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-[Le Monde: COP28 : un accord historique trouvé à Dubaï sur une « transition hors des énergies fossiles »](https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/12/13/cop28-ce-que-propose-le-texte-de-compromis-de-la-presidence-emiratie_6205530_3244.html ) 
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-https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/12/13/cop28-ce-que-propose-le-texte-de-compromis-de-la-presidence-emiratie_6205530_3244.html 
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-COP28 : un accord historique trouvé à Dubaï sur une « transition hors des énergies fossiles » 
-Les Etats participant à la conférence mondiale sur le climat ont approuvé un texte de compromis appelant à abandonner progressivement les combustibles fossiles afin d’éviter les pires conséquences du changement climatique. 
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-Par Matthieu Goar(Dubaï, envoyé spécial) 
-Publié aujourd’hui à 08h06, modifié à 10h36  
-Temps deLecture 6 min. 
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-Le président de la COP28, Sultan Al-Jaber (au centre), applaudit parmi d’autres responsables, le 13 décembre 2023, à Dubaï. GIUSEPPE CACACE / AFP 
-Une procédure express après des jours d’hésitation et de tension. Quelques minutes à peine après le début d’une réunion plénière plusieurs fois repoussée, Sultan Al-Jaber, a tapé son marteau. Par ce geste, le président de la 28e Conférence des parties sur le climat (COP28) a scellé un accord sur le Global Stocktake, le texte le plus important de cette conférence. Ce bilan de l’accord de Paris de 2015, censé rehausser les ambitions des Etats, inscrit des mots forts contre les énergies fossiles, responsables à 80 % du réchauffement climatique. Il s’agit d’une décision « historique pour accélérer l’action climatique », a déclaré Sultan Al-Jaber, après une ovation de la salle. 
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-Il aura fallu, avant ce moment important, une nuit blanche pour chercher des termes acceptables par les délégations du monde entier. Mardi 12 décembre, jour officiel de la fin de COP28, M. Al-Jaber a d’abord perdu son pari de terminer à l’heure. A Dubaï, personne n’y croyait vraiment. Trop de pression, trop d’enjeux, trop de résistance planaient entre les pavillons nationaux… Car, pour la première fois de l’histoire de la diplomatie climatique, une conférence de l’ONU s’était emparée d’un sujet tabou, les énergies fossiles. Le responsable émirati n’a donc cessé de repousser la publication de la version définitive du Global Stocktake. Puis, il a consulté toute la nuit : les Etats-Unis, l’Union européenne (UE), des pays comme le Bangladesh et, surtout, le ministre de l’énergie de l’Arabie saoudite, le prince Abdulaziz Ben Salman, arrivé après minuit… un travail nocturne indispensable pour préparer le terrain de cette dernière journée de réunions plénières. 
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-A la recherche d’un compromis épineux entre les parties les plus allantes pour une sortie (phase out) des énergies fossiles à terme (l’UE, les représentants des petites îles, de nombreux pays d’Amérique latine) et les pays producteurs accrochés à leur modèle économique, Sultan Al-Jaber a alors tenté une nouvelle formule. Dans le « paquet énergie » de la dernière version du texte, il a inscrit « transitioning away from fossil fuels in energy systems », c’est-à-dire une « transition hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques », sans précision de date. 
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-Cette créativité lexicale et diplomatique permet de se passer du terme « phase out », qui hérissait les pays du golfe, tout en essayant de raccrocher les plus ambitieux. L’objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050 est rappelé. Une façon aussi d’embarquer les pays en développement et émergents, puisque cette évolution doit se faire de manière « juste, ordonnée et équitable », c’est-à-dire à un rythme différent suivant les économies. 
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-Le pic n’a toujours pas été atteint 
-Au-delà de cette phrase cruciale, le texte grave dans le marbre une des avancées importantes de cette COP : l’objectif de triplement de la production d’énergies renouvelables et de doublement de l’efficacité énergétique en 2030. Comme déjà prévu à Glasgow (Royaume-Uni), lors de la COP26 en 2021, les Etats doivent réduire l’utilisation du charbon. Et les investissements inutiles dans les énergies fossiles doivent disparaître. 
