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En direct, guerre en Ukraine : Vladimir Poutine affirme que 617 000 soldats russes, dont 244 000 mobilisés, combattent sur le front [ElseNews]

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25/12/2025/H17:17:47


En direct, guerre en Ukraine : Vladimir Poutine affirme que 617 000 soldats russes, dont 244 000 mobilisés, combattent sur le front

En direct, guerre en Ukraine : Vladimir Poutine affirme que 617 000 soldats russes, dont 244 000 mobilisés, combattent sur le front

Lors de sa grande conférence de presse annuelle à Moscou, le dirigeant russe a une nouvelle fois réclamé « la démilitarisation de l’Ukraine et son statut de neutralité », objectif qui sera « négocié ou obtenu par la force »

Ce qu’il faut savoir lundi 11 décembre après-midi

L’armée russe a lancé dimanche de nouveaux assauts sur la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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d’Avdiïvka, a fait savoir lundi l’armée ukrainienne. « L’ennemi a lancé hier des assauts massifs avec le soutien de véhicules blindés dans les directions d’Avdiïvka et de Marïnka », a déclaré le porte-parole militaire Oleksandr Chtoupoun, à la télévision ukrainienne. « Au cours de la semaine dernière », la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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de l’est du pays « a continué d’être le théâtre des combats les plus intenses », concentrant, « certains jours, près de 40 % » des combats, selon le ministère de la défense britannique.
La situation est « difficile » sur le front est, a reconnu dimanche le commandant des troupes terrestres ukrainiennes, Oleksandr Syrsky. L’armée russe pourrait avoir entamé sa campagne hivernale en direction des sites de production d’énergie ukrainiens, selon les services de renseignement britanniques.
Josep Borrell a appelé lundi à « l’unité » des Vingt-Sept pour maintenir le soutien européen à l’Ukraine et permettre le début des négociations pour son adhésion à l’Union européenne. Kiev, par la voix de son ministre des affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a également sonné l’alarme au sujet des « conséquences dévastatrices » qu’aurait un désaccord entre les Etats membres lors du sommet de jeudi et vendredi.
« Nous ne savons pas où est Alexeï » Navalny, ont alerté lundi les soutiens de l’opposant russe emprisonné, alors qu’ils sont sans nouvelles de lui depuis six jours. Selon sa porte-parole, Kira Yarmysh, il aurait été déplacé de la colonie pénitentiaire IK-6, située dans la région de Vladimir, à l’est de Moscou, où il se trouvait jusqu’alors. « Aujourd’hui, comme vendredi, les avocats ont tenté d’accéder aux IK-6 et IK-7, deux colonies de la région de Vladimir, où pourrait se trouver Alexeï Navalny. Ils viennent d’être informés simultanément dans les deux colonies qu’il n’est pas là », a-t-elle notamment écrit sur X.
Volodymyr Zelensky est attendu mardi à la Maison Blanche. Joe Biden a invité son homologue ukrainien à Washington pour discuter « des besoins urgents de l’Ukraine », a fait savoir dimanche la porte-parole de la Maison Blanche. Le président ukrainien rencontrera aussi le chef républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, alors que le Congrès a bloqué une nouvelle enveloppe d’aide à l’Ukraine.
La présidentielle russe aura aussi lieu dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie, a fait savoir la commission électorale lundi. Situés dans l’est et le sud de l’Ukraine, il s’agit des régions de Zaporijia, de Kherson, de Donetsk et de Louhansk, où Moscou a déjà organisé plusieurs scrutins après avoir proclamé leur annexion en septembre 2022, bien qu’elle ne soit que partielle.
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Volodymyr Zelensky demande aux dirigeants européens de ne pas « offrir une victoire » à Poutine
Le président ukrainien a appelé jeudi les dirigeants européens réunis en sommet à Bruxelles à permettre l’ouverture de négociations d’adhésion avec son pays. « N’offrez pas à Poutine cette première – et seule – victoire de l’année », a-t-il exhorté, estimant que « l’heure n’était pas aux demi-mesures ou à l’hésitation ». « Aujourd’hui c’est le jour d’une décision politique en réponse à ce que nous avons accompli. Il s’agit d’ouvrir des négociations d’adhésion avec l’Ukraine », a-t-il déclaré par visioconférence. Le président leur a également rappelé l’histoire du conflit en Ukraine. « Il y a 10 ans en Ukraine, les gens se sont soulevés sous les drapeaux de l’Union européenne… Je vous demande aujourd’hui une seule chose : ne trahissez pas le peuple et sa foi en l’Europe. »

