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-====== [Le Monde – La victoire de l’extrême droite aux Pays-Bas accentue le risque de paralysie dans l’Union européenne](  ====== 
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-[Le Monde – La victoire de l’extrême droite aux Pays-Bas accentue le risque de paralysie dans l’Union européenne](https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/24/l-union-europeenne-redoute-les-consequences-de-la-victoire-de-l-extreme-droite-europhobe-aux-pays-bas_6202045_3210.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
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-https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/24/l-union-europeenne-redoute-les-consequences-de-la-victoire-de-l-extreme-droite-europhobe-aux-pays-bas_6202045_3210.html 
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-INTERNATIONAL 
-La victoire de l’extrême droite aux Pays-Bas accentue le risque de paralysie dans l’Union européenne 
-Même si Geert Wilders n’est pas assuré de pouvoir former une coalition, ses orientations pourraient peser alors que le Conseil de l’Union européenne doit prendre, en décembre, des décisions à l’unanimité sur l’aide à l’Ukraine et l’élargissement. 
-Par Philippe Jacqué (Bruxelles, bureau européen), Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) et Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen) 
-Par Philippe Jacqué (Bruxelles, bureau européen), Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) et Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen) 
-Par Philippe Jacqué (Bruxelles, bureau européen), Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) et Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen) 
-Aujourd’hui à 06h00, modifié à 14h01 
-Lecture 5 min 
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-Des ouvriers se préparent à retirer une pancarte électorale du leader du Parti pour la liberté (PVV), Geert Wilders, au lendemain des élections générales néerlandaises, à La Haye, le 23 novembre 2023. ROBIN UTRECHT / AFP 
-Viktor Orban, le premier ministre hongrois, voulait être le premier dirigeant européen à féliciter le populiste europhobe Geert Wilders pour son succès aux élections législatives néerlandaises, mercredi 22 novembre. A peine les premiers résultats connus, il a appelé le dirigeant du Parti pour la liberté (PVV) afin de se réjouir avec lui de ce « tremblement de terre » électoral. « Le vent du changement est là », a-t-il lancé sur le réseau X. 
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-Lire aussi le décryptage : 
-Législatives aux Pays-Bas : pour l’extrême droite victorieuse, former une coalition est loin d’être gagné 
-Une chose est certaine : la victoire de l’extrême droite aux Pays-Bas et le changement de majorité à La Haye ne devraient pas faciliter le fonctionnement d’une Union européenne (UE) confrontée à des défis majeurs : la guerre en Ukraine, le conflit israélo-palestinien, la montée en puissance de la Chine ou encore la perspective d’une victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, en novembre 2024. 
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-LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ 
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-La réunion des chefs d’Etat et de gouvernement européens prévue à Bruxelles les 14 et 15 décembre aura valeur de premier test, puisque les Vingt-Sept doivent, en principe, y prendre des décisions stratégiques, comme celle d’ouvrir, ou non, les négociations d’adhésion avec l’Ukraine ou de revoir le budget pluriannuel communautaire, afin, notamment, d’y intégrer une aide de 50 milliards d’euros pour Kiev d’ici à 2027. 
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-Consternation à Bruxelles 
-Geert Wilders a précisément fait campagne en promettant de réduire nettement la contribution financière des Pays-Bas et de s’opposer à tout nouvel élargissement de l’UE. Il milite aussi pour la suppression des réglementations communautaires pour l’agriculture et la pêche, et pour l’interdiction du drapeau européen sur les bâtiments officiels néerlandais. S’il a également évoqué une sortie des Pays-Bas de l’Union – un « Nexit » –, il affirme aujourd’hui vouloir être à la table du Conseil pour peser sur les décisions. 
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-Lire aussi : 
-Geert Wilders, tribun d’extrême droite néerlandais, des marges protestataires au vote utile 
-A Bruxelles, le succès de Geert Wilders a été accueilli avec consternation. D’autant qu’il intervient un an après l’arrivée au pouvoir de Giorgia Meloni en Italie et deux mois après celle de Robert Fico en Slovaquie. Même si, en Pologne, c’est une coalition proeuropéenne, emmenée par Donald Tusk, qui a emporté le scrutin d’octobre face aux conservateurs du parti Droit et justice (PiS), la progression de l’extrême droite sur le Vieux Continent est indéniable. 
