. Un exercice d'équilibriste au moment où les agriculteurs bloquent les routes autour de Paris.
Les publications apparaîtront ici
https://www.lefigaro.fr/politique/en-direct-discours-de-politique-generale-gabriel-attal-passe-son-grand-oral-en-pleine-colere-des-agriculteurs-20240130

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