Vladimir Poutine dit « espérer » un accord avec les Etats-Unis au sujet des Américains détenus en Russie, alors que la justice russe maintient Evan Gershkovich en détention
Pendant sa conférence de presse annuelle, Vladimir Poutine a évoqué un accord avec les Etats-Unis au sujet des Américains détenus en Russie, dont le journaliste Evan Gershkovich et l’ancien marine Paul Whelan. « Nous voulons parvenir à un accord. Et ces accords doivent être mutuellement acceptables et convenir aux deux parties, a-t-il déclaré. Nous avons des contacts avec nos partenaires américains à ce sujet. (…) Ce n’est pas simple, mais dans l’ensemble je pense qu’on se comprend les uns les autres. J’espère que nous trouverons une solution. »
Plus tôt dans la journée, un tribunal russe a rejeté l’appel d’Evan Gershkovich, arrêté en mars 2023. « Le tribunal municipal de Moscou a confirmé le jugement du tribunal du district de Lefortovo de Moscou du 28 novembre. (…) Evan Gershkovich restera en détention jusqu’au 30 janvier 2024 », ont fait savoir les services du tribunal, cités par les agences russes. Le journaliste américain de 32 ans avait fait appel de la prolongation de sa détention jusqu’à la fin de janvier.
Journaliste au Wall Street Journal, ce reporter respecté a été arrêté par les services de sécurité russes lors d’un reportage à Iekaterinbourg, dans l’Oural, le 29 mars. Depuis, il est détenu dans la prison de Lefortovo, à Moscou. Evan Gershkovich, qui a aussi travaillé pour l’Agence France-Presse à Moscou, est accusé d’espionnage, un crime passible de vingt ans de prison ; il rejette ces accusations, tout comme Washington, son journal, ses proches et sa famille. La Russie n’a jamais étayé ses accusations ni apporté publiquement d’éléments de preuve, et l’ensemble de la procédure a été classée secrète. Aucune date pour son procès n’a été avancée pour l’heure.
Ces dernières années, plusieurs citoyens américains ont été arrêtés et condamnés à de lourdes peines en Russie, Washington accusant Moscou de vouloir les échanger contre des Russes détenus aux Etats-Unis. En octobre, la journaliste russo-américaine Alsu Kurmasheva, travaillant pour le média Radio Free Europe/Radio Liberty, a été arrêtée, accusée de ne pas s’être enregistrée en tant qu’« agent de l’étranger ». Elle est désormais poursuivie également pour diffusion de « fausses informations » sur l’armée russe.

La situation dans la bande de Gaza est une « catastrophe » incomparable avec ce qu’il se passe en Ukraine, selon Vladimir Poutine
Lors de sa conférence de presse télévisée, jeudi, Vladimir Poutine a qualifié de « catastrophique » la situation dans la bande de Gaza, bombardée par l’armée israélienne dans le cadre de son offensive contre le Hamas, estimant qu’elle ne pouvait être comparée à la situation en Ukraine. « Regardez l’opération militaire spéciale [en Ukraine] et regardez ce qu’il se passe à Gaza et voyez la différence. Il n’y a rien de tel en Ukraine », a assuré le président russe.
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme dénombrait, dans un rapport publié en septembre, 27 449 personnes tuées et 17 748 blessées parmi la population civile en Ukraine. Depuis le début du conflit, en février 2022, de nombreuses localités ont été totalement rasées, parmi lesquelles Bakhmout (qui comptait environ 70 000 habitants avant la guerre) et Marioupol (qui comptait environ 400 000 habitants).
Le Centre pour les libertés civiles, l’ONG dirigée par Oleksandra Matviichuk, colauréate du prix Nobel de la paix 2022, a relevé et renseigné au moins 2 500 crimes et violations du droit humanitaire international, notamment à Boutcha, villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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où de nombreuses exactions, largement documentées, ont été perpétrées par l’armée russe sur des civils ukrainiens.
Le 17 mars dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt contre le président russe pour le crime de guerre de « déportation illégale » d’enfants ukrainiens.

