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-[Partout en Europe, la colère des agriculteurs gagne du terrain](https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/01/20/partout-en-europe-la-colere-des-agriculteurs-gagne-du-terrain_6211913_3234.html?lmd_medium=pushweb&lmd_campaign=pushweb&lmd_titre=partout_en_europe_la_colere_des_agriculteurs_gagne_du_terrain&lmd_ID=6211936 ) 
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-PETER KNEFFEL / AP 
-ÉCONOMIE 
-AGRICULTURE & ALIMENTATION 
-Partout en Europe, la colère des agriculteurs gagne du terrain 
-Par Cécile Boutelet (Berlin, correspondance), Mirel Bran (Bucarest, correspondant), Laurence Girard, Sandrine Morel (Madrid, correspondante) et Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant) 
-Publié aujourd’hui à 05h30, modifié à 08h44 
-Temps deLecture 9 min. 
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-DÉCRYPTAGEDes Pays-Bas à la Roumanie en passant par la Pologne, l’Allemagne ou la France, les exploitants multiplient les actions contre le Green Deal européen et la hausse des taxes sur le gazole… Le tout, sur fond d’inflation et de concurrence des importations ukrainiennes. 
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-Les campagnes européennes sont en ébullition. Des Pays-Bas à la Roumanie en passant par la Pologne, l’Allemagne ou le sud du continent, les agriculteurs manifestent leur mécontentement. Après une semaine de mobilisation massive, les agriculteurs allemands ont agité, jeudi 18 janvier, la menace de nouvelles actions, renforçant la crainte des institutions communautaires que ce mouvement de contestation ne s’étende, à l’image de celui ayant agité la France en 2018-2019 avec les « gilets jaunes », et profite à l’extrême droite. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés L’Union européenne s’inquiète des attaques des agriculteurs contre le Green Deal 
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-Ces mobilisations, même si elles émergent à chaque fois pour des raisons qui leur sont propres ou en lien avec des décisions nationales (hausse des taxes sur le gazole, concurrence des importations ukrainiennes, réduction de l’usage des pesticides, limitation des rejets d’azote ou de gaz à effet de serre, augmentation des jachères pour préserver la biodiversité), interviennent alors que les discussions sont tendues à Bruxelles. 
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-Les tenants d’une agriculture productiviste, comme la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) ou son homologue européen, le Comité des organisations professionnelles agricoles-Confédération générale des coopératives agricoles (COPA-Cogeca), dénoncent le Pacte vert européen ou Green Deal. Cette initiative politique soutenue par la Commission européenne doit engager les Vingt-Sept dans une transition écologique et fixe des objectifs de réduction d’usage des pesticides comme de développement de l’agriculture biologique, ou de protection de la biodiversité. 
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-Lire aussi la chronique : Article réservé à nos abonnés « Le Green Deal agricole n’aura pas lieu » 
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-« Si les ambitions du Green Deal sont justifiées dans un contexte de lutte contre le dérèglement climatique, elles posent problème au secteur agricole. Le sujet a été instrumentalisé et les débats se sont polarisés », estime Jérémy Decerle, député européen (Renew Europe). 
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-« 30 % du budget européen destiné à l’agriculture » 
-Les tensions s’accroissent alors que se profilent les élections européennes, fixées au mois de juin. « En 2024, il y a des échéances majeures avec les élections européennes. Il faut garder en tête que 30 % du budget européen est destiné à l’agriculture », souligne Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, qui ajoute : « Il y a de nombreux coups de chaud sur l’agriculture européenne. Les ferments de ces contestations sont les mêmes : il y a une incompréhension entre la réalité du terrain et les décisions prises par les gouvernements. » 
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-Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Le Parlement européen rejette un texte-clé du Pacte vert sur l’usage des pesticides 
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-En Allemagne, la goutte qui a fait déborder le vase a une odeur d’hydrocarbure. Quand le gouvernement d’Olaf Scholz a décidé, en décembre 2023, pour boucler son budget, de supprimer du jour au lendemain des subventions dites « nuisibles au climat », notamment les aides publiques au diesel agricole, il ne se doutait pas qu’il déclencherait un tel mouvement parmi les exploitants. 
