25/12/2025/H20:55:00
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Les infos insolites sur De Gaulle
1 - Pas de Marseillaise chez ses parents
1 - Pas de Marseillaise chez ses parents
Henri, Jeanne de Gaulle et leurs cinq enfants (Charles est le troisième enfant sur la photo) n’entonnent jamais l’hymne national, un « chant impie, séditieux, sacrilège », écrit Gérard Bardy dans Charles le Catholique. De Gaulle et l’Eglise (éd. Plon).
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Car, pour le père de Charles, favorable au rétablissement de la monarchie, le 14 juillet est une « date effroyable ». Dans la biographie qu’il a consacrée à sa famille, Henri écrit : « La Révolution a été […] satanique dans son essence. L’aimer, c’est s’éloigner de Dieu. »
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Fervent catholique, l’enseignant lira L’Action française jusqu’à ce que le pape Pie XI condamne en 1926 la revue de Charles Maurras et le mouvement, expression d’un « nationalisme immodéré ». Mais Henri de Gaulle n’est pas antidreyfusard, contrairement à son milieu.
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2 - C’est un nordiste pur et dur
2 - C’est un nordiste pur et dur
Charles de Gaulle a grandi à Paris, mais c’est vers le Nord que penche son coeur. « Le Nord représentait non seulement un lieu de naissance […] mais aussi une éthique, un mode d’éducation, une manière de voir », explique à la radio, en 1982, son fils, Philippe.
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C’est dans la maison de sa grand-mère, Julie Maillot, située au 9, rue Princesse, à Lille, que le futur chef d’Etat voit le jour, le 22 novembre 1890. Le « petit Lillois de Paris », comme il se présente, y passera ses vacances au milieu d’une quinzaine de cousins. « Avec l’âge, confie-t-il à l’un de ses proches, ce sont les souvenirs d’enfance qui prédominent… Ceux de la rue Princesse à Lille, où je suis né. » C’est logiquement dans le Nord, à Arras, au 33e régiment d’infanterie, commandé par Pétain, que le jeune saint-cyrien choisit d’effectuer son service militaire.
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3 - À Saint-Cyr, on le nomme “le dindon”
3 - À Saint-Cyr, on le nomme “le dindon”
Ses petits camarades de l’école militaire qu’il a intégrée en 1909, pas très tendres, rebaptisent Charles « le dindon » à cause de son physique jugé disgracieux. Sa grande taille lui vaudra d’autres surnoms peu flatteurs, dont « la grande asperge », « double mètre » ou encore « sot-en-hauteur ». Plus tard, sa haute stature lui donnera quelques privilèges. Son épouse Yvonne veillera ainsi à ce que le lit conjugal adapté à sa taille les précède, par avion spécial, partout dans le monde où les mènent les nombreux voyages officiels.
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4 - Le général est un écrivain fleur bleue
4 - Le général est un écrivain fleur bleue
Grand fan de Chateaubriand, le Général rédige à l’adolescence des poèmes. En 1908, à 18 ans, sous le pseudonyme de Charles de Lugale, l’anagramme de son nom, il écrit Zalaïna. Cette nouvelle relate les amours d’un officier affecté en Nouvelle-Calédonie et d’une belle Mélanésienne qui, le sentant s’éloigner d’elle, tente de l’empoisonner avec des fleurs exotiques pour qu’il meure avec elle. « Auprès de mon lit, le cadavre nu de Zalaïna… La mort au moins avait respecté ses traits et ses formes », écrit le jeune homme. Deux ans plus tard, il récidive et publie dans l’hebdomadaire Journal des voyages et des aventures de terre et de mer une nouvelle intitulée Le Secret du spahi : la fille de l’Agha. Le pitch ? Affecté dans le sud de l’Algérie, l’officier Meillan s’éprend de la sublime fille d’un caïd dont il doit empêcher les rapines…
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Extrait d'une lettre de Charles de Gaulle à son commandant, où il revient sur les circonstances de sa capture le 2 mars 1916 par les Allemands.