Paris-2024 : Vladimir Poutine va « analyser attentivement les conditions » avant de prendre une décision finale quant à la participation des athlètes russes aux JO
Pendant sa conférence de presse, Vladimir Poutine s’en est pris au Comité international olympique (CIO). « Si [les responsables sportifs internationaux] continuent d’agir de la même manière, ils enterreront le mouvement olympique. L’idée même de l’olympisme souffre aujourd’hui », a-t-il fustigé. Il a ajouté vouloir « analyser attentivement les conditions », avant de prendre une décision en ce qui concerne la participation ou le boycott des athlètes russes à Paris-2024.
Au début de décembre, le CIO a annoncé qu’il autorisait les sportifs russes à participer sous bannière neutre aux JO-2024 (26 juillet-11 août), sous strictes conditions, une autorisation déplorée par l’Ukraine. Face aux journalistes, Vladimir Poutine a, lui, dénoncé une décision « en contradiction totale, et une perversion de l’idée de Pierre de Coubertin », le fondateur visionnaire des Jeux olympiques. « Sous l’influence des élites politiques occidentales, ils prennent des décisions qui leur sont favorables et qui sont défavorables au sport mondial », a-t-il encore poursuivi.

L’armée russe compte 617 000 soldats en Ukraine, affirme Vladimir Poutine
Le président Poutine a affirmé jeudi que l’armée russe comptait 617 000 soldats déployés en Ukraine, fournissant pour la première fois une estimation précise des forces actuellement engagées dans l’assaut contre son voisin. Ces 617 000 soldats comprennent les 244 000 qui ont été mobilisés en septembre 2022, déployés dans la zone de l’opération spéciale ; les autres sont des volontaires, militaires professionnels engagés avant la guerre. M. Poutine n’a, en revanche, pas révélé les pertes subies depuis le début de l’offensive russe, le 24 février 2022, que les Etats-Unis estiment à 315 000 soldats russes blessés ou tués.

Quelque 244 000 mobilisés russes combattent actuellement en Ukraine, selon Vladimir Poutine, qui exclut une nouvelle mobilisation
Vladimir Poutine a fourni un détail rare sur l’opération militaire : quelque 244 000 mobilisés russes [de septembre 2022] combattent actuellement en Ukraine. Il a également assuré qu’une nouvelle mobilisation militaire en Russie n’était pas prévue pour le moment, affirmant que 486 000 soldats ont été recrutés volontairement cette année – c’est-à-dire 1 500 hommes recrutés chaque jour dans le pays.
Selon lui, l’armée russe « améliore » ses positions sur presque toute la ligne de front en Ukraine, où elle a repris l’initiative après l’échec de la contre-offensive estivale ukrainienne. « Pratiquement sur toute la longueur de la ligne de contact, nos forces armées améliorent leurs positions. Presque toutes sont en phase active. » Selon lui, les troupes russes ont déjà détruit 747 chars et 2 300 véhicules blindés depuis le début de la contre-offensive ukrainienne.

Vladimir Poutine réitère son objectif en Ukraine : la « démilitarisation » du pays, son « statut de neutralité » ; une solution qui « sera négociée ou obtenue par la force »
Vladimir Poutine à Moscou, le 14 décembre 2023. GAVRIIL GRIGOROV / AFP
Une semaine après avoir annoncé son intention de rester au Kremlin au moins jusqu’en 2030, Vladimir Poutine a entamé, jeudi, sa grande conférence de presse annuelle à Moscou, séance marathon de questions-réponses avec des journalistes et des citoyens. Après un an et neuf mois de guerre, il a rappelé que son objectif restait inchangé : « Je vous rappelle ce dont nous avons parlé : la dénazification et la démilitarisation de l’Ukraine, son statut de neutralité ». Il a martelé que la solution « serait négociée ou obtenue par la force ». « Il y aura la paix lorsque nous aurons atteint nos objectifs », a encore insisté le président russe. Il a également assuré qu’une nouvelle mobilisation militaire en Russie, après celle de l’automne 2022, n’était pas prévue pour le moment. « Aujourd’hui, cela n’est pas nécessaire », a-t-il jugé, soulignant que 486 000 soldats avaient été recrutés volontairement cette année.
Il a affirmé que malgré les sanctions économiques, le conflit en Ukraine et la confrontation avec les Occidentaux, son pays dispose d’une « marge de sécurité suffisante », du fait de la « forte consolidation de la société russe », de la « stabilité du système financier et économique du pays » et de « l’augmentation des capacités militaires » de Moscou. Cette marge est « suffisante non seulement pour se sentir en confiance, mais aussi pour aller de l’avant », a assuré le président russe, qui a récemment annoncé son intention de briguer un nouveau mandat en mars 2024, qui pourrait le faire rester au Kremlin au moins jusqu’en 2030.
Il a, malgré tout, reconnu que l’inflation, source d’inquiétude au sein de la population, restait forte en Russie, attendue à 7,5-8 % à la fin de l’année, et a promis que la Banque centrale prendrait les mesures appropriées pour la juguler. Le président russe a dit s’attendre à une croissance du PIB de 3,5 % pour cette année : « Cela signifie que nous avons rattrapé notre retard et que nous avons fait un grand pas en avant », a-t-il assuré.

