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-======  Le Monde – « Vous donnez une éducation à vos gosses, mais la rue prend le dessus » : le désarroi des parents après les émeutes](   ====== 
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-[Le Monde – « Vous donnez une éducation à vos gosses, mais la rue prend le dessus » : le désarroi des parents après les émeutes](https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/12/13/vous-donnez-une-education-a-vos-gosses-mais-la-rue-prend-le-dessus-le-desarroi-des-parents-de-jeunes-pris-dans-les-emeutes_6205639_3224.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
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-https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/12/13/vous-donnez-une-education-a-vos-gosses-mais-la-rue-prend-le-dessus-le-desarroi-des-parents-de-jeunes-pris-dans-les-emeutes_6205639_3224.html 
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-SOCIÉTÉ 
-« Vous donnez une éducation à vos gosses, mais la rue prend le dessus » : le désarroi des parents après les émeutes 
-Montrés du doigt et qualifiés de « défaillants » par le gouvernement depuis les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel M., fin juin, des parents dont les enfants ont participé de près ou de loin à ces événements racontent leur incompréhension des derniers mois, leur souffrance, leur sentiment de honte, mais aussi d’injustice. 
-Par Robin Richardot 
-Par Robin Richardot 
-Par Robin Richardot 
-Hier à 18h12, modifié à 14h35 
-Lecture 9 min 
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-SEVERIN MILLET 
-Les réponses positives ont été très rares. Pour recueillir la parole de parents dont les enfants ont participé aux émeutes, fin juin, après la mort de Nahel M., Le Monde a contacté plusieurs dizaines d’avocats ayant défendu ces jeunes et autant d’acteurs sociaux de terrain fréquentant ces mineurs ou majeurs. Les familles acceptant de témoigner ont souvent posé leurs conditions : pas de nom, voire un prénom modifié, taire leur lieu de résidence ou ne pas être trop précis dans les faits reprochés. Soit parce que leur fils est encore dans l’attente d’un jugement, soit par honte. « Il est très compliqué pour les parents de s’exprimer sur cette période douloureuse », commente Fouad Ben Ahmed, militant associatif de Seine-Saint-Denis, pour justifier le refus des familles qu’il avait contactées. « Beaucoup le voient comme un échec de leur éducation », confirme Margaux Machart, avocate lilloise, ayant assisté plusieurs mineurs. 
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-Lire aussi : 
-Quatre mois après les émeutes, le gouvernement dévoile des nouvelles mesures et affiche une image de fermeté 
-La blessure est encore profonde pour ces parents des quartiers populaires, ciblés, depuis, par de nombreux responsables politiques. Lundi 11 décembre, la commission scientifique sur la parentalité, voulue par le gouvernement et pensée comme une réponse aux émeutes, s’est réunie pour la première fois. La veille, la ministre des solidarités et des familles, Aurore Bergé, a rappelé dans un entretien à La Tribune Dimanche la prochaine mise en place des travaux d’intérêt général pour les parents « défaillants », le paiement d’une contribution financière pour ceux dont les enfants ont été jugés coupables de dégradations, à verser à une association de victimes, et une amende pour ceux qui ne se présentent pas aux audiences qui concernent leurs enfants. Des mesures qui vont dans le sens des sondages, les Français se disant favorables à des sanctions contre les parents. 
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-Début juillet, Rayan, 20 ans, a été interpellé lors du pillage d’un garage Mercedes à Marseille. Il a été condamné à dix mois sous bracelet électronique. Sa mère, Lamia (comme son fils, elle n’a pas souhaité donner son nom), n’est pas concernée par d’éventuelles sanctions, son fils étant majeur. Mais il habite toujours chez elle, et cet acte, qu’elle ne parvient toujours pas à expliquer cinq mois plus tard, l’interpelle. « Comme tous les soirs, il sortait pour retrouver les copains au stade. En général, il revient une heure plus tard. Ce soir-là, il s’est retrouvé en plein milieu de tout ça », décrit cette mère seule de 46 ans, gestionnaire dans une société de transports. Son unique enfant n’avait jusque-là jamais été inquiété par la justice. « Vous donnez une éducation à vos gosses, mais la rue prend le dessus, regrette-t-elle. J’ai beau être autoritaire, quand il est dehors, il oublie l’autorité parentale. J’ai l’impression de continuellement me battre face à ce qu’il se passe dehors et face à l’effet de groupe qui emporte tout. » 
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-Lire aussi : 
-Emeutes urbaines : Elisabeth Borne parie sur la « fermeté » 
-Comme d’autres mères, elle ne compte plus les tours en voiture dans le quartier, à 1 heure du matin, pour récupérer son fils qui ne voulait pas rentrer malgré ses appels répétés. Elle ne se voit donc pas comme une mère laxiste, mais « dépassée », démunie. « De toute façon, maman, comment tu saurais tout ce qu’il se passe dehors ? », lui a un jour fait remarquer son fils. « On croit qu’il est à tel endroit et en fait, c’est un mensonge. En même temps, je ne peux pas le menotter à la maison », se défend-elle. 