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-Histoire de ne pas effrayer des pays producteurs comme les Etats-Unis, il n’écarte pas les paris sur l’avenir en prônant une « accélération des technologies à émissions nulles ou faibles, y compris, entre autres, (…) le nucléaire, les technologies de réduction et d’élimination telles que le captage et le stockage [de carbone], et l’hydrogène bas carbone ». Cela laisse la porte ouverte à une exploitation des énergies fossiles si elles sont adossées à des technologies de réduction des émissions. 
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-Lire aussi : Article réservé à nos abonnés A la COP28, le projet de texte définitif écarte l’abandon à terme des énergies fossiles 
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-Après des mois de pression des ONG très irritées par cette COP, organisée chez le septième producteur de pétrole, ce consensus s’est construit en un peu plus de trente-six heures. Lundi, vers 17 heures, la présidence de la COP publie un projet de Global Stocktake. Un texte un peu fourre-tout avec des verbes très faibles, dans lequel les Etats sont « invités » à faire des efforts. Un document semblant répondre point par point aux multiples coups de pression des pays exportateurs du golfe. Dans une lettre, publiée vendredi 8 décembre, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole appelait ses membres à refuser tout accord. « On nous arrache le tapis sous les pieds », dit alors un négociateur européen, alors que l’idée d’une « sortie » à terme s’était imposée dans les débats de la COP. 
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-Ce moment a accéléré les choses. Dans la foulée, les Européens se coordonnent. Ils conviennent de monter au créneau. Après avoir eu quelques difficultés à trouver une salle, la High Ambition Coalition, qui avait réuni quatre-vingts pays autour de la sortie des énergies fossiles lors de la COP27, en Egypte, improvise une réunion où une quarantaine de pays se rendent. Une nouvelle forme de multilatéralisme climatique s’improvise. Le Chili, le Royaume-Uni, la Colombie, le Kenya, le Sénégal, le Danemark… les responsables arrivent les uns après les autres, prennent la parole, debout ou assis autour d’une table, pour répéter leur volonté de rester rivés à l’objectif du +1,5 °C de réchauffement. « Une ambiance d’AG étudiante et en même temps une grande gravité », décrit un responsable présent. 
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-Les ambitieux font bloc. Selon plusieurs sources, M. Al-Jaber ne s’attendait pas à cette réaction. Pendant toute la journée de mardi, puis durant toute la nuit, il retravaille sa copie. Les allers-retours sont permanents avec les délégations, notamment John Kerry, l’envoyé spécial américain, Teresa Ribera, la ministre de la transition écologique espagnole, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil européen, mais aussi les voix des pays producteurs et des pays en développement. Les conférences de presse sont repoussées, les groupes se réunissent dans différents coins du Dubai Exhibition Centre. Un casse-tête diplomatique. 
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-Pour rééquilibrer son texte, M. Al-Jaber et son équipe choisissent alors avec soin le vocabulaire utilisé. Les termes, jugés trop mous, disparaissent. En introduction du passage sur l’énergie, le texte Global Stocktake définitif inscrit la « nécessité de réductions profondes, rapides et durables des émissions de gaz à effet de serre » et « appelle les parties à y contribuer ». Ce dernier cite encore abondamment les préconisations scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), en particulier la plus urgente : la réduction de 43 % des émissions en 2030 par rapport au niveau de 2019, un défi considérable, alors que le pic n’a toujours pas été atteint. 
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-Attitude « constructive » et compromis 
-La tonalité est importante. Elle pèsera sur les contributions déterminées au niveau national, c’est-à-dire les nouveaux engagements des Etats présentés en 2025. L’Union européenne avait expressément réclamé que les travaux scientifiques soient cités à plusieurs reprises. 