Pour Viktor Orban, l’UE n’est « pas en position » de lancer les négociations d’adhésion avec l’Ukraine
A peine arrivé au Conseil européen, à Bruxelles, le premier ministre hongrois, Viktor Orban, a mis les choses au clair : « Il n’y a aucune raison de discuter de quoi que ce soit, car les conditions [requises pour l’ouverture de négociations d’adhésion] n’ont pas été remplies », a déclaré le dirigeant nationaliste, qui s’oppose aussi à un soutien budgétaire de 50 milliards d’euros pour l’Ukraine.
Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, arrive au sommet de l’UE, dans le bâtiment du Conseil européen, à Bruxelles, jeudi 14 décembre 2023. OMAR HAVANA / AP
Il l’avait encore dit mercredi devant son parlement : les Européens feraient une « terrible erreur » s’ils acceptaient, lors de ce sommet à Bruxelles, d’ouvrir des négociations d’adhésion avec l’Ukraine. « Nous devons l’empêcher, même si les vingt-six autres membres sont d’une autre opinion », a-t-il martelé.

La Maison Blanche continue de faire pression sur le Congrès pour qu’il adopte un paquet de mesures de soutien à l’Ukraine, affirme John Kirby
L’administration américaine et le président Biden ne ménagent pas leur peine pour encourager le Congrès à parvenir à un compromis et à approuver un financement supplémentaire pour l’Ukraine, a déclaré, mercredi, John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, lors d’une conférence de presse. « Je ne parlerai pas de ce que nous faisons et que vous ne voyez pas dans les médias, mais notre équipe continue de travailler très étroitement avec les membres du Congrès des deux partis pendant ces négociations. Nous verrons comment cela évolue », a-t-il déclaré. « Vous avez vu que [le 12 décembre], nous avons annoncé un autre paquet d’aides pour l’Ukraine dans le domaine de la sécurité. Il ne reste pas beaucoup de jours jusqu’à la fin de l’année, donc d’occasions de fournir une assistance en matière de défense à l’Ukraine », a ajouté M. Kirby.

Dans le Donbass, les soldats ukrainiens en panne de munitions
Tenir coûte que coûte ou préparer le repli vers des lignes plus faciles à défendre ? La question hante les haut gradés ukrainiens alors que l’armée russe multiplie les assauts sur une large portion du front dans le Donbass, profitant d’un déficit de plus en plus criant de munitions d’artillerie du côté ukrainien. Les assauts adverses sont désormais quotidiens sur une ligne de 80 kilomètres de long allant de Khromove, près de Bakhmout, à Marïnka, au sud-ouest de Donetsk.

La Russie dit avoir neutralisé neuf drones ukrainiens se dirigeant vers Moscou et sa région
Dans un communiqué, jeudi matin, le ministère de la défense russe affirme que « les systèmes de défense antiaérienne ont détruit et intercepté neuf drones ukrainiens au-dessus des régions de Kalouga [au sud de Moscou📍] et de Moscou ».

