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-====== [Le Monde – Le trafic maritime en mer Rouge sous la pression des houthistes yéménites](  ====== 
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-[Le Monde – Le trafic maritime en mer Rouge sous la pression des houthistes yéménites](https://www.lemonde.fr/international/article/2023/12/15/la-mer-rouge-sous-la-pression-des-houthistes-yemenites_6205987_3210.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
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-https://www.lemonde.fr/international/article/2023/12/15/la-mer-rouge-sous-la-pression-des-houthistes-yemenites_6205987_3210.html 
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-INTERNATIONAL 
-Le trafic maritime en mer Rouge sous la pression des houthistes yéménites 
-Les rebelles soutenus par l’Iran multiplient les attaques contre des navires civils et militaires circulant dans la région, posant un défi sécuritaire aux armateurs et aux marines occidentales. Vendredi, le géant Maersk a annoncé suspendre le passage de ses bateaux. 
-Par Jean-Michel Bezat, Elise Vincent et Madjid Zerrouky 
-Par Jean-Michel Bezat, Elise Vincent et Madjid Zerrouky 
-Par Jean-Michel Bezat, Elise Vincent et Madjid Zerrouky 
-Aujourd’hui à 11h00, modifié à 18h17 
-Lecture 4 min Read in English 
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-Un hélicoptère militaire houthiste survole le cargo « Galaxy Leader » dans la mer Rouge, le 20 novembre 2023. Capture écran d’une vidéo filmée par les services de communication des houthistes. HOUTHI MILITARY MEDIA / VIA REUTERS 
-Il n’est désormais plus un jour, en mer Rouge, sans que ne soit rapportée une attaque contre un navire occidental par les houthistes, ces rebelles qui contrôlent une grande partie du Yémen et font partie de l’« axe de la résistance » soutenu par l’Iran contre Israël. Depuis le 7 octobre et l’attaque meurtrière du Hamas en territoire israélien, ils font monter la pression dans cette région stratégique pour le commerce mondial. Au point de sérieusement perturber le trafic maritime et de forcer nombre d’armateurs et de marines occidentales à réfléchir à des alternatives. 
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-Lire aussi : 
-Qu’est-ce que l’« axe de la résistance » promu par l’Iran face à Israël et aux Etats-Unis ? 
-Le dernier incident concerne le groupe de transport maritime A.P. Moller-Maersk. Jeudi 14 décembre, l’un de ses porte-conteneurs, le Maersk Gibraltar, a été la cible d’un missile alors qu’il se rendait de Salalah, à Oman, à Djedda, en Arabie saoudite. L’équipage est sain et sauf et le navire intact, a assuré l’entreprise, dont six bâtiments ont été attaqués depuis novembre. Vendredi, le géant danois a annoncé avoir ordonné à ses navires de ne plus passer par le détroit de Bab al-Mandab, « jusqu’à nouvel ordre ». 
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-Il y a quelques jours, c’est une frégate française qui a été prise pour cible. Alors que la marine nationale déploie en permanence deux bâtiments entre la mer Rouge et le golfe Persique pour des missions de sécurisation, l’un d’eux, la frégate multimissions Languedoc, a dû abattre des drones menaçants à deux reprises entre le 9 et le 12 décembre. Certains la visaient directement, d’autres ciblaient un pétrolier norvégien, le Strinda, auquel elle a porté secours. 
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-Alors qu’ils avaient déjà renforcé de façon importante leur présence navale dans la zone au début du conflit entre Israël et le Hamas, les Etats-Unis cherchent des partenaires pour limiter les risques de dérapages. Le 4 décembre, le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a indiqué que des discussions étaient en cours pour constituer une nouvelle force opérationnelle. 
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-Cet appel n’a toutefois pas encore eu de traduction concrète. Les Etats-Unis commandent déjà plusieurs « task forces » destinées à la lutte contre la piraterie, la pêche illégale ou le terrorisme dans la région. Plus d’une trentaine de pays y participent. « Cela va être difficile de trouver des pays qui ont les capacités pour renforcer encore ces task forces. Les Golfiens ont des marines d’envergure limitée, même chose pour les Européens », relève Jean-Loup Samaan, chercheur associé à l’Institut du Moyen-Orient de l’université nationale de Singapour. 
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-Des navires détournés 
-L’Australie fait partie des pays approchés par Washington. Mais le gouvernement australien ne s’est pas précipité pour l’instant, de crainte de contribuer à une forme d’escalade. Même tonalité à Paris. Le cabinet du ministre des armées, Sébastien Lecornu, explique ne pas avoir reçu de demande expresse de la part de Washington, même si des réflexions sont sur la table. Si les Etats-Unis formalisent leur proposition, ils devront faire face à des « problèmes extraordinaires », a menacé, jeudi, le ministre iranien de la défense, Mohammad Reza Ashtiani, même si Téhéran, parrain des houthistes, rejette officiellement toute implication dans les attaques de navires. 