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-Plusieurs grandes manifestations ont été organisées dans tout le pays. La dernière en date, lundi 15 janvier, a rassemblé plusieurs milliers de tracteurs et bloqué les rues de Berlin pendant plusieurs heures. Un événement rare outre-Rhin. Le ministre des finances, Christian Lindner, qui a osé faire une déclaration lors de la manifestation, a été longuement hué. 
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-« L’impression de ne pas être considérés » 
-Soucieux de ne pas céder trop rapidement à la pression dans un contexte de baisse des subventions dans d’autres secteurs, le gouvernement a adouci son projet et proposé d’autres mesures pour aider les agriculteurs. Mais cela n’a pas suffi à faire baisser la pression. Et pour cause : les raisons de la colère sont bien plus profondes. Les agriculteurs ont été jusqu’ici les grands invisibles des débats politiques sur les conséquences de l’inflation et de la crise énergétique. Or, la hausse des prix des matières premières et de l’énergie a érodé les marges de nombreuses exploitations, en particulier les plus petites et les plus traditionnelles, qui travaillent souvent à la limite de la rentabilité. 
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-Lire le décryptage (2023) : Article réservé à nos abonnés En Europe, la mécanique du Green Deal se grippe 
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-« Les agriculteurs se tournent vers des méthodes plus agressives de protestation, parce qu’ils ont l’impression de ne pas être considérés, alors qu’ils subissent aussi la pression de la transformation et de la concurrence, tout comme l’industrie, analyse Klaus Dörre, sociologue du travail à l’université d’Iéna (Thuringe). De nombreux exploitants régionaux de taille petite ou moyenne sont très inquiets pour leur avenir. Beaucoup souffrent d’être vus comme des consommateurs de subventions ou des pollueurs. » 
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-C’est sans doute à cette aune qu’il faut comprendre les nombreuses attaques contre Tesla accrochées sur les tracteurs. « Est-ce à nous de payer les autoroutes pour vos Tesla ? », proclamait d’une d’elles, vue à Berlin, lundi matin. La marque américaine est devenue le symbole d’une population urbaine votant vert et jugée déconnectée des réalités de l’agriculture. La colère des exploitants, largement soutenue dans la population, est loin d’être apaisée. Samedi 20 janvier, une nouvelle manifestation – de moindre ampleur – est prévue à Berlin, à l’occasion de l’ouverture du Salon allemand de l’agriculture. 
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-« 3 % de la population française » 
-« Nous soutenons les agriculteurs allemands. Nous sommes d’accord avec eux pour remettre en cause les objectifs de décroissance du Green Deal », réagit M. Rousseau avant d’ajouter, en se félicitant : « On ne peut pas comparer avec la France, nous avons un dialogue avec le gouvernement. Nous avons négocié, afin de conserver une partie de l’avantage fiscal sur le gasoil non routier. Nous avons aussi obtenu d’Elisabeth Borne, en décembre 2023, la suspension des taxes supplémentaires sur les produits phytosanitaires. Avec le retournement de panneaux, nous avons réussi à nous faire entendre, alors que les agriculteurs ne représentent que 3 % de la population française. » 
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-En France, à partir de la mi-novembre 2023, de nombreuses opérations avaient été menées sous la houlette de la FNSEA et de Jeunes agriculteurs, avec un mot d’ordre, mettre les panneaux des villes et villages à l’envers, symbole, selon eux, d’une France qui, croulant sous les normes, marche sur la tête. 
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-Lors d’une manifestation d’agriculteurs à Toulouse, le 16 janvier 2024. ALAIN PITTON / NURPHOTO VIA AFP 
-Malgré ce satisfecit, le président du syndicat ne manque pas de menacer de faire descendre à nouveau ses troupes dans la rue. En cause, la redéfinition des périmètres de zones humides protégées souhaitée par Bruxelles et dénoncée par le syndicat. Autre sujet brûlant : la demande des agriculteurs de s’affranchir de l’obligation du maintien des prairies dans les zones où l’élevage s’arrête. 
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-Déjà, en Occitanie, des centaines de tracteurs et de camions ont convergé, mardi 16 janvier, vers le cœur de Toulouse, pour alerter sur la crise que connaissent les agriculteurs de la région. D’autres ont bloqué l’A64 vendredi 19 janvier. Et la Coordination rurale prévoit de manifester à Bruxelles, mercredi 24 janvier, « contre la guerre de l’Union européenne [UE] contre l’agriculture ». La tension risque de monter avant le Salon international de l’agriculture, qui se tiendra du 24 février au 3 mars à Paris. De quoi préoccuper l’exécutif : vendredi 19 janvier, Emmanuel Macron a ainsi « demandé au ministre de l’intérieur de donner instruction aux préfets d’aller dès ce week-end à la rencontre des agriculteurs » et de leurs syndicats, a indiqué l’Elysée. Pour qu’ils « échangent directement » avec eux « au plus près du terrain ». 
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-Une alerte en provenance des Pays-Bas 
-Avant l’Allemagne, l’alerte était venue des Pays-Bas, où la protestation du monde agricole contre la politique environnementale décidée par les autorités a été spectaculaire et a eu des conséquences majeures. 
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-Lire aussi | L’élevage est responsable de 12 % des émissions humaines de gaz à effet de serre, selon l’ONU 
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-En juin 2022, la coalition du libéral Mark Rutte, soumise à une décision de la Cour suprême, annonçait sa volonté de réduire de 30 % au moins les cheptels, dont celui des vaches laitières, afin de réduire de 50 % les émissions de gaz polluants produits par l’agriculture autour de 163 zones naturelles menacées. Avec, comme corollaire, une exigence de modification radicale des pratiques et, potentiellement, la disparition de 10 000 à 15 000 exploitations. 
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-Un tabou dans un pays qui est le deuxième exportateur mondial de produits agricoles et agroalimentaires – avec, à la clé, une production d’azote quatre fois supérieure à la moyenne européenne. Un pays qui reste, aussi, fondamentalement attaché au respect de la propriété privée. 
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-Bouleversement politique 
-Des manifestations, parfois proches de l’émeute et mobilisant des dizaines de milliers de fermiers, se sont déroulées, visant notamment les centres logistiques de supermarchés, des nœuds autoroutiers, la police ou le domicile de personnalités politiques. 
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-Désireux d’afficher sa fermeté tout en renouant le dialogue, le gouvernement a nommé un médiateur, tandis que les provinces étaient invitées à élaborer des plans en vue d’atteindre les objectifs fixés. Aujourd’hui, l’avenir du « plan azote » est toutefois très incertain. 
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-La révolte paysanne a, en effet, entraîné un bouleversement politique. Un parti, le Mouvement agriculteur-citoyen (BBB), a récupéré le mécontentement du monde agricole et a agrégé d’autres courants protestataires, opposés à l’« écologie punitive » ou à la politique néolibérale. 
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-En mars 2023, cette nouvelle formation arrivait en tête des élections provinciales et sénatoriales, avec près de 20 % des suffrages, et 30 % dans les régions agricoles du Nord. Le BBB n’a pas réédité sa performance lors des législatives de novembre 2023, mais il espère toutefois intégrer la prochaine coalition, au côté du populiste d’extrême droite Geert Wilders. Et tous deux dénoncent le projet – désormais gelé – du gouvernement démissionnaire de Mark Rutte, à la satisfaction du monde agricole. 
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-« Fausses solutions » 
-La protestation néerlandaise a fait tache d’huile en Belgique. Les agriculteurs de Flandre ont protesté à leur tour, au printemps 2023, contre un projet visant leur secteur, responsable de 60 % des émissions d’azote, l’élevage porcin étant particulièrement visé. Selon les syndicats, l’équilibre d’une activité occupant 120 000 personnes est menacé. 
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-Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Les Vingt-Sept ne s’entendent pas sur les conditions d’une dérégulation des « nouveaux OGM » 
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-Le projet, qui a failli entraîner la chute du gouvernement régional, cherche à réduire de moitié les émissions près des zones naturelles et consacre 3,6 milliards d’euros à l’indemnisation des paysans arrêtant leur activité, volontairement ou non. Il doit aussi aider les jeunes agriculteurs désireux de rendre durable leur exploitation. 
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-En Wallonie, la baisse de 20 % des aides liées à la politique agricole commune (PAC) inquiète, mais les ambitions environnementales des dirigeants suscitent également la colère : « Ce ne sont pas les agriculteurs qui détruisent la nature, mais les jeux et les compromis politiques », relevait, à l’automne 2023, la Fédération wallonne de l’agriculture, promettant une poursuite de la mobilisation contre « les fausses solutions » des politiques. 
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-« Asphyxiés par les normes environnementales » 
-Dans le sud de l’Europe, les tensions sont aussi palpables. Le 5 septembre 2023, alors que les 27 ministres de l’agriculture européens étaient réunis à Cordoue, en Espagne, dans le cadre de la présidence espagnole du conseil de l’UE, plus de 6 000 agriculteurs et éleveurs, représentant toutes les grandes associations agricoles du royaume, ont manifesté dans la ville andalouse pour protester contre « l’escalade des coûts de production », « la compétition déloyale des importations de pays tiers » ou « les exigences environnementales intenables de la Commission européenne ». 
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-Dans le cortège, des représentants agricoles ont fustigé « la stupidité de l’écologisme radical » et se sont dits « asphyxiés par les normes environnementales », avec, en ligne de mire, en particulier, les limites à l’utilisation de produits phytosanitaires mais aussi la nouvelle PAC et les objectifs du Green Deal européen. 
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-Des tracteurs garés sur une route menant à Bucarest, à Afumati (Roumanie), le 15 janvier 2024. VADIM GHIRDA / AP 
-En juillet 2023, déjà, plusieurs centaines d’agriculteurs, venus avec leur tracteur, avaient défilé dans la capitale en portant des banderoles alertant de « la ruine du monde rural » ou demandant « moins d’agendas 2030, plus de liberté pour semer et travailler ». 
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-Pour soutenir les agriculteurs, un plan a été approuvé afin de compenser les pertes provoquées par la sécheresse et, en décembre 2023, le gouvernement de gauche a prolongé la ristourne sur le diesel agricole et les aides pour faire face à la hausse des prix des engrais six mois de plus. 
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-De quoi calmer les mobilisations et, désormais, c’est une certaine « apathie » et « dépression » qui domine le monde rural en Espagne, souligne le responsable de l’eau et de l’environnement du syndicat agricole COAG, alors que le pays se trouve en proie à une sécheresse intense et prolongée qui, depuis trois ans, frappe de manière particulièrement dramatique l’Andalousie et la Catalogne, et a provoqué une chute de la production. « L’ambiance est tendue, nous sommes dans une situation critique pour la sécheresse et inquiets de l’agenda 2030. Mais il y a aussi un grand sentiment de découragement. » 
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-« Frères fermiers, unissez-vous ! » 
-En Roumanie, la fronde est surtout nourrie par l’inquiétude d’une concurrence des produits ukrainiens… Les agriculteurs accusent le gouvernement de favoriser les importations à bas prix de l’Ukraine voisine, ce qui entrave la valorisation de la production locale. Ils réclament une augmentation des subventions européennes et une baisse des taux d’intérêt et du prix de l’essence. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En Roumanie, agriculteurs et camionneurs protestent après la hausse des prix de l’énergie 
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-La colère, qui a éclaté le 9 janvier, lorsque des tracteurs affichant le slogan « Frères fermiers, unissez-vous ! » ont pris d’assaut les voies d’accès à Bucarest, a rapidement gagné tout le pays. Les routes qui mènent aux pays voisins (Hongrie, Ukraine, Bulgarie et Serbie) sont paralysées, et les agriculteurs menacent de bloquer la place de la Victoire, à Bucarest, où se trouve le siège du gouvernement. 
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-Les autorités ont d’abord ignoré les revendications des manifestants. « Si les agriculteurs veulent être respectés, ils doivent d’abord respecter la loi », a déclaré, le 12 janvier, le ministre des transports et des infrastructures, Sorin Grindeanu. « Bla-bla-bla, réplique Cornel Bodolan, un agriculteur qui a garé son camion dans la commune d’Afumati, située au nord-est de Bucarest. En Roumanie, c’est la loi du plus fort. Le ministre se moque de nous, mais il en aura pour son compte. » 
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-Le gouvernement roumain a fini par prendre la mesure des choses et s’efforce maintenant de trouver une solution pour apaiser la situation. « Depuis quelques jours, nous dormons dans les cabines de nos camions et de nos tracteurs. Nos gouvernants dorment tranquillement dans leurs lits. Mais il est temps qu’ils se réveillent, prévient Florin Chelu, l’un des leaders des agriculteurs. Nous avons allumé une étincelle qui est devenue une flamme. J’espère qu’ils ne vont pas nous pousser à mettre le feu à la baraque. » 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Biodiversité : une nouvelle stratégie nationale sans décision sur les pesticides ou l’agriculture 
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