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5 - Il fait un mariage arrangé et heureux
5 - Il fait un mariage arrangé et heureux
C’est une amie commune aux deux familles, Mme Denquin-Ferrand, qui organise la première sortie de Charles et d’Yvonne en octobre 1920 au Salon d’automne du Grand Palais. Charles de Gaulle et Yvonne Vendroux, chaperonnés par les parents de la jeune fille, font connaissance devant la Femme en bleu au collier rouge de Kees Van Dongen. Entre le capitaine de 29 ans en permission et la Calaisienne de dix ans sa cadette, qui le trouve « très beau garçon », le courant passe immédiatement. « Ce sera lui ou personne ! » tranche Yvonne. S’ils ne sont pas du même milieu – le père de Charles vit de son modeste salaire de professeur de collège tandis que celui d’Yvonne est un riche industriel –, leurs familles partagent les mêmes valeurs catholiques conservatrices.
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Le Grand Charles et sa « chère petite femme chérie », qu’il surnommera son « compagnon », se disent oui le 6 avril 1921, à Calais. Tous les soirs, la jeune épouse lave ses gants blancs d’officier. Pendant leurs quarante-neuf ans de mariage, Yvonne restera aussi dévouée au père de ses trois enfants, dont Anne, trisomique, la préférée du Général.
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6 - Il dit avoir du sang royal irlandais…
6 - Il dit avoir du sang royal irlandais…
Le Général a toujours été très fier de ses racines irlandaises. Du côté de son arrière-grand-mère, Marie- Angélique, Charles de Gaulle descend des Mac Cartan, seigneurs de Kinelarty en Ulster, un clan de toutes les révoltes contre les Anglais. Selon la légende familiale, ils seraient des descendants de Rudricus le Grand, un roi d’Irlande qui aurait régné avant l’ère chrétienne. C’est d’ailleurs sur la terre de ses ancêtres qu’il se rend avec Yvonne, quelques jours après la fin de ses fonctions de président de la République, le 27 avril 1969.
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7 … Et descendre d’un héros d’Azincourt
7 … Et descendre d’un héros d’Azincourt
Selon la légende familiale entretenue par Charles de Gaulle, un Jean de Gaulle, son ancêtre, aurait vaillamment lutté contre les Anglais pendant la guerre de Cent Ans, à Azincourt, en 1415, avant de se réfugier en Bourgogne où se serait établie sa famille. Mais rien n’est moins sûr. D’une part Jean de Gaulle n’aurait en fait jamais participé à cette bataille, d’autre part il n’y a pas de preuve qu’il soit un ascendant du Général. Pourquoi dès lors entretenir le mythe ? Il faut croire que l’opposition farouche de cet ancêtre fantasmé contre la perfide Albion plaît au Grand Charles.
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8 - En septembre 1940, il songe au suicide
8 - En septembre 1940, il songe au suicide
Longtemps, cet épisode de sa vie est resté tabou. Car le chef de la France libre, l’homme de l’appel du 18 juin 1940, ne peut pas connaître de coups de blues. Sauf que, le 23 septembre 1940, il est au bord du gouffre. Il se trouve au large de Dakar, dans la première grande opération militaire menée par les résistants qu’il a ralliés, avec une flotte franco-britannique. Mais en face, les Français fidèles à Pétain tirent sur son navire.
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La bataille de Dakar, qui devait signer sa suprématie sur Vichy, est un fiasco. « Il faisait une chaleur épouvantable. Tout brûlait. Je regardais la mer, et là, j’ai songé au suicide. » C’est à Philippe Dechartre, son futur secrétaire d’Etat au Logement, que Charles de Gaulle aurait fait cette extraordinaire confession en mai 1968 à l’Elysée. « Les jours qui suivirent me furent cruels », écrit pudiquement de Gaulle dans ses Mémoires de guerre, au sujet de cette cuisante défaite.