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-A ce stade, il n’est pas certain que Geert Wilders, sans majorité au Parlement et en quête d’alliés pour former un gouvernement, devienne premier ministre, même s’il affirme s’y préparer. Mais sa victoire dans l’un des pays fondateurs de l’Union ne peut qu’inquiéter. « Il est peu probable que Wilders soit le prochain premier ministre néerlandais. Attendons de voir quelle coalition sera au pouvoir, cela va prendre des mois », relativise un diplomate européen. 
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-En attendant, l’UE devra prendre des décisions majeures qui requièrent parfois l’unanimité des Vingt-Sept, comme celles qui sont relatives à un nouvel élargissement ou à une augmentation du budget communautaire afin de continuer à aider Kiev. La Haye devra donc prendre position. 
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-Un blocage potentiel 
-Tant qu’il n’y aura pas d’accord de coalition aux Pays-Bas, Mark Rutte, l’actuel chef du gouvernement, le doyen des dirigeants de l’UE, très apprécié de ses homologues – dont Emmanuel Macron –, restera en fonction. Pour autant, il n’aura pas les mains libres et devra obtenir, tradition parlementaire oblige, un mandat politique des députés néerlandais à chaque fois qu’il lui faudra engager son pays à Bruxelles. 
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-Lire aussi : 
-Union européenne : à quelle étape en sont les demandes d’adhésion ? 
-Ce n’est pas la première fois qu’une telle situation se présente. Lorsque le SPD d’Olaf Scholz a gagné les élections allemandes, en septembre 2021, il lui a fallu deux mois pour former un gouvernement avec les libéraux du FDP et les Verts. Entre-temps, Angela Merkel, dont les positions n’étaient pas très éloignées de celles du futur chancelier – qui avait été son ministre –, est restée aux commandes. Plus récemment, le premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, participait encore à un Conseil européen, les 26 et 27 octobre, alors que son parti, le PiS, avait été défait aux élections. Mais aucune décision d’importance n’y avait été prise. 
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-Dans le cas néerlandais, le premier ministre en fonction et le parti sorti gagnant des élections ne sont pas du tout sur la même ligne, contrairement au précédent allemand. Qui plus est, le Conseil des 14 et 15 décembre s’annonce de première importance. 
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-A Bruxelles, certains veulent croire que les populismes finissent toujours par se fondre dans la construction communautaire et n’imaginent pas les Pays-Bas faire systématiquement de l’obstruction. « Si on examine les cas d’Orban et de Meloni, l’histoire montre qu’ils ont toujours fait en sorte de ne pas bloquer le système », souligne une source européenne. Le Hongrois sait effectivement se montrer ouvert à la négociation quand cela sert ses intérêts, et l’Italienne, qui a plus que jamais besoin des fonds européens tant la dette de son pays est élevée, marche sur une ligne de crête. 
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-Modification des équilibres 
-D’autres, au sein de la capitale européenne, sont moins confiants. « On est un peu à l’aube d’un saut dans l’inconnu, reconnaît un diplomate. Sur l’Ukraine, il est possible, au vu des résultats du scrutin néerlandais, qu’une majorité du Parlement de La Haye se prononce quand même en faveur de l’ouverture des négociations. Ce sera plus difficile sur le budget, car ce nouveau Parlement sera plus intransigeant que le précédent sur les questions budgétaires. » 
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-Une certitude : le Conseil de décembre s’annonce périlleux, et pas seulement en raison du bouleversement politique survenu à La Haye. Berlin, déjà très réticent quant à l’augmentation du budget communautaire, pourrait l’être encore plus après une récente décision de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe qui oblige le pays à davantage de rigueur financière. 