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-Ce travail a permis de déminer un à un les pièges multiples de cette COP, qui marque une avancée importante de la diplomatie climatique. C’est la première fois que toutes les énergies fossiles sont citées dans un texte de COP. Un fait encore inimaginable il y a quelques mois, surtout à l’approche d’une conférence organisée au cœur du golfe Persique. « Je pense que tout le monde sera content que, dans un monde secoué par la guerre en Ukraine et au Moyen-Orient, et tous les autres défis d’une planète qui patauge, il y ait une raison d’être optimiste, d’avoir de la gratitude et de se féliciter tous ensemble ici », a déclaré M. Kerry, lors de la réunion plénière. « L’accord de la COP28 qui vient d’être adopté est une victoire du multilatéralisme et de la diplomatie climatique, a estimé Agnès Pannier-Runacher, ministre française de la transition énergétique. Le texte appelle pour la première fois à la sortie progressive des énergies fossiles, en cohérence avec l’objectif du 1,5 degré. C’est la première fois que tous les pays convergent sur ce point. Il nous faudra maintenant mettre en œuvre ce plan pour sortir des énergies fossiles, et nous y serons attentifs. » 
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-Conséquence de la recherche d’un consensus, cet accord crée aussi des déceptions, car il est en deçà des attentes grandissantes depuis plusieurs semaines. Selon les comptages réalisés au sein de l’Union européenne, environ 130 des 195 parties étaient pour un langage plus dur, c’est-à-dire une sortie des énergies fossiles à terme. Mais le tir de barrage des pays pétroliers, l’attitude « constructive », mais aussi très réaliste des Etats-Unis et de la Chine ont obligé à trouver une voie de compromis. « Nous avons fait un pas en avant par rapport au statu quo, mais c’est d’un changement exponentiel que nous avions vraiment besoin », a déclaré Anne Rasmussen, ministre des ressources naturelles et de l’environnement des Samoa, dont le pays préside l’Alliance des petits Etats insulaires, suscitant des applaudissements debout de représentants européens et d’autres nations, mercredi matin. 
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-Lire aussi : Article réservé à nos abonnés « L’or noir est à son zénith, le monde n’en a jamais brûlé autant » 
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-Russes et Américains confortés sur le gaz 
-Car cette COP28 ne marque pas encore la fin de l’ère des énergies fossiles. Le texte ouvre ainsi par exemple la voie à une exploitation prolongée du gaz, puisqu’il « reconnaît que les carburants de transition peuvent jouer un rôle en facilitant la transition énergétique tout en assurant la sécurité énergétique ». Une phrase codée envoyée aux Russes, mais aussi aux Américains qui produisent de plus en plus de gaz par fracturation hydraulique. De leur côté, les Chinois craignaient des termes plus durs sur le charbon. « L’accord voté à la COP28 contient un signal politique vers la sortie des énergies fossiles, affirme Gaïa Febvre, responsable des politiques internationales du Réseau Action Climat. Le compte n’y est pas, notamment car les moyens financiers n’ont pas été mis sur la place pour accompagner les pays qui en ont le plus besoin. Mais aussi car il y a de nombreuses mentions très inquiétantes : le gaz comme énergie de transition, la capture et le stockage du carbone ou encore le nucléaire. Cette COP n’est pas à la hauteur des ambitions promises. » 
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-Lire aussi : Article réservé à nos abonnés COP28 : la Chine, acteur-clé d’un éventuel accord global sur la sortie des énergies fossiles 
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-Les mois qui viennent diront à quel point l’accord de Dubaï influencera la politique des Etats. Alors que le pic de production fossile n’est toujours pas atteint, impossible de savoir si elle sera un turning point (tournant), selon l’expression largement utilisée par M. Al-Jaber. Le virage espéré par les scientifiques et les experts est serré : selon l’Agence internationale de l’énergie, la production d’énergies fossiles doit baisser de 95 % à l’horizon 2050 pour rester dans la trajectoire d’un réchauffement de + 1,5 °C. Un objectif qui paraît pour le moment inatteignable. 
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-Matthieu Goar(Dubaï, envoyé spécial) 
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