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9 - On lui prête des liaisons secrètes
9 - On lui prête des liaisons secrètes
Certes très pieux, le Général n’est pas un ange. A son biographe Paul-Marie de La Gorce qui l’interroge sur sa relation avec Pétain quand il servait sous ses ordres en 1913, il répond : « A cette époque, j’étais très sur les femmes, Pétain aussi, ça nous rapprochait. » Avant son mariage avec Yvonne, on lui prête une liaison avec une comtesse polonaise. Certains estiment que pendant son mariage, il a eu quelques maîtresses, notamment des actrices, des hôtesses de l’air ou des attachées de presse. Mais sa grande passion, il l’aurait vécue à Londres avec la résistante Elisabeth de Miribel (ici sur la photo), venue taper l’appel du 18 juin 1940. « Claude Pierre-Brossolette, le fils du grand résistant, assure avoir entendu son père parler d’une “liaison” », rapporte la journaliste politique Christine Clerc dans un article du Parisien en 2014. Dans De Gaulle et les femmes (éd. Robert Laffont), Christine Kerdellant rapporte que, quand Elisabeth vient rendre visite à de Gaulle en 1947 à Colombey, sa femme Yvonne, « horrifiée », disparaît dans les étages. A part ces indices bien légers, cette aventure – comme les autres – n’a jamais été avérée.
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10 - Son neveu célèbre des messes à l’Elysée
10 - Son neveu célèbre des messes à l’Elysée
Le Grand Charles est le plus croyant des présidents de la République. Il tient sa foi religieuse en partie de sa mère, catholique rigoriste et dévote, fière de compter deux soeurs chez les religieuses du Sacré-Coeur. Patriote, Jeanne de Gaulle demande à ses cinq enfants de prier tous les soirs pour la France et le retour de l’Alsace-Lorraine dans le giron national. C’est tout naturellement que le général fait installer une chapelle à son arrivée à l’Elysée en 1958, aménagée à ses frais. Donnant sur la cour d’honneur, cette pièce de 15 m2 abrite un autel, cinq chaises et autant de prie-Dieu. Un tableau du Christ, une allégorie de la Vierge Marie et une Vierge noire offerte par des évêques polonais décorent sobrement l’endroit. Tous les dimanches à 11h30, sauf impératif national, son neveu le père François de Gaulle y célèbre une messe privée.
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11 - Son plat préféré est la bouillabaisse
11 - Son plat préféré est la bouillabaisse
Le président n’est pas très regardant sur ce qu’il mange. A l’Elysée, il lui arrive de se contenter sans sourciller de légumes en conserve ou d’un jambon-beurre. Il n’y a qu’un plat dont il raffole : la bouillabaisse. Une gourmandise de Marseille que le Nordiste déguste le week-end en famille.
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Pour cet homme aux goûts simples et frugaux, l’important est la ponctualité du service : 13h10 pour le déjeuner et 20h15 pour le dîner. Son aîné, Philippe, régulièrement en retard, est d’ailleurs souvent privé d’entrée. En dix ans, Charles de Gaulle ne descend qu’une fois visiter les cuisines de l’Elysée. « Tante Yvonne », elle, s’y montre davantage, essentiellement pour donner les menus des repas officiels qu’elle élabore avec Le Guide culinaire d’Escoffier.
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12 - Les photos ne sont pas sa tasse de thé
12 - Les photos ne sont pas sa tasse de thé
« Mon père détestait être photographié, révèle Philippe de Gaulle au Parisien en 2006. Il savait très bien que c’était montrer tous les défauts, tous les détails. […] Je ne l’ai jamais vu tenir un appareil. » De Gaulle n’a laissé paraître une photo de son intimité qu’en deux occasions. En 1940, à l’initiative de Churchill, il pose avec Yvonne dans leur maison d’Angleterre, afin de booster sa popularité ainsi que les ralliements de l’opinion et des combattants à la France libre. Mais quand les photos sont publiées dans la presse, de Gaulle se plaint au Prime Minister, qui a fait appel pour le reportage à un as du marketing : « Vous m’avez lancé comme une vulgaire savonnette ! »
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En 1954, en pleine traversée du désert, il est devenu plus raisonnable. Conscient de l’importance de l’image pour un homme politique, il ouvre à Paris Match les portes de la maison familiale, La Boisserie.
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