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-======  [Le Monde – Joseph Stiglitz : « Mes pronostics pour l’économie mondiale en 2022 »](   ====== 
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-[Le Monde – Joseph Stiglitz : « Mes pronostics pour l’économie mondiale en 2022 »](https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/12/31/joseph-stiglitz-mes-pronostics-pour-l-economie-mondiale-en-2022_6107753_3232.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
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-https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/12/31/joseph-stiglitz-mes-pronostics-pour-l-economie-mondiale-en-2022_6107753_3232.html 
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-DÉBATS 
-Joseph Stiglitz : « Mes pronostics pour l’économie mondiale en 2022 » 
-TRIBUNE 
-Joseph Stiglitz 
-Economiste 
-Dans une tribune au « Monde », le Prix Nobel d’économie 2001 met en exergue deux risques majeurs pour l’année à venir : une victoire du Parti républicain aux élections américaines de novembre, un découplage entre les économies chinoise et américaine. 
-Le 31 décembre 2021 à 01h56, modifié le 31 décembre 2021 à 16h10 
-Lecture 5 min 
-Article réservé aux abonnés 
-Offrir 
-Tribune. L’année 2021 a mis nos nerfs à dure épreuve, à mesure que les statistiques sur les pandémies et les aléas politiques soufflaient le chaud et le froid. La nouvelle année sera sensiblement similaire, d’autant qu’il y aura des élections de mi-mandat aux Etats-Unis en novembre – et elles seront déterminantes. Compte tenu de ce haut degré d’incertitude, il semble imprudent de faire des prédictions très assurées. Pourtant, je vais donner mes meilleurs pronostics. 
- 
-Pour commencer, le Covid-19 sera enfin jugulé, mais pas éradiqué. Suffisamment de personnes auront été vaccinées dans suffisamment de régions du monde pour surmonter la peur qui pèse sur nous depuis deux ans. Mais faire que ce relâchement d’une énergie jusqu’ici retenue permette de redémarrer l’économie mondiale ne sera pas si simple. 
- 
-Lire aussi 
-Le Covid-19 fracture durablement les économies de la planète 
-Le système des prix peut fournir des indications fiables pour les décisions marginales – l’économie a besoin d’un peu plus de ceci, d’un peu moins de cela – mais il n’est pas aussi efficace pour gérer de grandes transformations structurelles comme les tournants de l’agriculture vers l’industrie, de l’industrie vers les services et de la paix vers la guerre (ou vice versa). Nous constatons déjà de nombreux hoquets – et il pourrait y en avoir d’autres –, mais nous devrions nous préparer à des changements importants dans les modes de production et de consommation : davantage de visioconférences et d’e-commerce, moins d’achats physiques dans les commerces de détail traditionnels. La demande de biens immobiliers commerciaux pourrait diminuer, tandis que la demande de logements pourrait augmenter. 
- 
-Le marché du travail est perturbé comme jamais auparavant, et certains de ces changements pourraient s’avérer permanents. De nombreux travailleurs se demandent si cela vaut la peine de conserver son emploi : pourquoi endurer tant de stress et de si mauvaises conditions de travail pour un si bas salaire ? Les pénuries de main-d’œuvre aux Etats-Unis ont persisté même après l’expiration des allocations-chômage. Les travailleurs sont plus exigeants, et cela pourrait faire pencher le rapport de force en faveur de la main-d’œuvre, après quatre décennies d’augmentation de la part du capital dans le gâteau économique. 
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-Inflation et chômage 
-Les nouvelles pénuries se refléteront dans les prix de façon asymétrique, mais les hausses de prix résultant des pénuries ont tendance à être disproportionnées par rapport aux réductions de prix résultant des excédents, ce qui signifie que l’inflation est probable. Le problème est que, si nous savons contrôler l’inflation lorsqu’elle résulte d’une demande excessive, dans le contexte actuel, bien différent, la hausse des taux d’intérêt va augmenter le chômage plus qu’elle ne va diminuer l’inflation… 
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-Tout aussi inquiétant, le déclin des mesures budgétaires adoptées dans le monde entier pour atténuer les retombées économiques de la pandémie pourrait affaiblir la croissance. Cela dépendra des politiques menées dans chaque pays mais, aux Etats-Unis, les mesures de soutien à l’offre intégrées dans le programme de relance Build Back Better du président, Joe Biden, pourraient renforcer la croissance. Des garderies plus nombreuses et plus efficaces permettront à plus de femmes de rejoindre la population active ; contrôler davantage la pandémie réduira les craintes de retour au travail et à l’école ; les investissements dans l’amélioration des infrastructures réduiront les coûts de déplacement des biens et des personnes. 