La Russie lance un avis de recherche à l’encontre de Kyrylo Boudanov, le chef du renseignement militaire ukrainien
Le ministère de l’intérieur russe a inclus, jeudi, Kyrylo Boudanov, le chef du renseignement militaire ukrainien (GUR) sur la liste de personnes recherchées. Le GUR est considéré comme responsable de plusieurs attaques contre la Russie. Le nom de Kirill (Kyrylo en ukrainien) Boudanov, 37 ans, apparaît désormais dans la base de données du ministère de l’intérieur des personnes recherchées pour des violations du code pénal. Les autorités ne précisent pas ce qu’elles lui reprochent. Mais dans une interview à Yahoo News, le 8 mai, Kyrylo Boudanov avait déclaré « Nous avons tué des Russes et nous continuerons de tuer des Russes n’importe où sur cette planète jusqu’à la victoire totale de l’Ukraine ». Les services ukrainiens sont accusés par Moscou d’avoir tué Daria Douguina, la fille de l’idéologue Alexandre Douguine, théoricien souvent présenté comme l’aiguillon de « l’opération militaire spéciale », lancée en Ukraine le 24 février.
M. Boudanov, qui dirige le département du renseignement militaire au sein du ministère ukrainien de la défense depuis 2020, est accusé par les autorités russes d’avoir organisé en octobre 2022 l’attaque qui a partiellement détruit le pont reliant la Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou, à la Russie. Au printemps 2023, un tribunal de Moscou avait déjà demandé son arrestation.
A la fin de novembre, l’Ukraine a dit qu’elle soupçonnait la Russie d’avoir empoisonné aux métaux lourds l’épouse de M. Boudanov, Marianna Boudanova, qui conseille le maire de Kiev, Vitali Klitschko.
Le Kremlin a rejeté ces accusations, son porte-parole, Dmitri Peskov, ayant assuré à la presse que « l’Ukraine accuse toujours la Russie de tout ».

Nouvelles attaques aériennes russes contre Odessa, Mykolaïv et Kherson
Au cours de la nuit du 14 décembre 2023, les Russes ont lancé une nouvelle attaque à l’aide de drones et de missiles. Dans le détail, six missiles antiaériens [des S-300] ont été tirés vers minuit de la région de Kherson en direction de Mykolaïv et de Kherson. Mercredi, en début de soirée, les Russes ont lancé 42 drones Shahed vers Odessa de Balaklava et du cap Chauda, en Crimée, et de Primorsko-Akhtarsk. La défense antiaérienne a réussi à abattre 41 des 42 drones. A Odessa, onze personnes ont été blessées, et onze bâtiments ont été endommagés, rapporte Oleh Kiper, le gouverneur de l’oblast d’Odessa. Après l’attaque sur Odessa, les Russes ont lancé une vingtaine de drones dans la région d’Izmaïl, ajoute-t-il.

Kiev attend un encouragement et un large soutien des Européens lors du sommet de Bruxelles jeudi et vendredi
A quelques heures de l’ouverture d’un sommet européen à Bruxelles jeudi et vendredi, au cours duquel des négociations concernant l’adhésion de l’Ukraine à l’UE et l’approbation d’une aide européenne de 50 milliards d’euros en sa faveur, sous forme de dons et de prêts, seront au menu, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dressé le bilan de sa tournée auprès de ses alliés européens et américains : « L’Ukraine a rempli sa part des engagements. Nous avons une fois de plus prouvé que nous sommes capables d’obtenir des résultats impressionnants sur notre chemin vers l’UE malgré des défis sans précédent. Je suis convaincu que l’unité prévaudra lors de la réunion du Conseil européen de demain et que l’Union européenne réaffirmera sa force et son rôle de cheffe de file », a-t-il déclaré à l’issue d’un entretien avec Giorgia Meloni, la première ministre italienne.
A l’issue du sommet Ukraine-Europe du Nord, le président ukrainien a eu un entretien téléphonique avec le président du Conseil européen, Charles Michel. M. Zelensky espère que le sommet européen prouvera « le soutien inébranlable et l’unité de l’Union européenne ». Il s’est aussi entretenu avec le premier ministre polonais, Donald Tusk ; ensemble, ils ont discuté des « futures décisions qui contribueront à l’unité de l’ensemble de la communauté européenne ».
Les dirigeants européens vont chercher jeudi à convaincre le premier ministre hongrois, Viktor Orban, d’accepter que l’UE ouvre des négociations d’adhésion. Devant son Parlement, Viktor Orban a rappelé mercredi que les Européens feraient une « terrible erreur » s’ils acceptaient d’ouvrir des négociations d’adhésion avec l’Ukraine.
Vladimir Poutine, ragaillardi par les difficultés de l’Ukraine et les tergiversations occidentales, se présente jeudi à une séance marathon de questions de journalistes et de citoyens, une semaine après avoir annoncé son intention de rester au Kremlin au moins jusqu’en 2030.