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-Lire aussi : 
-La guerre à Gaza offre aux houthistes yéménites l’occasion de peser sur toute la région 
-La multiplication des assauts houthistes en mer Rouge affecte d’ores et déjà fortement le commerce maritime d’Israël, dont les bâtiments sont les premières cibles revendiquées des rebelles. Le 9 décembre, le groupe avait déclaré dans un communiqué qu’il « empêcherait le passage des navires à destination de l’entité sioniste » si la nourriture et les médicaments ne pouvaient pas entrer dans la bande de Gaza. Quels que soient le pavillon des navires ou la nationalité de leurs propriétaires, les bâtiments à destination d’Israël « deviendront une cible légitime pour nos forces armées », précisait la milice yéménite. 
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-Certaines compagnies maritimes ont donc décidé de détourner leurs navires et préfèrent désormais contourner l’Afrique pour rallier la Méditerranée, ajoutant quelque 13 000 kilomètres à leur itinéraire et de dix à quatorze jours de navigation. Près d’une vingtaine de navires israéliens empruntent ainsi actuellement cette longue route, dont des bâtiments de ZIM, le plus gros armateur israélien. L’allemand Hapag-Lloyd et le chinois Cosco ont aussi dérouté des navires. Mais pas le français CMA CGM, numéro trois mondial des porte-conteneurs, qui n’a pas renoncé au passage par la mer Rouge et le canal de Suez. 
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-Lire aussi : 
-Les houthistes yéménites ouvrent un nouveau front en mer Rouge 
-Alors que la circulation des navires civils internationaux fait l’objet d’ordinaire d’une relative transparence, via des sites agrégeant les données des transpondeurs AIS dont doivent être équipés tous les bateaux pour donner leur position en temps réel, le conseil de sécurité nationale israélien a donné instruction aux gestionnaires de ses ports de supprimer de leurs sites les informations relatives à l’arrivée et au départ des navires. Ce conseil a également été donné pour le passage du détroit de Bab-El-Mandeb par le United Kingdom Maritime Trade Operations, un service de la marine britannique qui fait le lien entre les forces militaires déployées dans la région et les navires de commerce. 
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-Envolée des coûts 
-Cette montée des tensions provoque aussi une envolée des coûts. Les prix du fret sur les lignes entre l’Asie et la Méditerranée ont augmenté de 9 % en novembre et les coûts entre les ports chinois et Israël de 16 % à 36 %, selon le média israélien Globes. L’Egypte, propriétaire et gestionnaire du canal de Suez (8,6 milliards d’euros de recettes en 2022), a elle aussi décidé d’augmenter ses droits de passage, en plus de la hausse qu’elle applique chaque année. « On constate un renchérissement », note un armateur. 
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-Les attaques des houthistes, principalement au moyen de drones bon marché (entre 10 000 et 50 000 euros pièce) mettent aussi au défi la soutenabilité des moyens engagés par les marines militaires pour les contrer. Ces dernières semaines, l’US Navy et la marine française ont dû tirer des missiles d’une valeur de plusieurs millions d’euros pour protéger leurs bâtiments ou des navires commerciaux. « Quand on “tue” un Shahed [un drone iranien low cost] avec un Aster [le missile français notamment utilisé en mer Rouge], en réalité c’est le Shahed qui a tué l’Aster », a ainsi estimé le chef d’état-major des armées françaises, le général Thierry Burkhard, lors d’un colloque le 7 décembre, à l’Institut Montaigne, à Paris. 
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-Lire aussi : 
-L’Iran réactive, du Liban au Yémen, les fronts contre Israël 
-« Pour l’instant il n’y a pas eu de situation où les capacités de défense antiaériennes militaires ont été mises en échec. La situation reste tenable. Il n’y a pas de pluie de missiles. Mais les houthistes ont les ressources pour faire pression sur la durée et cela pose un vrai défi à la stratégie américaine dans la région. L’administration américaine est soucieuse de ne pas se retrouver à relancer une guerre avec le Yémen », résume Jean-Loup Samaan, de l’université nationale de Singapour. 
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-« Cibler des navires civils, intentionnellement ou imprudemment, constitue un crime de guerre. Les houthistes prétendent qu’ils attaquent des navires en soutien à Gaza. Mais ils attaquent et mettent en danger des civils et des navires qui n’ont aucun lien avec une cible militaire israélienne connue », a pour sa part dénoncé l’ONG Human Rights Watch. 
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-Jean-Michel Bezat, Elise Vincent et Madjid Zerrouky 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
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