Utilisateur non connecté
elsenews:spot-2024-01a:colere-paysans [ElseNews]

Outils pour utilisateurs

Outils du site


elsenews:spot-2024-01a:colere-paysans

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentes Révision précédente
elsenews:spot-2024-01a:colere-paysans [26/12/2025/H06:13:40]
216.73.216.167 supprimée
— (Version actuelle)
Ligne 1: Ligne 1:
-======[Le Monde – Face à la colère des agriculteurs, Gabriel Attal cherche une réponse à la hauteur](   ====== 
  
- 
-~~NOTOC~~ 
-@DATE@ 
- 
- 
- 
----- 
-[Le Monde – Face à la colère des agriculteurs, Gabriel Attal cherche une réponse à la hauteur](https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/26/face-a-la-colere-des-agriculteurs-gabriel-attal-cherche-une-reponse-a-la-hauteur_6213135_823448.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
- 
-<hidden Article Complet (utilisateurs connectés)> 
-<ifauth @user> 
- 
-Vous pouvez partager un article en cliquant sur l’icône de partage en bas à droite de celui-ci. 
-La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite. 
-Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente. 
-Pour toute demande d’autorisation, contactez syndication@lemonde.fr. 
-En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ». 
- 
-https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/26/face-a-la-colere-des-agriculteurs-gabriel-attal-cherche-une-reponse-a-la-hauteur_6213135_823448.html 
- 
-POLITIQUE 
-Face à la colère des agriculteurs, Gabriel Attal cherche une réponse à la hauteur 
-Aides financières d’urgence, pression sur les distributeurs, simplification… Le premier ministre a imaginé une réponse en trois temps, en Occitanie dès aujourd’hui, à Bruxelles à plus long terme, pour tenter de mettre fin à la mobilisation paysanne. 
-Par Claire Gatinois 
-Par Claire Gatinois 
-Par Claire Gatinois 
-Aujourd’hui à 09h25 
-Lecture 4 min 
-Article réservé aux abonnés 
-Offrir 
- 
-Le premier ministre Gabriel Attal, à l’Assemblée nationale, le 24 janvier 2024. JULIEN DE ROSA / AFP 
-Gabriel Attal cherche les mots justes. Mais peut-on réparer en quelques paroles bienveillantes l’humiliation ressentie depuis près d’une décennie par le monde paysan ? Depuis son bureau de Matignon, le premier ministre planchait encore, tard dans la soirée du jeudi 25 janvier, sur le discours qui devait accompagner ses annonces prévues le lendemain pour apaiser la colère des agriculteurs. Attendu en début d’après midi vendredi en Occitanie, là où le mouvement de révolte est né, une semaine plus tôt, le chef du gouvernement peaufinait, avec son directeur de cabinet, et en lien étroit avec l’Elysée, les derniers éléments de son plan qui doit allier mots doux et mesures rapides et concrètes envers les exploitants. 
- 
-Une réponse en trois temps est imaginée. Il s’agit d’abord de gérer l’urgence en apportant des aides financières à la souffrance des agriculteurs : sur le prix du gazole non routier, sur la simplification des procédures pour avoir accès plus rapidement aux aides dues en cas de catastrophes naturelles (inondations, sécheresse…). Le gouvernement doit aussi s’engager à faire respecter la loi Egalim, en sanctionnant, s’il le faut, les agro-industriels et la grande distribution, accusés de s’enrichir au détriment des agriculteurs. 
- 
-A moyen terme, diverses pistes sont étudiées pour simplifier les procédures administratives, notamment pour l’irrigation des terres. Une façon de faciliter le recours aux bassines tant décriées. La réglementation française parfois plus sévère que celle de ses voisins européens pour l’usage des pesticides pourraient aussi évoluer. Tout comme les modalités des contrôles d’agents comme ceux de l’office français de la biodiversité, parfois vécus de façon traumatisante. 
- 
-Lire aussi 
-Les agriculteurs accentuent la mobilisation avant les annonces du gouvernement, avec en ligne de mire les grandes surfaces et l’« inflation » des normes 
-A plus long terme, la voix d’Emmanuel Macron pourrait peser à Bruxelles pour que les textes européens soient plus favorables aux agriculteurs. « La ligne c’est de ne sacrifier ni le présent des agriculteurs, ni le futur des générations », pointe-t-on à l’Elysée où l’on jure qu’il n’est pas question « de mettre à la poubelle nos convictions idéologiques ». « Les agriculteurs veulent une Europe du bon sens. Il n’est pas question de détricoter mais de simplifier. On est passé de la norme à la surnorme », abonde la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, qui précise : « le but ce n’est pas de faire des annonces, c’est d’apporter des réponses ». 
- 
-« Ce qu’on redoute, c’est l’accident » 
-Face au ras-le-bol paysan, Gabriel Attal, décrit par le quotidien suisse Le Temps comme un homme dont « l’histoire tient sur deux arrondissements de Paris », joue un contre-la-montre. « Les décisions sont très attendues et doivent être au niveau », a prévenu, jeudi, Arnaud Rousseau le président de la puissante Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), décrivant des agriculteurs dont la « détermination est totale parce que ça fait trop longtemps que ça dure ». 