Les forces ukrainiennes « perdent rapidement leurs positions », affirme le Kremlin
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a assuré, dans une interview publiée mercredi, que l’armée ukrainienne perdait « rapidement » du terrain sur le front et que l’effritement du soutien occidental mettait Kiev dans « une situation difficile ». Les Etats-Unis, grands alliés de l’Ukraine, « se demandent où va leur argent », car « il n’y a pas de victoire sur le champ de bataille », a-t-il déclaré au média russe Izvestia. Dmitri Peskov a également jugé que des « réserves » apparaissaient dans le soutien des pays occidentaux à Kiev, même si ceux-ci « continuent de dire qu’ils soutiendront l’Ukraine autant que nécessaire ». Le Congrès américain, qui a déjà engagé plus de 110 milliards de dollars pour l’Ukraine, bute pour l’heure au sujet d’une nouvelle tranche d’aide.
La Russie, encouragée par l’échec de la contre-offensive ukrainienne, multiplie les assauts sur l’ensemble du front. Mardi, elle a ainsi revendiqué une avancée « significative » dans la région méridionale de Zaporijia. Son armée a aussi déclenché une offensive d’ampleur autour d’Avdiïvka et de Marïnka, des points chauds du front oriental, d’après les Ukrainiens. Ces affirmations des belligérants n’ont pas pu être vérifiées par une source indépendante.

Le chef du Sénat américain « espère » un accord « bientôt » au sujet de l’Ukraine
Le chef du Sénat américain, Chuck Schumer, a dit mercredi « espérer » qu’un accord soit trouvé prochainement en ce qui concerne une enveloppe pour l’Ukraine, sujet très débattu au Congrès, et crucial pour ce pays en guerre. Les démocrates sont favorables à cette enveloppe tandis que les républicains n’y sont, à part une poignée d’élus de la droite radicale, pas totalement opposés – mais ils exigent en échange de leur vote un durcissement majeur de la politique d’immigration des Etats-Unis, au cœur de nombreuses tractations.
« Les négociations se poursuivent aujourd’hui entre démocrates, républicains et l’administration Biden », a déclaré Chuck Schumer. Il a fait état de « grands progrès » dans les discussions, à la suite d’une réunion mardi après-midi. « J’espère que nous pourrons parvenir à un accord bientôt pour que cette rallonge soit adoptée par le Sénat », a-t-il affirmé. La porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, s’est dite « encouragée » par les « progrès » réalisés dans les négociations. Le sénateur républicain Mitch McConnell, également un grand partisan de l’aide à l’Ukraine, s’est aussi voulu confiant mercredi. « J’ai bon espoir que nous parvenions à un accord », a-t-il assuré.
Les élus américains n’ont que jusqu’à vendredi – date du début des vacances parlementaires – pour parvenir à un compromis au sujet de la nouvelle enveloppe. Les sénateurs pourraient toutefois, en théorie, être rappelés de leurs circonscriptions si un texte venait à être mis sur la table. Pour être définitivement adopté, ce texte devrait toutefois être approuvé par l’autre chambre du Congrès, la Chambre des représentants. Son chef, le républicain Mike Johnson, s’est, lui, voulu bien plus prudent quant à la possibilité d’un accord. « Ce que l’administration Biden semble vouloir, ce sont des milliards de dollars supplémentaires sans supervision adéquate, sans réelle stratégie de victoire », a-t-il asséné après son entretien avec Volodymyr Zelensky mardi, présent à Washington pour accentuer la pression sur l’allié américain.

