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“On tue nos souvenirs d’enfance…” : quand le virage woke de Disney désespère son public
À vouloir sans cesse laver plus blanc que blanc, et surtout à l’écran, on finit par se prendre les pieds dans la serpillière. Alamy Stock Photo
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Épisode 4
Par Emmanuel Tellier
Publié le 10/12/2023 à 18:00
Une Petite Sirène noire, une Blanche-Neige privée de ses sept nains, des séries et des films passés à la moulinette du wokisme le plus crispé : depuis quelques années, l’usine à rêve américaine a essayé de contenter tous les spectateurs, et surtout les militants des mouvements « progressistes ». Mais qu’en dit le grand public ?
Depuis un an, de gros nuages noirs sont venus se poser au-dessus du monde enchanté où gambadent Raya, Vaiana et la Reine des neiges. À grands traits, l’histoire est la suivante : la firme Disney est devenue si énorme, si dominante, si puissante économiquement (elle pèserait, d’après les experts, 80 fois plus « lourd » qu’à la mort de son fondateur, en 1966) que ses hauts dirigeants actuels, des hommes blancs de 70 ans et plus, expliquent ne plus pouvoir aller à contresens du vent : les temps ont changé, disent-ils, et ils ont changé de manière joyeusement radicale grâce aux 15-30 ans ! Trop longtemps, ajoutent-ils la main sur le cœur, des minorités (ethniques, sexuelles…) ont été opprimées et discriminées, et l’entreprise centenaire qu’est désormais Disney – pourtant si prompte à promouvoir tout un paquet de stéréotypes au siècle dernier – se doit d’être exemplaire.
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