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-Lire aussi : 
-L’Allemagne, confrontée à une crise budgétaire sans précédent, lève son frein à l’endettement 
-Le gouvernement hongrois assure, pour sa part, qu’il s’opposera tant à l’ouverture des négociations avec l’Ukraine qu’à une nouvelle aide financière pour Kiev. On ignore, par ailleurs, qui représentera la Pologne, et si le proeuropéen Donald Tusk, ancien président du Conseil, sera entré en fonctions ou non. 
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-Comme Mark Rutte avant d’aller à un conseil européen, les ministres du gouvernement néerlandais sortant qui se rendront à Bruxelles pour négocier, par exemple, la réforme du pacte de stabilité et de croissance, en décembre, devront eux aussi obtenir un mandat de leur Parlement. Une situation qui compliquera la gestion de certains dossiers et modifiera les équilibres actuels, même s’il s’agit le plus souvent de décisions à la majorité qualifiée. 
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-A moyen terme, la victoire de Geert Wilders – partisan des énergies fossiles et du retrait de l’accord de Paris, à l’inverse du gouvernement de Mark Rutte – pourrait notamment faire du mal au Pacte vert européen, cet ensemble de lois destinées à amener l’UE à la neutralité carbone en 2050. D’autant que de plus en plus de pays, dont l’Italie, mettent le pied sur la pédale de frein. 
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-« Un avertissement pour l’Europe » 
-« Sur la migration, la ligne actuelle est déjà celle d’une grande fermeté, ajoute un diplomate. La question est maintenant de savoir si l’on passe de l’autre côté du miroir en matière de droit », comme essayent de le faire le Danemark et l’Italie en externalisant, en dehors de l’UE, le traitement des demandes d’asile. 
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-Lire aussi l’analyse : 
-L’Union européenne tentée par l’externalisation de la gestion de l’immigration 
-Au Parlement européen, la victoire de l’extrême droite néerlandaise a également fait réagir, à quelques mois des élections européennes des 6 et 9 juin 2024, qui pourraient voir les eurosceptiques gagner des sièges. Le PVV de Geert Wilders pourrait renforcer les rangs du groupe Identité et démocratie au côté du Rassemblement national (RN) français et du parti Alternative pour l’Allemagne, que les sondages voient en hausse. 
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-« Les extrêmes montent en puissance partout, déplore le président du groupe libéral Renew, Stéphane Séjourné. Ce qui s’est déroulé aux Pays-Bas est un avertissement pour l’Europe et pour les prochaines élections européennes. Le risque d’un tel scénario au Parlement européen est réel. » 
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-« Nous devons répondre aux populistes en menant à bien les réformes nécessaires, notamment en ce qui concerne le pacte sur l’immigration et l’asile, poursuit le macroniste. Nous devons tarir leur carburant électoral. J’appelle donc tous les partis proeuropéens à passer de proeuropéens convaincus à proeuropéens convaincants. » 
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-A sept mois du scrutin, « il nous reste du temps, je n’accepte pas que les résultats électoraux soient d’ores et déjà joués en faveur de l’extrême droite », tempère Philippe Lamberts, coprésident du groupe des Verts. 
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-Au Parti populaire européen, Manfred Weber, le président du groupe, estime qu’une répétition du vote néerlandais au niveau européen se produira si « la gauche en Europe ne se réveille pas sur la migration et l’inflation. Si nous ne résolvons pas la crise migratoire, Wilders et d’autres continueront à gagner du terrain », assure l’eurodéputé allemand. De son côté, l’eurodéputé RN Jordan Bardella se réjouit de la situation. « Vivement juin 2024 ! », a-t-il réagi sur X, jeudi. 
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-Lire aussi : 
-Extrême droite aux Pays-Bas : l’original triomphe toujours de la copie 
-Philippe Jacqué (Bruxelles, bureau européen), Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) et Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen) 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-Les noms de rue, un autre front pour le RN à Hénin-Beaumont 
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-Le Rassemblement national entend « surfer sur la vague populiste » avant les élections européennes 
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-L’Allemagne, confrontée à une crise budgétaire sans précédent, lève son frein à l’endettement 
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-Aux Pays-Bas, manifestations à Utrecht et Amsterdam contre l’extrême droite après la victoire de Geert Wilders 
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-Aujourd’hui à 12h59 
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