Le point sur la situation mercredi 13 décembre au soir

Viktor Orban maintient sa position et refuse de soutenir « l’adhésion rapide de l’Ukraine à l’UE », a-t-il répété, après une rencontre avec le président du Conseil européen, Charles Michel, à la veille d’un sommet des Vingt-Sept sur le sujet. Le président ukrainien a dit son souhait d’avoir « une réunion très constructive » avec le premier ministre hongrois, estimant par ailleurs qu’il n’a aucune raison de bloquer son intégration.
La Commission européenne a annoncé mercredi le déblocage de quelque 10 milliards d’euros pour la Hongrie, suscitant de vives réactions au Parlement européen. Des élus dénoncent la faiblesse de Bruxelles face au « chantage » du premier ministre hongrois.
Le Sénat américain fait état de « grands progrès » dans les discussions relatives à l’aide à l’Ukraine, après une réunion mardi après-midi.
Le premier opérateur mobile ukrainien, Kyivstar, a annoncé mercredi le rétablissement « progressif » de ses services après un piratage informatique la veille, imputé par l’Ukraine à la Russie. Depuis la fin de journée, « nos spécialistes ont commencé à rétablir les appels téléphoniques dans toute l’Ukraine », a communiqué l’opérateur dans un message publié sur Facebook.
Des explosions ont été entendues tôt mercredi dans le centre de Kiev, une cinquantaine de personnes ont été blessées, selon l’administration militaire de la capitale ukrainienne.

Le gouvernement danois présentera au Parlement un nouveau programme de soutien à l’Ukraine
La première ministre danoise, Mette Frederiksen, a annoncé que son gouvernement présentera jeudi un « nouveau paquet » d’aides militaires à l’Ukraine d’une valeur proche de 1 milliard d’euros, lors d’une conférence de presse à Oslo avec, entre autres, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

Le Sénat américain fait état de « grands progrès » dans les discussions au sujet de l’aide à l’Ukraine
Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a dit mercredi « espérer » qu’un accord soit trouvé prochainement sur une enveloppe pour l’Ukraine, très débattue au Congrès et cruciale pour ce pays en guerre. « Les négociations se poursuivent aujourd’hui entre démocrates, républicains et l’administration Biden », a déclaré le sénateur Chuck Schumer. Il a fait état de « grands progrès » dans les discussions après une réunion mardi après-midi. « J’espère que nous pourrons parvenir à un accord bientôt pour que cette rallonge soit adoptée par le Sénat », a-t-il affirmé de l’hémicycle.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, était à Washington mardi pour accentuer la pression sur l’allié américain qui débat depuis plusieurs mois sur une rallonge de 61 milliards de dollars réclamée par Joe Biden. Les démocrates sont favorables à cette enveloppe contrairement aux républicains, excepté une poignée d’élus de la droite radicale, pas totalement opposés. Mais ils exigent en échange de leur vote un durcissement majeur de la politique d’immigration des Etats-Unis, au cœur de nombreuses tractations.

L’UE débloque 10 milliards pour la Hongrie avant un sommet sur l’adhésion de l’Ukraine à la communauté
La Commission européenne a annoncé mercredi le déblocage de quelque 10 milliards d’euros pour la Hongrie, à la veille d’un sommet des vingt-sept pays membres, que Viktor Orban, le premier ministre hongrois, menace de faire dérailler. La décision, qui était attendue, a déjà suscité de vives réactions au Parlement européen. Des élus dénoncent la faiblesse de Bruxelles face au « chantage » du premier ministre hongrois.
La Commission a quant à elle expliqué que ce déblocage était dû aux réformes entreprises par Budapest pour respecter une série de conditions visant à améliorer l’indépendance du système judiciaire hongrois. Au total, 21 milliards d’euros de fonds européens destinés à la Hongrie sont encore gelés par l’UE dans le cadre de différentes procédures en raison des manquements à l’Etat de droit reprochés à la Hongrie.
M. Orban a menacé de bloquer des décisions-clés pour l’Ukraine qui sont au menu d’un sommet européen jeudi et vendredi : l’ouverture de négociations d’adhésion à l’UE et l’approbation d’une aide européenne de 50 milliards d’euros – sous forme de dons et de prêts – en faveur de ce pays.

Ce qu’il faut savoir lundi 11 décembre après-midi

Le contexte

Image de couverture : SPUTNIK / via REUTERS             

Ce qu’il faut savoir lundi 11 décembre après-midi

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