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-Lire aussi 
-Les leçons démographiques de la période de crise du Covid-19 en France 
-Dans tous les cas, un effort international concerté pour augmenter l’offre de vaccins et les rendre accessibles aux plus pauvres ferait bien plus pour atténuer les pressions inflationnistes que la hausse des taux d’intérêt. Nous devrions nous réjouir du fait que, pour la première fois depuis le début de la grande récession en 2008, la demande globale mondiale est de nouveau robuste. Espérons que, cette fois-ci, l’expansion économique servira à répondre aux besoins réels de la société, notamment en adaptant l’économie à l’ère du changement climatique, en remédiant aux carences de longue date des infrastructures, et en investissant dans les personnes et la technologie. 
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-Malheureusement, deux mauvaises nouvelles se profilent à l’horizon. La première est politique : le Parti républicain a vendu son âme à Donald Trump, abandonnant tous ses engagements en faveur de la démocratie. Les républicains ont déjà montré qu’il y avait peu de limites à ce qu’ils sont prêts à faire pour gagner : alors qu’ils s’étaient engagés clandestinement dans la suppression des électeurs sur les listes, ils le font à présent ouvertement et fièrement. Ayant abandonné le respect de la vérité, des budgets, de la responsabilité démocratique et du pluralisme, le Parti républicain représente un danger pour les Etats-Unis et le reste du monde. La prudence oblige les investisseurs à tenir compte de l’incertitude économique générée par cette dynamique politique. 
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-Surenchère sino-américaine 
-La deuxième mauvaise nouvelle est géopolitique : la Chine et les Etats-Unis sont dans une surenchère de rivalité, et de plus en plus de pays se trouvent dans les feux croisés. Les décideurs américains restent obsédés par la concurrence économique et les questions de sécurité nationale vis-à-vis de la Chine. L’administration Biden n’a toujours pas supprimé les droits de douane de l’ère Trump. 
- 
-Lire aussi 
-La Chine, une désillusion américaine 
-L’opinion communément admise veut que les Etats-Unis et la Chine soient trop interconnectés économiquement pour mener une véritable guerre froide. Mais même si cela est vrai, un découplage significatif est encore possible. Il est également communément admis qu’une rupture sino-américaine serait extraordinairement coûteuse et qu’elle réduirait les bénéfices de spécialisation et d’avantage comparatif. Pourtant, la réévaluation des avantages de la mondialisation au cours des dernières décennies a montré que les coûts des chaînes de valeur (et de leur manque de résilience), ou encore de la perte de savoir-faire due aux délocalisations, peuvent être encore plus grands. 
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-Mais le calcul politique aux Etats-Unis ne se fonde probablement pas sur des calculs précis des coûts et des bénéfices économiques. En outre, les dynamiques des conséquences économiques sont complexes. Par exemple, les politiques industrielles adoptées par les Etats-Unis en réponse à ce qu’ils considèrent comme la menace concurrentielle chinoise pourraient être un stimulant pour la croissance à court terme et à long terme. 
- 
-Lire aussi 
-La Chine et les Etats-Unis cherchent le ton juste pour limiter les risques de leur « compétition féroce » 
-Les politiques que les Américains choisiront en 2022 auront des conséquences sur le monde entier pour les décennies à venir. Nous avons peut-être mis un terme aux fluctuations erratiques de la pandémie, mais nous devons agir aussi judicieusement et aussi rapidement que possible pour mettre en place des stratégies qui nous conduiront à un meilleur avenir. 
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-(Traduit de l’anglais par Stéphane Garnier) 
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-Joseph Stiglitz, Prix Nobel d’économie 2001, est professeur à l’université Columbia. Copyright : Project Syndicate, 2021. 
-Ce que nous réserve l’année économique 2022 
-Guerre de classe et désir de revanche des Républicains aux Etats-Unis, rivalité entre Washington et Pékin, contrôle des géants du numérique… Trois chercheurs américains analysent les grandes tendances qui orienteront les politiques économiques des gouvernements au cours des douze prochains mois. 
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-« Mes pronostics pour l’économie mondiale en 2022 », par Joseph Stiglitz, Prix Nobel d’économie 2001, professeur à l’université Columbia (New York). 
-« Le contrôle des Big Tech est l’une des rares idées à laquelle tous les dirigeants mondiaux semblent adhérer », par Anu Bradford, professeure en droit et organisations internationales à la faculté de droit de l’université de Columbia (New York) et chercheuse au Jerome A. Chazen Institute for Global Business de la Columbia Business School. 
-« Les Etats-Unis sont devenus un pays de riches, par les riches et pour les riches », par Jeffrey Sachs, professeur à l’université Columbia (New York), directeur du centre pour le développement durable de Columbia et président du réseau des solutions pour le développement durable des Nations unies. 
-Joseph Stiglitz (Economiste) 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-Comment Vladimir Poutine a ressuscité l’OTAN 
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-Vingt ans après sa mise en circulation, l’euro convalescent mais encore fragile 
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