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-« Je suis une très bonne mère » 
-Dans l’ensemble, ces parents rejettent toute critique sur l’éducation qu’ils donnent à leurs enfants. « Mes enfants n’ont jamais eu de problèmes avec la justice. Je suis une très bonne mère. Je suis une femme courageuse, je me lève tous les matins pour aller travailler, je les amène à l’école, je paye mes factures toute seule », liste Elikia (son prénom et celui de son fils ont été modifiés). Le seul manquement que concède cette comptable quadragénaire ? Son absence de vigilance sur les réseaux sociaux. Elle n’a donc pas vu le tract numérique appelant au pillage du centre commercial Créteil Soleil à 17 heures, vendredi 30 juin. « Sinon, j’aurais enfermé mon fils à la maison », assure-t-elle. 
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-Son fils, Obosso, 15 ans, casier vierge et bons résultats scolaires, a, lui, bien vu ce tract, qui sera retrouvé sur son téléphone. Cet après-midi-là, il reste sourd aux appels de sa mère lui demandant de rentrer à la maison, puis il est interpellé vers 18 h 45, bien après le pillage, à proximité du centre commercial. Il dit n’avoir rien fait, mais les policiers retrouvent dans son sac des gants noirs et un cache-col, suspects pour un beau mois de juin. Le jeune homme est placé en garde à vue au commissariat de Créteil pour « participation à un attroupement en vue de commettre des dégradations ». 
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-Lire aussi le décryptage : 
-Emeutes : des banlieues aux villes moyennes, une étude souligne le facteur déterminant de la pauvreté 
-Toute la nuit, sa mère cherche des avocats sur Internet. Puis elle envoie, sans réfléchir, un message à l’un d’entre eux. « Certaines familles ont pris un avocat commis d’office. Moi je voulais que mon fils soit défendu comme il faut. C’est mon enfant, c’est mon honneur, assène-t-elle. Les honoraires ont coûté cher. J’ai dit à mon fils que pendant un an, financièrement, cela allait être dur pour moi. Mais cela valait le coup. » Obosso a finalement été relaxé en septembre, au bénéfice du doute. « C’est une famille honnête, pas habituée des tribunaux et des commissariats, défend leur avocat, Me Avi Bitton. Lors du déferrement au tribunal, la maman était là de la première à la dernière heure. Pareil pour l’audience de jugement. Ce n’est pas une mère absente ou négligente. Tous les parents des cinq enfants jugés étaient d’ailleurs présents. Je n’avais pas l’impression de voir des parents démissionnaires. » 
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-L’impression d’être stigmatisés 
-Ces allées et venues au tribunal ont souvent été les seuls rapports entre les parents et l’institution, après les émeutes. Des rendez-vous placés sous le signe de la réponse répressive, qui ont marqué les mères interrogées. Dans les couloirs ou lors des audiences, le ton est parfois jugé condescendant. « On sortait presque du domaine de la responsabilité pénale des parents pour celui de la responsabilité morale, déplore Gaëtan Poitevin, avocat à Marseille. On avait des présidents de chambre très moralisateurs, des juges qui tiraient les oreilles et donnaient des leçons d’éducation. » 
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-Djamila (le prénom a été modifié), mère de trois enfants en Seine-Saint-Denis, dit avoir « très mal vécu » les excursions au tribunal. Son fils de 14 ans attend son jugement, après avoir été interpellé en marge des émeutes. « Ça parle mal avec les parents. Même si vous êtes poli, respectueux, ils vous parlent comme si vous étiez des moins-que-rien. Ils se foutent de votre gueule. J’ai senti du jugement, de l’humiliation, comme si j’étais coupable », raconte-t-elle, la gorge nouée. 
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-Ce sentiment de honte se répand en dehors des palais de justice. Elikia a pris l’habitude de baisser la tête et de garder le silence quand ses collègues de bureau évoquaient les émeutes et « ces parents irresponsables qui ne savent pas s’occuper de leurs gosses ». Depuis cette histoire, elle dit être vue comme « une mauvaise mère », même au sein de sa propre famille. « Papa ne veut plus qu’on vienne voir Obosso », lui a confié un de ses neveux. 
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-C’est un euphémisme de dire que le discours du gouvernement passe mal auprès de ces parents. Domine l’impression d’être stigmatisés, car parents de quartiers populaires, tandis que les parents plus favorisés s’en tirent à bon compte, même quand leurs enfants font des bêtises. « Le gouvernement est en train de nous salir, mais ça crée encore plus une fracture avec les jeunes qui n’aiment pas qu’on s’en prenne aux parents. Surtout aux mamans ! », assure Djamila. Avoir son fils pris dans les émeutes, c’est aussi la peur de la sanction, entre suppression des allocations ou éviction de tous les occupants d’un logement social où résiderait un délinquant. « J’ai pensé à l’expulsion, concède Elikia, qui habite un cinq-pièces qu’elle loue pour 650 euros par mois. Si demain on est expulsés, je ne retrouverai rien de semblable à ce tarif. J’avais peur de me retrouver dehors avec mes quatre enfants. » 
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-« Des enjeux de dignité » 
-Selon Pierre Périer, sociologue et professeur en sciences de l’éducation à l’université Rennes-II, ce discours gouvernemental favorise l’économie d’un questionnement sur la responsabilité de l’Etat dans ces événements. « L’institution regarde à l’extérieur de son périmètre pour trouver des facteurs explicatifs sans jamais s’interroger sur comment elle contribue à produire ces effets », analyse l’auteur de l’ouvrage Des parents invisibles. L’école face à la précarité familiale (PUF, 2019). Ces parents mènent souvent « des vies d’incertitude et de vulnérabilité permanente, qui ne les mettent pas dans une position forte pour asseoir leur autorité sur les enfants », poursuit le chercheur, regrettant que le gouvernement « fasse abstraction des conditions sociales d’existence et des difficultés multiples que les familles doivent surmonter ». 
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-Il serait tout aussi caricatural de ne pas relever que certains parents vivent « dans une espèce de déni de la réalité », comme le qualifie Pierre Périer. « On a aujourd’hui des parents qui vont défendre leur fils à 100 %, malgré des faits avérés, ce qui complique les décisions », souligne un juge pour enfants (qui souhaite rester anonyme) en région Auvergne-Rhône-Alpes. Des parents qui vont tenter de démontrer l’irréprochabilité de leur enfant à domicile, sans concevoir qu’il peut se comporter différemment à l’extérieur. « Il y a derrière des enjeux de dignité. Etre une mère, c’est souvent le socle identitaire de ces parents. Quand ce socle est remis en cause, c’est toute la personne qui est ébranlée », contextualise le sociologue. 
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-Lire aussi : 
-« Tout était blanc dans ma tête, comme une grenade assourdissante » : le témoignage d’un blessé grave, à Paris, pendant les émeutes 
-Kenza a une confiance totale en son fils Elias (les prénoms ont été modifiés). Cette mère de trois enfants, dont deux garçons, est même catégorique : l’adolescent de 17 ans n’a pas participé aux émeutes, elle en est sûre. « Je sais comment j’ai élevé mes enfants. C’est impossible qu’ils fassent ce genre de bêtises », ajoute-t-elle. Et pourtant, sans détailler les faits, l’éducatrice spécialisée d’Elias nous confirme que le garçon était bien dans la rue les soirs des violences urbaines. Il n’a cependant pas été interpellé. Mais Kenza n’a pas le profil du parent démissionnaire. Aide-soignante, cette mère travaille de nuit, de 19 heures à 7 heures du matin. Elle submerge régulièrement son cadet d’appels et de messages pour s’assurer de sa localisation. Son fils lui reproche de l’étouffer, de le harceler, mais elle poursuit sa surveillance tant bien que mal, « même si c’est lourd aussi pour une maman ». 
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-Elle n’a surtout pas hésité à chercher un soutien pour l’éducation de ses deux garçons après la mort de leur père, il y a quelques années. « J’ai demandé de l’aide plusieurs fois au collège, à la conseillère d’orientation, à la principale. Mais je n’ai pas eu de retours. Si moi, maman, je ne prends pas les devants, je ne vais pas compter sur l’Etat pour trouver des solutions à mes gamins », constate-t-elle. Aujourd’hui, ses deux garçons sont suivis par des éducateurs spécialisés. Elle se dit que les choses iraient mieux si leur père était encore là. 
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-Vision paternaliste 
-Dans les faits, selon les chiffres du ministère de la justice, 60 % des émeutiers interpellés sont issus de familles monoparentales, à savoir élevés par une mère seule, en grande majorité. En octobre, le gouvernement avait annoncé une modification de loi afin de s’assurer que le père et la mère soient solidairement responsables des dommages causés par leur enfant et éviter que la charge repose exclusivement sur le parent chez lequel l’enfant vit. Durant notre enquête, les pères de famille ont été encore plus difficiles à solliciter et aucun n’a souhaité répondre à nos questions. Si certaines mères déclarent ne pas avoir besoin de cette présence masculine pour élever leurs enfants, d’autres regrettent l’absence d’une figure plus autoritaire, pour ne pas dire plus menaçante, surtout dans l’éducation de leur garçon. 
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-Une vision de l’autorité parentale assez paternaliste qui pourrait aussi être remise en question aujourd’hui, selon le sociologue Pierre Périer. Outre l’absence des pères, c’est la présence de n’importe quel parent dans les foyers qu’il faudrait réinterroger dans les quartiers, estime, lui, Mustapha Abbaoui. « Les parents passent de moins en moins de temps avec leurs enfants, souvent à cause des situations précaires. Le papa qui joue au ballon avec son gamin au pied du quartier, on ne le voit plus. On confie son enfant à une asso, une MJC [maison des jeunes et de la culture], un centre social, et voilà », regrette le directeur de la MJC de Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne). 
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-Lire aussi le récit : 
-Après les émeutes, les élus de banlieue désabusés par l’absence de réponse de Macron : « Les mesures ne sont jamais là » 
-Les emplois en horaires décalés font que parents et enfants deviennent « des colocataires, des étrangers l’un pour l’autre, qui ne partagent plus rien », juge-t-il. Mustapha Abbaoui cite l’exemple d’une mère travaillant sans relâche pour offrir tout ce dont il a besoin à son fils, qui a pourtant participé aux émeutes. « Il ne manque de rien, sauf de sa présence. Or l’enfant a besoin de repères. S’il ne les trouve pas dans sa famille, il les trouvera auprès des grands du quartier, pas forcément les meilleurs exemples », conclut-il. 
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-Les émeutes ont ainsi laissé des traces au sein des foyers. Depuis juillet, à Marseille, la communication entre Lamia et son fils est « rompue ». « Il s’est terré dans le silence. Lorsqu’on parle, on ne parle pas de ça. C’est tabou. On ne parle plus beaucoup, de façon générale, déplore la mère de Rayan, désormais tous les soirs à la maison, et en formation pour devenir chauffeuse de bus. Il parle plus avec ma mère et ma sœur. Il dit qu’il regrette, qu’il ne comprend pas, qu’il a fait une bêtise. Il sait qu’il m’a déçue. Il a eu peur de me rendre malade. » Elikia, elle, a mis du temps avant de ne plus pleurer en passant devant le commissariat de Créteil, passage obligé pour aller à son travail. Depuis le procès et la relaxe, elle « revi[t] », même si sa santé « en a pris un coup ». 
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-De sa fenêtre du 12e étage de sa tour, Djamila, elle, regarde les pigeons picorer les miettes qu’elle leur laisse sur son balcon. Elle a vue sur une bonne partie de la Seine-Saint-Denis. « Le soir des émeutes, je voyais chaque endroit où ça s’embrasait, au Bourget, au Blanc-Mesnil, à Drancy, à Aulnay-sous-Bois », rejoue-t-elle en pointant chaque endroit. Elle attend pour son fils la décision du juge, qui doit arriver dans les prochains jours. Pour enfin tourner la page. 
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-Lire aussi le récit : 
-Poursuivis pour des violences en marge des émeutes, des militants d’extrême droite relaxés à Angers 
-Robin Richardot 
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