- 
-Lire aussi 
-Colère des agriculteurs : les défenseurs de l’environnement appellent à entendre la colère et espèrent élargir le débat 
-La colère, d’abord circonscrite dans le Sud-Ouest, où les bovins ont été frappés par la maladie hémorragique épizootique (MHE), s’est propagée dans le pays à la vitesse de l’éclair. Après la mort, mardi, d’une agricultrice et de sa fille, percutées sur un barrage routier, le mouvement s’est propagé. Aux autoroutes bloquées s’est ajouté le fumier déversé devant les préfectures. A Agen, mercredi, les protestataires ont mis le feu à quelques pneus entassés devant les grilles du bâtiment des pouvoirs publics avant de l’asperger de purin, sans que les forces de l’ordre ne réagissent. 
- 
-Le lendemain, deux syndicats, la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles d’Ile-de-France (FDSEA) et les Jeunes Agriculteurs appelaient au blocus de Paris, faisant frissonner le sommet de l’Etat. « Ce qu’on redoute, c’est l’accident », soupire Guillaume Kasbarian, député (Renaissance) d’Eure-et-Loir qui a vu 70 tracteurs défiler dans sa circonscription. 
- 
-« Je les laisse faire » 
-Face à cette montée de fièvre, le ministère de l’intérieur oppose une étonnante mansuétude. « On ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS », justifie le locataire de la Place Beauvau, Gérald Darmanin, invité du « 20 heures », jeudi, sur TF1. « En tant que ministre de l’intérieur et à la demande du président de la République et du premier ministre, je les laisse faire », insiste l’élu de Tourcoing (Nord) qui se dit « habitué aux coups de sang légitimes de ceux qui ne gagnent pas beaucoup d’argent et qui travaillent très fort ». Lundi 22 janvier, le même avait garanti l’inaction des services de police « tant qu’il n’y [aurait] pas de dégradations ». 
- 
-Lire aussi 
-Gérald Darmanin assume de « laisser faire » les agriculteurs lors de leurs actions de blocage 
-La gauche et les verts s’offusquent. « Les “gilets jaunes” éborgnés, les syndicalistes criminalisés, les camps de migrants lacérés, les jeunes écolos accueillis avec des armes de guerre… apprécieront », s’étrangle sur le réseau social X, Clémentine Autain, députée (La France insoumise) de Seine-Saint-Denis. 
- 
-Mais l’histoire nous enseigne qu’on ne réprime pas aisément une mobilisation d’agriculteurs, incarnation d’une France rurale à laquelle les citoyens sont profondément attachés. « Le danger c’est l’embrasement. Si c’est le cas, les gendarmes n’iront jamais contre les paysans », pointe Camille Pascal, écrivain et ancien conseiller de l’ex-premier ministre Jean Castex, qui rappelle l’épisode de la révolte des vignerons de 1907 : imaginant faire intervenir les militaires pour en finir avec cette « révolte des gueux » dans le Languedoc et le Roussillon, Georges Clémenceau avait essuyé une mutinerie totale du 17e régiment d’infanterie de ligne. 
- 
-Lire aussi 
-Marine Le Pen cible la FNSEA, « dépassée » par le mouvement de colère des agriculteurs 
-Gabriel Attal doit donc parvenir à faire baisser progressivement la tension sans l’usage de la force et avec l’aide de syndicats, qui, espère-t-il, auront repris la main sur le mouvement. Mais il lui faut aussi batailler contre l’extrême droite, qui tend à entretenir les flammes de la colère en jouant sur la déstructuration du mouvement. « Ça fait bien longtemps que les agriculteurs ne peuvent plus compter sur leurs syndicats », commentait, jeudi, Marine Le Pen, présidente des députés Rassemblement national (RN), lors de la présentation de ses vœux à la presse parlementaire depuis l’Assemblée nationale, jugeant que « les pires adversaires des agriculteurs se trouv[ai]ent dans ce gouvernement ». Quinze jours après sa nomination, avant même d’avoir prononcé son discours de politique générale, le premier ministre vit son baptême du feu. 
- 
-Lire aussi 
-Agriculture : les écueils d’une nécessaire adaptation 
-Claire Gatinois 
-DANS LA MÊME RUBRIQUE 
-Les agriculteurs accentuent la mobilisation avant les annonces du gouvernement, avec en ligne de mire les grandes surfaces et l’« inflation » des normes 
- 
-Aujourd’hui à 05h56 
-A Rennes, la Coordination rurale plaide pour une « convergence des luttes » mais se méfie des « récupérations » 
- 
-Hier à 23h56 
-Face à la colère des agriculteurs, les Verts au défi de la « diabolisation » 
- 
-Hier à 05h45 
-En direct, colère des agriculteurs : des actions aux portes de Paris, les annonces de Gabriel Attal attendues cet après-midi 
- 
-Aujourd’hui à 07h41 
-Gérald Darmanin assume de « laisser faire » les agriculteurs lors de leurs actions de blocage 
- 
-Hier à 22h24 
-En images : les revendications des agriculteurs 
- 
-Hier à 19h19 
-CONTRIBUTIONS 
-Bienvenue dans l’espace des contributions 
-Pour améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation. 
-Voir les contributions 
-</ifauth> 
-</hidden> 
× iphelper toolbox

you see this when javscript or css is not working correct

Untested
IP Address:
First usable:
Subnet:
Last usable:
CIDR:
Amount of usable:
Network address:
Reverse address:
Broadcast address: