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-====== “Pourquoi j’ai quitté mon travail dans la tech” “Pourquoi j’ai quitté mon travail dans la tech” ====== 
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-Ils travaillaient chez Meta, Google ou Netflix et ils étaient plutôt bien payés. Ils ont pourtant décidé de changer radicalement de vie. En cause : le stress et une charge de travail souvent excessive, explique “Business Insider”.       
- Publié hier à 09h14 Lecture 2 min.     
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-Alors qu’aux États-Unis les postes bien rémunérés dans la tech sont plus convoités que jamais, des professionnels renoncent à de gros salaires et choisissent de quitter des entreprises aussi prestigieuses que Mata, Google ou Netflix.  
-“Certains abandonnent une profession glamour pour vivre leurs passions, d’autres laissent tomber la tech à cause de l’épuisement professionnel”, écrit le site Business Insider, qui publie une dizaine de témoignages sur le sujet.    
-“Je veux dire que le burn-out, ça existe”, expliquait une ces “tech workers” démissionnaires en février dernier, au moment même où des vagues de licenciements sévissaient dans le secteur. Embauchée un an et demi auparavant dans une grande entreprise technologique californienne, elle adorait son travail et se sentait très motivée.  
-Mais vers le milieu de l’année dernière, elle s’est retrouvée “face à un mur”, confie-t-elle. “Assise avec mon compagnon, après ma journée de travail, je n’étais même pas capable d’avoir une conversation. Au téléphone avec ma sœur, qui avait besoin de conseils pour sa recherche d’emploi, et je n’avais pas la force de l’aider. Mes amis m’invitaient à prendre un verre et je refusai. Mon travail était si prenant que je n’avais plus d’énergie pour autre chose.”  
-La culture de l’hyperproductivité  
-Chez Meta, la journée typique d’Eric Yu commençait à 7 heures. Vers midi, l’ingénieur logiciel quittait son poste de travail pour aller rapidement déjeuner. Puis après les réunions quotidiennes, vers 14 h 30, il se replongeait dans ses lignes de codes jusqu’à 17 heures. “Mais même après mes heures au bureau, je ne pouvais pas cesser de penser à ce que je devais faire et aux problèmes rencontrés dans mon travail. La pression m’empêchait de déconnecter.”   
-Durant plusieurs semaines, il s’est retrouvé seul ingénieur dans son équipe à cause des vacances et des congés maladie de ses collègues. “J’ai fourni un effort supplémentaire pour faire avancer le travail : j’ai travaillé jusqu’à 20 heures et j’ai également consacré quatre heures par jour à mon travail durant les week-ends pour tenir le rythme.”   
-En novembre 2019, Eric Yu a une première crise de panique alors qu’il travaille chez lui. “Il était 16 heures et j’ai senti que mon petit doigt gauche était complètement engourdi. Une heure plus tard, j’avais les oreilles qui bourdonnaient et mon cœur battait qui très vite. Heureusement, ma compagne était là. Elle tout de suite a compris qu’il s’agissait d’une crise de panique.”  
-Mayuko Inoue, ancienne ingénieure logicielle chez Patreon et Netflix, a elle aussi traversé des crises de panique à cause du surmenage. Elle met en garde contre la “hustle culture” ou culture de l’hyperproductivité qui sévit dans la tech américaine :   
-“Ce qui attire les gens, c’est l’idée de travailler pour gagner beaucoup d’argent, d’avoir une situation prestigieuse ou d’avoir l’impression qu’ils sont en train de change le monde. Attention : la ‘hustle culture’, c’est contagieux – impossible d’y échapper quand on travaille dans la tech.”   
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-Source de l’article   Courrier Expat (Paris) Lancé en avril 2016 et destiné aux expatriés français et aux candidats à l’expatriation, Courrier Expat offre des informations puisées dans la presse internationale sur l’environnement professionnel et personnel des Français de l’étranger, sur le même modèle que Courrier international. Ces infos sont organisées en trois rubriques : business, éducation, santé. 
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